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Invité

Dysplasie de la hanche

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Invité
Quand doit-on se questionner sur ce grand mal? Quels sont les symptômes? Avez-vous eu des chiens avec cette maladie?

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Si tu fais une recherche sur ce forum avec le mot dysplasie, tu vas avoir beaucoup d'info et de réponses.

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Ma femelle rottweiler que nous avons due faire endormir avait cette pathologie.

Nous lui avons faite passer des r/x pour confirmer le grade.

Vers l'âge de un ans elle dandinait des fesses en marchant tsé les fesses quand ont dit à gauche à droite.

Ensuite elle a commencer à boîter et à grogner quand ont la peignait rendue au niveau des hanches cela a empirer et à deux ans tout juste elle descendait les marches du sous-sol avec la position du lapin soit les deux jambes collées ensembles.

Nous avions acheter Dalhia d'un éleveur depuis plus de 20 ans dans cette race et Dalhia il l'a gardait pour le show donc il était certaine de sa gntique mais justement dans la génétique tout peu ressortir un arrière grand-parent porteur et hop! la pathologie débute.

Nous avions une garantie pour Dalhia de remplacement mais un chien ne se remplace pas ce n'est pas de la marchandise et nous avons eu tout un traumatisme car rendue à 2 ans un chien est stéréliser tout élever fiable et arrive cette mausite pathologie grrr.

NB;Si tu as un doute je te conseille de faire radiographier ta chienne.

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Patof a écrit:
Quand doit-on se questionner sur ce grand mal? Quels sont les symptômes? Avez-vous eu des chiens avec cette maladie?


tu l`as pris où ton beau caniche moi j`ai eu Auguste que j`avais pris chez Dino quand il avait 9 mois après un toilettage il s`est mis à boiter les radio ont diagnostiquée dysplasie niveau 4! on le traitait avec tu métacame tout allait quand même bien mais il s`est déclaré de l`épileptie à 3 ans il est décédé à 4ans

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Invité
à 2 ans un chien de grande race est bien développé. par exemple, les reproducteurs de grandes races devraient se reproduire seulement apres 2 ans et que la radiographie des hanches qui a été prise à 2 ans soit diplomé (un envoie aux USA du vétérinaire pour certification négative de dysplasie).

http://research.vet.upenn.edu/Default.aspx?alias=research.vet.upenn.edu/pennhip

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Invité
Allo allo, dans le cadre de mon cours sur la génomique, j'ai été appelé à faire une recherche sur la dysplasie de la hanche.
Bonne lecture!

La dysplasie de la hanche chez le chien





Description de la maladie

La dysplasie est la cause la plus importante d’arthrose des hanches chez le chien (Agoravet, 2009) La dysplasie de la hanche est une anomalie de développement de la hanche qui mène éventuellement à sa dégénérescence (ostéoarthrose). Ainsi, lors de la croissance de l’animal souffrant de cette maladie, il survient des changements pathologiques au niveau de sa hanche, à priori saine, qui favorisent la détérioration de l’articulation. (Beauregard, 2009) (Voir figure 1) Le problème est associé à un déséquilibre entre les forces mécaniques centrées sur l’articulation et les masses musculaires. Ce déséquilibre s’accompagne d’une laxité articulaire coxofémorale excessive causée par une fosse acétabulaire trop peu profonde. (Lust, 1997) Cette laxité aura pour conséquence un « voyagement » de la tête fémorale au niveau des bords de la cavité au lieu d’être guidée profondément dans la fosse acétabulaire. Ce phénomène est douloureux et provoque des dépôts anormaux de calcium et de fragments osseux ainsi qu’un étirement progressif de la capsule articulaire et du ligament de la tête fémorale. Le cartilage articulaire subit donc des changements pathologiques irréversibles et perd sa capacité d’absorption des chocs, ce qui résulte en arthrose. (Charrette, 2001)

Incidence de la maladie

La dysplasie de la hanche peut affecter toute les races de chiens, mais les chiens de grandes races et de races géantes sont plus propice à la maladie. En effet, il a été démontré que l’incidence de cette maladie est de l’ordre de 20% à 50% chez les chiens de race populaire tels que le Bouvier bernois, le Rottweiler, le Golden Retriever, le Berger allemand, le St-bernard et le Terre-neuve. (Agoravet, 2009) Contrairement à l’humain, on ne note aucune prédisposition de sexe chez le chien. (Agoravet, 2009)

Les signes cliniques

Il n’y a aucun signe pathognomonique de la dysplasie de la hanche, mais plusieurs signes peuvent nous guider vers ce diagnostique tels que la difficulté à se lever, à monter les escaliers et à sauter, une intolérance à l’exercice, une boiterie plus ou moins sévère d’un ou des deux membres pelviens suite à une période de repos, une course en « saut de lapin » (propulsion simultanée des deux membres postérieurs), etc. (Beauregard, 2009). Les signes cliniques peuvent être très variables d’un individu à l’autre, peuvent varier dans le temps sur un même individu et peuvent même être absents chez un chien dysplasique. (Agoravet, 2009) L’origine des symptômes cliniques diffèrent selon l’âge de l’animal. En effet, les symptômes du chien en croissance sont principalement reliés à l’étirement capsulaire, à l’étirement des muscles adducteurs de la hanche et aux microfractures de l’acétabulum, contrairement aux symptômes du chien adulte qui sont en lien à l’inconfort chronique consécutif à l’arthrose. (Agoravet, 2009)

La génétique de la maladie

Par contre, d’autres facteurs peuvent influencer l’apparition et/ou la sévérité de la maladie. En effet, une alimentation trop riche en calories et des efforts trop importants peuvent jouer un rôle dans le développement de la dysplasie de la hanche chez les animaux porteurs des gènes de la maladie. (Beauregard, 2009)

Le diagnostique

Nous notons une douleur ou un inconfort lors de la manipulation d’une ou des deux hanches, durant l’examen du patient. (Beauregard, 2009) De plus, la mesure de l’angle de réduction par la méthode d’Ortolani durant la palpation s’avère un outil complémentaire très utile lors du diagnostique précoce. (Agoravet, 2009) Il existe aussi plusieurs techniques radiologique pouvant servir au diagnostique de la dysplasie de la hanche. Tout d’abord, la radiologie ventrodorsale en extension du bassin permet de mettre en évidence une incongruité coxofémorale exagérée et/ou la présence de lésions d’arthrose acétabulaire ou fémorale. Ensuite, la radiologie ventrodorsale du bassin avec stress latéral consiste à mettre en évidence l’ampleur de la laxité fémorale. Enfin, la vue du rebord acétabulaire dorsal sur radiologie permet d’évaluer la conformation osseuse de l’acétabulum pour ainsi évaluer l’intégrité de son rebord dorsal et l’importance de sa pente. (Agoravet, 2009)

Les traitements possibles

Il existe plusieurs traitements pour la dysplasie de la hanche, mais aucun ne peut éliminer la maladie. Il existe des traitements qui font appel au contrôle de l’environnement (avec ou sans médication) et d’autres qui requièrent une ou plusieurs interventions chirurgicales. Le but du traitement médial est de réduire les efforts supportés par le cartilage et de ralentir les processus dégénératifs de l’articulation. Ainsi, des médicaments tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et les chondroprotecteurs, sont habituellement utilisé pour contrôler la maladie. (Lust, 1997) Cependant, les traitements médicamenteux ne font que retarder l’évolution vers une situation demandant un traitement chirurgical. Il existe plusieurs options chirurgicales telles que la Triple Ostéotomie Pelvienne (TOP), la prothèse totale de hanche, l’excision de la tête et du col du fémur et l’électrosymphosiodèse pubienne juvénile. Le TOP permet de réduire significativement la laxité en effectuant une rotation de la cavité acétabulaire au-dessus de la tête du fémur, permettant une réduction de la douleur et des processus dégénératifs par la création d’un environnement articulaire plus normale. La prothèse remplace complètement l’articulation dysplasique et est utilisé chez les patients souffrant de lésions dégénératives avancées et de luxation sévère. L’excision de la tête du col du fémur crée une pseudoarticulation absente de douleur causée par le remplissage de l’espace articulaire par de multiples connexions de tissus fibreux. La symphysiodèse pelvienne juvénile consiste à fermer prématurément la symphyse pubienne chez les chiots qui fait en sorte que la croissance restante du bassin place les hanches selon un alignement optimal. (Lust, 1997) En résumé, ces traitements diffèrent d’un patient à l’autre et visent à rendre l’animal confortable et de lui redonner une belle qualité de vie. (Beauregard, 2009)

La prévention

Une nutrition adaptée aux besoins de l’animal, l’exercice physique en fonction de l’état de l’animal (ex : nage) et la physiothérapie aident à diminuer les risques de développer une dysplasie de la hanche. (Cosimano, 2009) Nous pouvons aussi prévenir la maladie par un contrôle rigoureux des animaux reproducteurs. Ainsi, il est primordial de connaître le statut des hanches des animaux que l’on veut reproduire et celui de leurs ancêtres prédécesseurs. (Beauregard, 2009) Cependant, aucun test actuel ne permet d’identifier les sujets de génotype normal ou anormal et le choix se fait donc par l’évaluation du phénotype via différentes procédures radiologiques. Deux méthodes sont présentement utilisées : Radiologie ventrodorsale en extension du bassin et ventrodorsale du bassin avec stress latéral. (Agoravet, 2009) Le fait de procéder à une évaluation du phénotype de l’animal implique un risque d’utilisation de reproducteurs de phénotype normal, mais de génotype anormal. C’est ce qui explique, malgré une sélection rigoureuse des reproducteurs, l’incidence encore élevée de dysplasie de la hanche chez plusieurs races de chien. (Agoravet, 2009)


Annexe












Figure 1 : Radiographie des hanches d’un chien normal (A) versus un chien dysplasique (B).

(Dr Beauregard (2009)




Références

- Beauregard, Guy (2009) La dysplasie de la hanche chez le chien, Ordre des médecins vétérinaires du Québec [En ligne] http://www.omvq.qc.ca/chro_dysplasie.html

- La dysplasie de la hanche chez le chien, Portail vétérinaire francophone Agoravet (2009) [En ligne] http://www.medvet.umontreal.ca/portail/contenu/contenuInterneGen.asp?ID=44

- Charette B, Dupuis J, Beauregard G, Breton L, Paré J. Palpation and dorsal acetabular rim radiographic view for early detection of canine hip dysplasia. VetComp.Orthop.Traum. 2001; 14: 125-132

- Lust, G. An overview of the pathogenesis of canine hip dysplasia, JAVMA, vol. 210, no 10, p.1445, 1997

- Cosimano, Laure. La dysplasie de la hanche. Hôpital vétérinaire de l’Est. (2009) [En ligne] http://www.monvet.com/Infos/dysplasie_hanche.html

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