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Une lame dans son boeuf en conserve

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Un couple de retraités résidant près d'Angers affirme avoir retrouvé le 31 décembre une lame de cutter de 6 cm sur 1,5 cm, dans une boîte de boeuf bourguignon de marque William Saurin, a indiqué le mari à l'AFP, confirmant une information de Ouest France.

"Je n'invente rien. Nous étions attablés pour le déjeuner le 31 décembre lorsque j'ai senti comme un bout d'os dans un morceau de viande. Je me suis mis à saigner juste devant ma femme et j'ai sorti de ma bouche cette lame, je n'en revenais pas", a expliqué à l'AFP Christian Vest, 70 ans, ancien représentant de commerce qui réside aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire).

Le retraité, coupé légèrement à la lèvre supérieure, a contacté aussitôt le SAMU d'Angers et s'est fait prescrire un vaccin anti-tétanique. Il a contacté dès samedi le service consommateur de William Saurin.

"Ils m'ont rappelé lundi seulement, en doutant de ma parole et en me prenant de haut", a indiqué Christian Vest, qui a "décidé de saisir un avocat".

Ce dernier, Me Emmanuel Ludot, a précisé à l'AFP avoir fait convoquer William Saurin mardi après-midi devant le tribunal de grande instance, afin d'obtenir une expertise.

"Il ne s'agit pas d'une petite pointe ou d'un petit débris mais d'une lame de cutter pour moquette. La moindre des choses, pour une entreprise, c'est de s'excuser auprès de ses clients", a considéré l'avocat, qui est déjà intervenu dans plusieurs affaires du même genre.

William Saurin n'était pas joignable dans l'immédiat mardi matin.

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Le groupe alimentaire William Saurin a assuré mercredi que ses procédés de fabrication étaient conformes aux normes en vigueur et que "rien ne permet d'affirmer" que la lame de cutter découverte samedi par un couple de retraités dans une boîte de conserve de la marque provienne de l'entreprise.

Dans un communiqué, William Saurin a indiqué avoir, une fois alerté de l'incident, "immédiatement procédé à la vérification des résultats de tous les contrôles pratiqués tout au long de la fabrication, lesquels sont tous conformes".

"L'exercice de traçabilité sur les matières premières et ingrédients n'a détecté aucune anomalie", a fait valoir la société, qui appartient au groupe Turenne Lafayette.

"A ce jour, toutes nos fabrications sont conformes et rien ne permet d'affirmer que cette pièce provient de l'entreprise. Nous ne nous expliquons pas comment une lame de cutter ait pu se retrouver dans une boîte", poursuit William Saurin.

"Il peut paraître étonnant qu'une lame de cutter d'une longueur de 6 cm sur 1,5 cm, taille importante, passe inaperçue dans une boîte de conserve et/ou une casserole et/ou une assiette", relève la société, jugeant "également difficile de la manipuler avec une fourchette et de la porter à sa bouche sans s'en apercevoir".

Le couple de retraités, qui réside près d'Angers, affirme avoir retrouvé le 31 décembre cette lame de cutter dans une boîte de boeuf bourguignon de la marque qu'ils consommaient.

Christian Vest, 70 ans, ancien représentant de commerce qui réside aux Ponts-de-Cé (Maine-et-Loire), a contacté le SAMU d'Angers et s'est fait prescrire un vaccin anti-tétanique après s'être coupé légèrement à la lèvre supérieure.

Son avocat, Me Emmanuel Ludot, a fait convoquer William Saurin mercredi devant le tribunal de grande instance de Paris afin d'obtenir une expertise.

La Direction générale de l'alimentation a annoncé l'ouverture d'une enquête.

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