Elle raconte son crime devant sa classe

[animo-aequoanimo 0]

Sept chatons auraient été noyés et un autre aurait été achevé à l’aide d’une planche de bois.

Une enseignante de la Polyvalente de Deux-Montagnes risque la suspension, après avoir raconté à ses élèves de première secondaire comment elle avait tué huit chatons naissants, en fin de semaine.

Les propos controversés de l'enseignante du programme d’études internationales ont vraisemblablement choqué des élèves, puisque l'affaire s'est rendue jusqu'aux oreilles des parents. Les plaintes contre l'enseignante ont ensuite fusé à la direction de l'école, qui a institué une enquête.

L'affaire a débuté mercredi. En pleine période de révision en vue des examens de fin d'année, l'enseignante aurait plutôt choisi de décrire à ses élèves sa mésaventure de la fin de semaine, au cours de laquelle elle aurait tué huit chatons.

Selon ce qui a été raconté à la direction de l'école, l'enseignante aurait d’abord expliqué qu’une chatte errante avait accouché de huit chatons chez elle.

Elle aurait ensuite déclaré devant sa classe avoir tenté de noyer les chatons à l’aide d’un boyau d’arrosage. Comme ça ne fonctionnait pas, elle les aurait placés dans un sac de poubelles pour tenter de les noyer de nouveau. Elle aurait achevé le seul survivant à coup de planche de bois, selon ses propres aveux. Des propos qui en ont choqué plus d’un.

Sanctions possibles

À la suite de plaintes logées contre elle, l’enseignante a été rencontrée par la direction de l’école hier matin et aurait quitté l’établissement par la suite.

Elle fait présentement l’objet d’une enquête interne. Si les faits racontés par les parents et les élèves se confirment, elle sera immédiatement suspendue, a indiqué la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI).

«Nous prenons la situation très au sérieux», a mentionné Mélanie Poirier, porte-parole de la CSSMI.

Une lettre a d’ailleurs été envoyée aux parents.

Les élè̀ves des deux groupes concernés ont été́ rencontrés hier par la directrice adjointe. «De plus, du personnel a é́té́ mis à la disposition des é́lè̀ves pour les soutenir au besoin», a indiqué la directrice, Diane Gladue.

Selon les informations recueillies, l’enseignante en question n’aurait jamais causé de problèmes auparavant. Elle serait même appréciée des élèves.

Accusations criminelles ?

Le geste posé est totalement illégal aux yeux de Corinne Gonzalez, directrice de la SPCA Laurentides-Labelle.

«L’enseignante est allée à l’encontre du Code criminel, mentionne-t-elle. Si on réussit à prouver ses torts, elle pourrait être passible d’une amende pouvant totaliser jusqu’à 25 000 $.»

Selon Mme Gonzalez, des moyens moins drastiques auraient pu être utilisés pour se débarrasser des chats.

«Il existe des refuges pour les animaux errants, elle aurait pu faire appel à eux pour qu’ils trouvent une famille aux chatons», conclut-elle.

[loulou19 0]

Pauvres chatons, je souhaite qu'elle soit puni!!

[animo-aequoanimo 0]

Elle a fait preuve de cruauté et d'inconscience. Je suis pas mal certaine que son geste ne restera pas sans conséquence. A tout le moins, elle sera licenciée.