Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
animo-aequoanimo

1 puppy mills déménage en abandonnant 4 chiots

Messages recommandés


1)

Indignée par le départ imminent d'un couple de sa municipalité qui tient une «usine à chiots insalubre», une citoyenne a sonné l'alarme, jeudi, et s'est postée devant la résidence louée par les deux personnes qui, dit-elle, «s'apprêtent à quitter Saint-Gilbert pour transporter leur petit commerce dans une autre localité de la MRC de Portneuf».

Propriétaire du refuge canin L'Arche de Kathleen, Kathleen Marcotte a choisi de prendre les grands moyens afin d'éviter que les chiens «en mauvais état, maigres et malades, qui vivent dans une maison pleine d'excréments», continuent à subir la négligence du couple.

«Ces gens-là se promènent de village en village. Ça fait trois fois qu'ils déménagent et chaque fois, leur usine grossit. Aujourd'hui, j'ai appelé les médias, j'ai rappelé Anima-Québec qui est au courant du dossier depuis un bon moment et j'ai même contacté la Sûreté du Québec en disant que si la police ne se présentait pas, j'étais prête à défoncer une porte», raconte Mme Marcotte.


Selon la dénonciatrice, il y aurait au minimum une quarantaine de chiens sur la propriété, «mais les locataires, qui vivent à cet endroit depuis deux ans, ne laissent entrer personne, alors on ne sait pas exactement à combien ils en sont rendus. À Saint-Gilbert, le règlement municipal autorise un maximum de quatre bêtes».

Lors de la visite du Soleil, les propriétaires des animaux étaient absents, mais une inspectrice d'Anima-Québec s'est présentée sur les lieux. La plaignante a profité de l'occasion pour l'informer que des chiens malades - qui finissent par se retrouver dans son refuge - s'échappaient régulièrement de la maison et que des plaintes avaient déjà été faites auprès de l'organisme, sans succès.

Interrogée à propos de ce qu'elle comptait faire, l'inspectrice, Louise Drolet, a indiqué qu'elle ne pouvait pénétrer dans la résidence, qu'un avis serait laissé et que, s'il y a lieu, l'organisme irait chercher un mandat. «On y va selon ce que la loi nous dicte», a déclaré, pour l'essentiel, la représentante d'Anima-Québec.

Kathleen Marcotte n'entend pas «lâcher le morceau» et promet de suivre l'affaire de près, «quitte à ce que la police m'embarque», assure-t-elle.



2) Le couple de Saint-Gilbert que la propriétaire d'un refuge canin, Kathleen Marcotte, voulait empêcher de déménager avec son usine à chiots jeudi dernier a finalement quitté la maison qu'il louait dans la municipalité portneuvoise, non sans laisser de traces. Samedi matin, quatre bêtes mal en point abandonnées sur place ont été récupérées par Mme Marcotte.
«Les animaux, infestés de parasites, de puces et atteints de maladies infectieuses, ont dû être placés en quarantaine dans mon refuge et sont présentement soignés en vue d'être adoptés. [...] Il a même fallu qu'un des chiens soit vu par un vétérinaire pour une chirurgie, puisqu'il avait une plaie ouverte jusqu'à l'os», raconte la propriétaire du refuge, qui ajoute que les bêtes, des chiens de différentes races, ont été extirpées des déchets qui jonchaient le sol de la résidence.

Une note aurait été placée dans une fenêtre par les occupants avant leur départ, mentionnant qu'ils déménageaient en Ontario, que les animaux avaient été «vérifiés» et de les «laisser tranquilles». Un rapport du médecin vétérinaire a été transmis à AnimaQuébec par Mme Marcotte, qui souhaite que «les personnes soient retracées et dénoncées».

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...