karmenkru 0 Posté(e) le 3 novembre 2005 Les chats Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires. Amis de la science et de la volupté Ils cherchent le silence et l'horreur des ténèbres ; L'Erèbe les eût pris pour ses coursiers funèbres, S'ils pouvaient au servage incliner leur fierté. Ils prennent en songeant les nobles attitudes Des grands sphinx allongés au fond des solitudes, Qui semblent s'endormir dans un rêve sans fin ; Leurs reins féconds sont pleins d'étincelles magiques, Et des parcelles d'or, ainsi qu'un sable fin, Etoilent vaguement leurs prunelles mystiques. Charles Beaudelaire Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pascaleem 0 Posté(e) le 3 novembre 2005 ben c'est ben vrai tout ça Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
lala79 0 Posté(e) le 6 novembre 2005 c'est très jolie :kisse: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Big Bird 0 Posté(e) le 6 novembre 2005 :hello: karmen Très beau poème, rempli de vérité. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Marie203 4 Posté(e) le 25 novembre 2006 JE VAIS MOURIR. Il me reste peut-être deux ou un jour à vivre.Personne n'est venu. Je sais,je vais mourir.Dans ma tête de chien.y il y tant de souvenirs. Et j' étais libre si heureux au temps ou j'étais libre. Je vous aimais depuis presqu' une vie entière. Six ans,je m' en souviens,c' était merveilleux. Vous m' avez balancé à travers la portière.Et je n' ai pas compris.C' était peut-être un jeu. Vous avez disparu au loin sur l' autoroute. Et je suis resté seul, me traînant au fossé. Le coeur dèsespéré et l' esprit en déroute. J' ai fini au refuge ou j' attends chaque jour qu' on vienne me chercher pour tout recommencer. Je ne vous en veux pas. J' ai pour vous tant d' amour. Qu' on sera bien chez nous comme par le passé. La nuit tout doucement a envahi ma cage. C' est vrai, je vous aimais et je vous aime encore. Je ne dormirais pas et j' attendrai l' aurore en quettant tristement à travers le grillage. Et puis quoi qu' il arrive,n' ayez pas de remords. Au bout de mon amour, je vous offre ma mort. Vous pouvez à loisir vous dorer sur les plages. Il y a que un animal pour donner tant d' amour. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Caro-Anh 0 Posté(e) le 25 novembre 2006 Bien triste histoire Heidi mais tellement vraie :merci: à toi de nous la faire partager, si seulement cette lecture pouvait faire comprendre à certaines personnes ce que l'abandon peut faire comme mal à nos petits compagnons :cha: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Oasis111 0 Posté(e) le 26 novembre 2006 Ho,là,là ce poëme me touche,énormément,et me fait frissonner,tellement juste...et hélàs si vrai !!!!Evidemment il me fait aussi penser à mon Copinou,qui à tant souffert...... :merci: Heidy :hart: Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
fanny301 0 Posté(e) le 26 novembre 2006 :hart: Merci Isa et Oasis. :bye: Bonne idée la petite croix,j' ai fait Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites