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Les chats chez les Grecs & les Romains, antiquité et Jules César

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"Le chat n'est animal que sur le plan technique, sachant qu'il est divin."
Robert Lynd (1879-1949)

Chez les Grecs, à l'époque d'Hérodote, ce sont les serpents et les furets qui protègent les récoltes de blé. Les Grecs n'ont pas besoin de chats. Ce n'est que vers la fin du 1er siècle après JC que le chat connaît une certaine popularité en Grèce, suite à l'invasion romaine.

Les premiers chats domestiques arrivèrent en Europe par voie maritime sur les navires phéniciens aux environs de 1600 avt JC. Les possesseurs de chats étaient alors quelques riches citoyens de Grèce, de Crête et d'Italie.

Les Grecs n'ont jamais donné aux chats la place que ceux-ci occupaient en Egypte. Les petits félins étaient parfois choisis comme animaux de compagnie, et on en appréciait l'utilité, mais le chien était plus populaire. Il semble que le chat était considéré comme un cadeau de prix venu d'Egypte. Les Grecs l'appelèrent d'abord "ailouros" ("qui remue la queue") puis "katoikidios" ("domestique"). Progressivement, le chat su se faire apprécier. Esope l'associe à la beauté et à l'Amour et par extension, à la forme féminine.

PLUTARQUE

Les écrits de Plutarque ont beaucoup influencé les écrivains européens, notamment les anglais (Shakespeare) et les français (Montaigne, La Boétie, Rabelais, Rousseau), qui se sont particulièrement inspirés de ses oeuvres morales. Voilà comment Plutarque parle du chat dans une de ces oeuvres :

"Le chat symbolise la lune, à cause du pelage tacheté, de l'activité nocturne et de la fécondité de cet animal : on dit qu'il met au monde d'abord un petit, puis deux, trois, quatre, cinq et qu'il en a ainsi un de plus chaque fois, jusqu'à sept, si bien qu'en tout, il mettrait au monde vingt-huit petits, autant qu'il y a de jours dans une lunaison. Cela n'est peut-être qu'une fable : mais la pupille de l'oeil du chat semble bien s'arrondir et se dilater à la pleine lune, rétrécir et se contracter pendant le décours de cet astre."

"Isis et Osiris", Oeuvres morales
Tome V, 2è partie, Les belles Lettres, traduit par C. Froidefond, 1993.


Les Romains, qui cotoyaient les Egyptiens, étaient par contre impressionnés par le chat. Apprécié là encore pour sa beauté et son indépendance symbolisant la liberté, le chat est associé à Diane chasseresse, dont le culte fut assimilé à celui de Bastet, la déesse chatte d'Egypte.


"Diane de Versailles" - statue d'Artémis(équivalent Grec de Diane).
Copie romaine d'époque impériale (Ie - IIè siècle de notre ère) d'un original Grec en bronze attribué au sculpteur athénien Léocharès (IVè siècle av JC). Louvres, Paris - Photo : Jastrow (2005)


Au départ, seules les familles romaines les plus riches possédaient des chats, puis l'usage d'avoir un chat se répandit dans tout l'empire et dans toutes les couches de la population.

Le chat était l'un des compagnons les plus appréciés des soldats romains, qui les emmenaient partout avec eux tout au long des conquêtes impériales. Certaines légions romaines arboraient son effigie sur leur bannière. Les soldats rentrant en permission offraient fréquemment un chat à leur famille.

Tandis que l'empire romain s'étendait, le chat a investi le nord de l'Europe. Il est apparu en France au 1er siècle après JC, apporté par les romains. A la fin du Ve siècle après JC, le chat domestique est bien implanté dans toute l'Europe.


Cette carte montre l'étendue de l'empire romain


Jules César détestait les chats, et ne supportait pas leur présence. Il semble qu'il les craignait.



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