pascaleem 0 Posté(e) le 6 juillet 2005 Nos animaux domestiques souffrent trop souvent de l’inactivité, liée couramment à l’isolement (ne pas avoir accès aux autres congénères ou à d’autres espèces, ne pas pouvoir avoir de relations sociales en général) et également à l’enfermement (espace de vie trop réduit sans possibilité de se dépenser physiquement). Peu importe que le lieu de vie fasse 200m2 ou seulement 30m2, cela ne change pas leurs besoins : être stimulé, agir, jouer, et se mettre en mouvement pour assurer leur survie. Cette inactivité est une importante source de troubles du comportement chez les animaux. On ne parle pas vraiment d’ennui chez l’animal, mais si l’on considère que tout être est constitué d’un capital énergétique permettant la vie, alors disons que nous obligeons l’animal à accumuler cette énergie, sans possibilité de l’utiliser. Ce « trop-plein » doit s’exprimer d’une façon ou d’une autre, et là les ennuis commencent. Il est démontré que l’enfermement dans un espace réduit avec peu de stimulations sensorielles (lumières changeantes, objets de formes différentes ou sons variés etc.) a deux types de conséquences chez l’animal : · il fabrique moins de neurones et de cellules qui permettent leurs connexions (il ne peut pas devenir « intelligent ») · son cerveau est plus petit et moins ramifié, donc moins efficace que celui d’un animal vivant en liberté, et il assimilera moins bien de nouveaux apprentissages ou de nouvelles expériences. Or, en laissant un chat, un chien, un cheval ou tout autre animal tout seul des journées durant, dans un habitat fermé et silencieux (un appartement, un box, une cage), revient à lui offrir une sorte de « prison dorée ». Certains parlent de « violence invisible ». Connaître les besoins naturels de son animal. A quoi les animaux vivant en liberté occupent-ils leurs journées ? Comment divisent-ils leur temps et comment se dépensent-ils ? Pour respecter au maximum un animal en captivité, il faut connaître son comportement naturel en liberté. Un animal consacre une bonne partie de sa journée à la recherche de nourriture (chasser, cueillir, brouter) et à sa consommation. Il passe aussi beaucoup de temps dans les relations (s’il est un animal de compagnie. Cela inclut les phases de jeu, de toilettage mutuel, de reproduction, de recherche de partenaire et de comportement de reconnaissance (c’est bien toi ? Oui, je suis bien de ton espèce, de ton groupe, de ta famille…). Le marquage du territoire mobilise aussi l’animal : il faut en faire le tour, sentir ses propres traces et en déposer de nouvelles, vérifier à qui appartiennent les différentes odeurs, et le défendre des ennemis ou concurrents potentiels au besoin. Pour les femelles de toutes les espèces (saufs quelques exceptions), l’élevage des petits est une importante source d’activité. Enfin, les animaux se reposent (en ne faisant rien) et dorment une bonne partie de la journée. A la lumière de ces informations, on constate qu’il ne reste à l’animal domestique qu’une infime partie de ses activités naturelles et nécessaires. Quand le cheval par exemple est libre toute la journée, sa dépense physique est modérée mais presque constante, avec quelques épisodes brefs de dépense plus intense. Le chat errant chasse beaucoup et parcours durant de longues heures son territoire (de nuit surtout). Il dort aussi 16 heures par jour environ. L’homme exerce par exemple sur le chien familier une telle répression de ses diverses activités naturelles qu’il ne reste à celui-ci que peu de possibilité de les pratiquer : · Son comportement alimentaire : plus question de prédation et recherche de nourriture · Son comportement exploratoire : l’activité de flairage est tellement réprimée… que ce soit pour l’identification des êtres humains qui socialement ne supportent pas l’exploration de leur zone génitale ! Ou même celles de ses propres congénères, y compris de leurs excréments ! · Son comportement sexuel et de recherche de partenaire : soit drastiquement réprimé, soit exploité voire surexploité dans le cas de l’élevage, sans soucis des affinités entre mâles et femelles. · Son comportement de veille et sommeil : entièrement soumis aux rythmes (changeants) de vie de ses maîtres. Les animaux de compagnie ont une souplesse et une capacité d’adaptation qui leur permet de vivre malgré des conditions de vie contraignantes mais il y a des « limites » à ne pas dépasser. Le seuil de tolérance varie d’une espèce à l’autre, et d’un individu à l’autre au sein d’une même espèce. Médor supportera ce qui rend fou Rex, et Minette se contentera de ce qui fait pourtant souffrir Félix. Les conséquences de l’isolement, de la solitude et de l’inactivité Le tic est un mouvement répétitif qui a pour but de compenser en partie un mal-être, un problème psychologique. Si l’on tente d’empêcher ce tic sans prendre en compte les causes de son apparition, celui-ci sera rapidement remplacé par un autre. Il est donc parfaitement inutile de lutter contre un tic tant qu’on ne s’attaque pas à son origine. :pio: :chi1: :cha: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
ravageur 0 Posté(e) le 6 juillet 2005 C'est pour toutes ces raisons que je ne supporte pas de voir un annimal enfermer. Les chiens en appart au centre ville c'est du n'importe quoi @@@ Mais voila je vais avoir hermine dans peut de temps et je suis malheureusement dans un appart au centre ville, je suis seul et cela signifie que ma petite hermine restera toute seul pendant mes heures de travail (7 à 8 heures par jour) :snif: Que puis je faire pour qu'elle ne s'ennuie pas, je sais que l'idéal serai de prendre un autre chat mais ce n'est malheureusement pas possible. QUE FAIRE???? (snif) Je doit partir en formation pour un an (je ne sais pas encore quand) et c'est mon ex qui gardera hermine l'année de mon absence dans une maison avec du terrain et d'autres chats, l'idéal quoi (sauf pour les piscines du quartier que les chats crévent au moin 2 fois par semaine) (lol) A mon retour je vais essayer de trouver un appart avec du terrain ou une maison ça sera bien mieu pour hermine mes enfants et moi. (fou) Mais en attendant que faire pour qu'elle ne souffre pas de solitude et d'ennuis. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Big Bird 0 Posté(e) le 8 juillet 2005 ravageur a écrit:C'est pour toutes ces raisons que je ne supporte pas de voir un annimal enfermer. Les chiens en appart au centre ville c'est du n'importe quoi @@@ Mais voila je vais avoir hermine dans peut de temps et je suis malheureusement dans un appart au centre ville, je suis seul et cela signifie que ma petite hermine restera toute seul pendant mes heures de travail (7 à 8 heures par jour) :snif: Que puis je faire pour qu'elle ne s'ennuie pas, je sais que l'idéal serai de prendre un autre chat mais ce n'est malheureusement pas possible. QUE FAIRE???? (snif) Je doit partir en formation pour un an (je ne sais pas encore quand) et c'est mon ex qui gardera hermine l'année de mon absence dans une maison avec du terrain et d'autres chats, l'idéal quoi (sauf pour les piscines du quartier que les chats crévent au moin 2 fois par semaine) (lol) A mon retour je vais essayer de trouver un appart avec du terrain ou une maison ça sera bien mieu pour hermine mes enfants et moi. (fou) Mais en attendant que faire pour qu'elle ne souffre pas de solitude et d'ennuis. Et bien la sortir la plus possible, la distraire pour ne pas qu'elle s'ennuie. Mais je sais, c'est plus facile à dire qu'a faire... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites