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Animal

Au royaume des «lapounets»

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Publié le 7 Août 2011
Publié le 7 Août 2011
Isabelle Chabot Nancy Lachance a fondé un refuge pour les lapins abandonnés
La fée marraine des lapins au Québec s’appelle Nancy Lachance. La mère de famille qui travaille dans un bureau d’avocat héberge depuis trois ans entre 50 et 60 petites bêtes poilues en permanence.

Sujets : SPA de Québec , Refuge ALSA , Québec de Gatineau , Saguenay
La résidente de Saint-Catherine-de-la-Jacques-Cartier a fondé le Refuge ALSA en mai 2008, un rêve convoité depuis longtemps. Le lapin est mal connu et mal aimé, selon elle. «Les gens sont mal informés, commente Mme Lachance. Ça peut être propre en litière comme un chat. Ça peut être stérilisé. De cette façon, ça élimine le comportement territorial.» L’animal a besoin de près de trois heures de liberté par jour.

Au décès d’un de ses chevaux baptisé Stormy, Mme Lachance a transformé une section de l’écurie pour loger ces petits mammifères herbivores à la queue touffue. Elle avait commencé, depuis quelques années, à prendre des lapins orphelins recueillis à la SPA de Québec. Une fois le foyer trouvé, elle confiait la bête à sa nouvelle famille. «Je ne savais pas qu’il y avait un marché pour ça», constate la fée marraine. Depuis le début de l’aventure, 350 à 400 émules de Bugs Bunny ont trouvé un maître.

«Ça me coûte personnellement 200$ par mois pour la nourriture et la litière de lapins», précise Mme Lachance. Un don de 16$ est demandé pour chaque adoption et la somme est de 40$ pour les bêtes stérilisées. Un moment forfaitaire puisque la chirurgie vaut environ 130$, selon la protectrice des mal-aimés.




Une équipe d’une dizaine de bénévoles et son mari Mario Beaudoin donne un coup de main à la fondatrice. «C’est une passion. Je me dis que c’est une vocation. On le fait, on n’est pas capable d’arrêter. Si je cesse mes activités qui va le faire», s’inquiète-t-elle.

Les familles adoptives proviennent d’un peu partout au Québec de Gatineau à Saguenay. Un questionnaire leurs est soumis afin de s’assurer que le mammifère aux longues oreilles ne soit pas abandonné à nouveau. «Adopter, c’est un peu sauver la vie d’un lapin. Il libère la place à un autre qui pourra entrer dans l’écurie», souligne l’avocate de profession.

Un site Internet complet est en ligne. Les visiteurs retrouvent notamment des fiches et photos des lapins en pension. Info: Refuge ALSA

http://www.quebechebdo.com/Actualites/Actualites-locales/2011-08-07/article-2695480/Au-royaume-des-%26laquo%3Blapounets%26raquo%3B/1#.TlpzlXUqrRw.facebook

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