Franchement Martineau

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Richard Martineau a critiqué ce matin à son émission l'égorgement de 140 moutons dans une étable de la banlieue de Montréal. Il n'a pas manqué d'engueuler ceux qui procèdent à ces massacres au nom de Allah. Il a dit que nous n'étions pas ici dans une société théocratique et que les lois du gouvernement sur l'abattage des animaux devaient être respectées d'abord et avant tout et non celles de Allah et que si les égorgeurs n'étaient pas contents de nos lois, ils n'avaient qu'à prendre le chemin de l'aéroport pour aller s'adonner à leurs pratiques. Il ait qu'il ne voulait pas par là critiquer tous les musulmans mais les adeptes de telles pratiques.

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Citation :

ils n'avaient qu'à prendre le chemin de l'aéroport pour aller s'adonner à leurs pratiques.

Ce genre de dérapage n'aidera pas à faire interdire l'abattage des animaux sans étourdissement. Si ces musulmans allaient égorger des animaux sans étourdissement ailleurs, qu'est-ce que ça changerait ?

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C'est sûr et il sait bien qu'ils ne partiront pas pour autant. C'est surtout parce qu'il était trop choqué pour se contenir et en colère à cause des rituels. Il a d'abord décrit que les moutons avaient été allongés sur le "bon" côté pour regarder vers la mosquée, comme si les moutons devaient participer à la prière et s'offrir en sacrifice au nom des traditions, que l'étable était insalubre, que les moutons avaient été égorgés sans étourdissement, etc...).

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Je comprends qu'il était choqué.

Mais je pense qu'il faut faire attention : si dans le message qu'on envoie, on décèle autre chose que la compassion pour les animaux et la défense de leur intérêt, on risque de ne pas faire avancer les choses. Je trouve que la réflexion de Martineau est ambiguë et peut être mal prise, si au Québec comme ici, il y a des gens qui seraient ravis que les maghrébins/ français d'origine maghrébine repartent d'où ils viennent par le premier avion. je crains que des gens risquent plus de se sentir insultés, qu'exhortés à réfléchir sur une pratique cruelle et la souffrance qu'elle inflige aux animaux.

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Oui, c'est certain. Il aurait dû faire attention à cet aspect.

Le maire du village a aussi fait part de son mécontentement aux nouvelles du soir mais je l'ai manqué. J'étais occupé à préparer le repas...