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wilfrid111

mardi gras les bugnes lyonnaises

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les bugnes lyonnaise



la petite recette de mardi gras,diego adore





L’une des plus ancienne référence au mot « Bugne » à Lyon remonte à 1538. « Bugne » est dérivé du mot « buigne » qui signifiait « bosse » en vieux français. Ce terme est également à l’origine du mot beignet, qui désigne toute pâtisserie passée à la friture.

  • En 1538, on trouve ainsi l’appellation parmi les achats faits par la municipalité à l’occasion de repas d’honneur offerts par la ville. Rabelais, fine fourchette et médecin à Hôtel-Dieu de Notre Dame de la Pitié du Pont-du-Rhône, en fait l’apologie aux côtés des andouilles, hures de sangliers, gigots à l’aillade, cabirotades, hastereaux, saucissons, cervelas, craquelins et macaron, etc.
  • Dans “Présents d’honneur et gourmandise”, Vial signale même le nom d’un bugnetier, Jean Bérard, qui fournissait la ville. En 1866, “La Cuisinière de Campagne” évoque “les bugnes de Lyon”, dont la mention est reprise en 1890 dans “La pâtisserie des petits ménages” : “c’est une espèce de beignet, que les Lyonnais confectionnent avec de la pâte à crêpes un peu épaisse, qu’ils roulent en petites couronnes et font frire dans un chaudron d’huile bouillante”. Dans son remarquable “Dictionnaire universel de cuisine pratique” (1894-1906), le cuisinier suisse Joseph Favre en parle ainsi : “il s’agit d’une variété de beignet ainsi appelé à Lyon où l’usage en est très répandu.Ce qui en fait l’originalité, ce sont les moules spéciaux nécessaires pour les confectionner. D’environ 8 à 10 centimètres de diamètre, les uns ont la forme d’une roue, d’autres d’un coeur, d’une volute, d’un champignon, etc. On les saisit à l’aide d’un manche mobile pour les tremper dans la pâte” .
  • La bugne est une invention lyonnaise qui permettait d’apporter un peu de plaisir pendant la période du carême. Au siècle dernier, du mercredi des Cendres jusqu’au dimanche des Rameaux, il fallait se serrer la ceinture et manger maigre. Dure épreuve pour le Lyonnais qui devais se contenter d’un seul repas à midi et d’une collation le soir où vous ne pouviez dévorer ni œufs, ni poissons, ni fromages, ni lait, ni beurre. Que nenni ont du se dire quelques mères lyonnaises supportant mal ce régime minceur. Et pour améliorer ce maigre quotidien elles prirent de la farine, de la levure de bière ou de grain qu’elles ont délayées dans de l’eau et frit dans l’huile : les bugnes étaient nées ! Depuis le premier dimanche de Carême est devenu le dimanche des bugnes qui pendant quarante jours vont devenir les reines des étalages dans les boulangeries, les patisseries, ou les traiteurs.
  • Confectionnées longtemps sans parfum - car justement destinées à être consommées durant le Carême - elles constituaient seulement en un mélange d’eau, de farine et de levure de bière, que l’on jetait dans la friture avant de saupoudrer de sucre. A la fin du 19ème siècle, les bugnes s’épaississent de beurre et d’œuf.
  • Puis, traditionnellement, les charcuteries lyonnaises les proposaient juste avant mardi gras afin de se rappeler au bon souvenir des lyonnais qui allaient débuter le Carême (40 jours avant Pâques) et donc délaisser leurs commerces.
  • 2008 à été l’occasion de la 2ème édition de la semaine de la Bugne, et de la fête de la bugne (Samedi 9 février 2008, Place Vanderpol, Lyon 9e)

Dernière interrogation pour en finir avec la bugne : craquante ou briochée ? Pour Bruno Cabut, président de la chambre patronale de la boulangerie du Rhône, ça ne fait pas un pli : “je ne voudrais pas m’attirer les foudres des spécialistes, mais à l’origine la bugne est un beignet. La bugne craquante n’est donc venue qu’après, au fil du temps”.










Préparation : 30 mn

Ingrédients (pour 8 personnes) :
- 250 g de farine
- 50 g de sucre semoule
- 50 g de beurre
- 2 oeufs
- 3 cl de fleur d'oranger
- 1 pincée de sel
- Huile pour la friture

Préparation :

Faire ramollir le beurre, battre les oeufs à la fourchette.

Dans un saladier, disposer la farine en fontaine, ajoutez le sel, le beurre, les oeufs battus, la fleur d'oranger.

Mélanger jusqu'à l'obtention d'une pate consistante. former une boule et laisser reposer 2 heures au moins au frais.

Faites chauffer l'huile.

Abaissez la pâte sur une épaisseur de 5 mm.
détailler en bandes de 10 cm sur 4 cm et faire une incision au centre de 5 cm.

Passez un coin de la bande dans l'incision de sorte à faire un noeud ou laisser tel quel.

Plongez les bugnes dans la friture (elles doivent remonter rapidement si l'huile est suffisammnent chaude), les retourner 1 fois et les égoutter, une fois cuites sur du papier absorbant.

Saupoudrez de sucre semoule ou de sucre glace et servez chaud (mais sont aussi bonnes froides).

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Merci Wilfrid pour cette leçon de cuisine et l'historique de la bugne !

Chez nous, ma grand-mère et ma maman les faisaient très fines, ma belle-mère les faisaient épaisses,donc il y en avait pour tous les goûts dans la famille.

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Je viens de retrouver ma recette , c'est à peu près la même :
- 250 g de farice
- 1 oeuf
- 75 g de beurre
- un peu de sel
et on ajoute un tout petit peu d'eau .

On fait la boule, on la fend en 4 et elle repose 1 heure.

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CSBJ CHANTAL a écrit:
Merci Wilfrid pour cette leçon de cuisine et l'historique de la bugne !

Chez nous, ma grand-mère et ma maman les faisaient très fines, ma belle-mère les faisaient épaisses,donc il y en avait pour tous les goûts dans la famille.



cela ne m'etonne pas du tous chantal je connais bien les differentes variantes de cette recette,moi c'est ma grd mere qui en fesais,a l'epoque j'habitais a Oyonnax avec mes parentsje suis d'ailleur née a Nantua.
cela fait seulement 10ans que je vis en charente maritime,alor jais importé ma cuisine de l'ain et du jura avec moi

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bien que originaire d'oyonnax dans l'ain:
J'habite un petit village nommé saint sauvant en charente
maritime.
A mi-chemin entre saintes et cognac,




le pineau des charentes


il existe deux types de pineau des Charentes :

- Blanc, qui est
produit à partir de raisins blancs comme le St. Emilion, la Folle
Blanche, et le Colombar.
- Rouge, qui est produit avec des raisins
de Malbec, de Merlot Rouge, de Cabernet Franc et de Cabernet Sauvignon.



Mouclade du Pays d'Aunis
en crème safranée pour 6 personnes :


Ingredients

2,5 g
de moules de Bouchot nettoyées
40 cl de vin blanc sec
30 cl de
crème liquide+10cls (pour l'infusion des pistils)
10 pistils
(stigmates) de safran
3 échalotes ciselées(hachées finement)
un
peu de persil plat juste coupé grossièrement
sel (peu) et poivre du
moulin



Progression :
1) Dans
une casserole assez haute, mettez vos échalotes ciselées, votre vin
blanc le persil, le sel le poivre et la crème laissez cuire 5mns puis
ajoutez les moules.
2) Lorsque toutes les moules seront ouvertes
retirez votre marmite du feu.
3) A l'aide d'une écumoire retirez les
moules et mettez les sur un plat à part puis remettre la cuisson passée
au chinois a réduire au 2/3 et ajoutez la crème safranée.
4) Dans un
joli plat rond, installez vos moules en éventail en ne gardant que la
coquille tenant la moule, puis versez la crème safranée brûlante sur vos
moules ouvertes.

Un joli plat convivial, original, facile à
faire et vraiment délicieux.

le pays d'Aunis est situé prés de La
Rochelle cet endroit produit des moules de bouchot exceptionnelles tant
par leur goût que par leur densité de chair dans de si petite coquilles



L'Huître Marenne d'Oléron, également appelée "Reine
des Côtes de France" dans les grands restaurants parisiens, est un
véritable délice pour tout amateur de fruits de mer. Aujourd'hui connue
dans le monde entier, elle est produite selon des critères stricts et
respectant les principes d'élevages transmis de génération en génération
par des ostréiculteurs amoureux de leur métier, véritables artisans de
nos côtes.

A l'origine, l'Huître plate ou ronde était la seule
variété du bassin. La portugaise, puis la japonaise, deux Huîtres
creuses, sont progressivement venues s'ajouter à la variété originelle.
La ponte a lieu en été et trois à quatre années sont nécessaires au
naissain (jeune huître) pour devenir un produit commercialisable. On
distingue aujourd'hui 4 appellations différentes : la Fine de Claires
qui effectue un séjour de plusieurs semaines en bassin est une huître
peu charnue à la saveur marine bien affirmée, la Fine de Claires Label
Rouge qui séjourne 1 mois en bassin avec au maximum 20 huîtres au m2 a
une quantité de chair normée et une forme ronde et coffrée, la Spéciale
de Claires qui est présélectionnée pour sa forme ronde et régulière et
son épaisseur a une chair plus ferme et une saveur fine et équilibrée,
enfin la Pousse de Claires qui est élevée en très faible densité (2 à 5
par m2) séjourne en bassin 4 à 8 mois et présente un taux de chair
élevée, une fermeté croquante et une saveur iodée très prononcée. Le
plaisir de déguster une douzaine d'Huîtres Marenne d'Oléron n'a d'égal
que la qualité de leur production.

célebritées.

Joseph-Ignace
Guillotin
est né à Saintes le 28 mai 1738.
Etre
considéré comme l’inventeur d’un mécanisme aussi meurtrier auquel on
donne votre nom : une réputation lourde à porter pour un médecin qui
avait - semble-t-il - un but humanitaire et égalitaire.
Inventeur,
non, mais promoteur
Guillotin est décédé (de mort naturelle), le 26
mars 1814 à Paris.


Nous avons egalement un potier d'art,son blog est a
voir ici:
http://aadelheim.com/default.aspx

André
Adelheim
est un artiste dans l'âme,son travail
contemporain est vraiment a voir,vous serez tous chez lui et charmé par son art.


prefecture
La Rochelle voila pour ma region j'espere que la
ballade vous a plu a bientôt.

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tu présente tellement bien ta région que cela donne envie de faire ses valises tout de suite et de démenager. Belle région en tout cas !!!!

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j'aime beaucoup en effet, mais parfois les sapins et les montagnes me manque,la charente c'est plutot le plat pays

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Il est vrai que par chez moi , nous avons la chance d'avoir un décor varié tout autour de l'Ain (plaine de Bresse - les étangs, les vallées , superbes !) , le Jura (les forêts), la Haute-Savoie (la montagne) etc, etc ....

... je ne suis pas chauvine

il me manque quand même la mer !

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