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Carolynlb

le calicivirus félin

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Les calicivirus félins sont des agents pathogènes particuliers à plus d'un titre. Ils présentent une capacité de mutation qui conduit à des souches différentes et donc à des formes cliniques variées. Ils constituent l'une des causes coryza du chat, mais peuvent également provoquer des pneumonies, des arthrites, des atteintes neurologiques, des avortements et une forme virulente mortelle. Ils sont aussi incriminés la gingivo-stomatite chronique. Après infection, le virus peut rester en sommeil dans l'organisme ce qui entretient sa persistance, en particulier dans les collectivités. En l'absence de traitement spécifique, la thérapie repose sur l'utilisation d'antibiotiques luttant contre les surinfections et sur l'administration d'anti-inflammatoires pour améliorer le confort du malade.

Epidémiologie
Malgré l'isolement possible de souches proches chez le chien, le chat doit être considéré comme le réservoir du Calicivirus félin. Ce rôle de réservoir est favorisé par la fréquence élevée de portage chronique y compris chez les animaux vaccinés.
Le virus est principalement excrété par la salive et les sécrétions nasales et oculaires. Les urines et les fèces peuvent aussi être contaminantes.
Le mode de transmission classique du calicivirus est un contact direct, de nez à nez. Cependant, comme le virus peut persister dans l'environnement, une transmission indirecte est possible par l'intermédiaire des locaux, du matériel (gamelles...) et des personnes manipulant les animaux.

Pathogénie
La période d'incubation est variable et semble dépendre des souches de calicivirus. Elle est en général de 3 à 4 jours mais peut atteindre 15 jours.
Après contamination nez-bouche, une première atteinte virale a lieu au niveau des amygdales, du pharynx et des voies respiratoires supérieures (conjonctivite, nez qui coule, ulcères).Mais le virus peut être aussi isolé dans des tissus variés (poumons, reins, articulations, cervelet...).Les ulcérations sont liées à son action nécrotique.
Selon la souche virale, l'infection peut demeurer inapparente ou provoquer une maladie plus ou moins grave. Des mutants hypervirulents capables de provoquer une maladie systémique grave ont été isolés.

Après infection, les chats peuvent excréter le virus pendant 4 à 10 semaines. Une partie d'entre eux (15-20%) deviennent porteurs asymptomatiques, le virus continuant à se multiplier dans l'épithélium des amygdales. Ces porteurs chroniques peuvent excréter le virus durant toute leur vie.
L'infection d'une colonie de chats peut ainsi favoriser la diversité antigénique et même parfois l'apparition de nouvelles souches plus agressives.

Signes cliniques
L'infection peut être inapparente ou induire divers syndromes d'évolution aiguë ou chronique. La maladie est plus grave chez les chatons.

Syndrome coryza
Le calicivirus félin est incriminé dans au moins 40% des cas de coryza. Dans sa forme aiguë, la maladie débute par une fièvre éventuellement associée à une anorexie et de l'abattement, à l'inflammation des voies respiratoires supérieures, à des ulcérations pharyngées et nasales, de même qu'une gingivite, peuvent compléter le tableau clinique. Certains chatons peuvent enfin présenter une diarrhée.
Les lésions cicatrisent habituellement en une quinzaine de jours.

Pneumonie
Certaines souches hyper virulentes peuvent provoquer une pneumonie aiguë souvent mortelle.

Boiterie
Le calicivirus peut être isolé du liquide articulaire chez des chatons souffrant d'arthrite à la suite d'une infection aiguë.

Gingivo-stomatite chronique
Une gingivo-stomatite chronique caractérisée par le développement d'ulcères est fréquemment associée à l'infection persistante des animaux. Il semblerait que le calicivirus ne soit pas seul responsable mais il est néanmoins isolé dans plus de 90% de ces cas. Parmi les éléments favorisants sont aussi citées les affections du système immunitaire, comme par exemple les infections concomitantes par le virus leucémogène félin ou celui de l'immunodéficience féline. Bartonella henselae, l'agent de la maladie des griffes du chat, pourrait aussi avoir sa part de responsabilité. Des anomalies systémiques, comme de l'urémie ou du diabète sucré peuvent également être associées.
La douleur intense empêche le chat de s'alimenter et de se toiletter correctement. Il sera donc amaigri, avec un pelage sale, de l'halitose et parfois des saignements buccaux spontanés. Les ulcères sont essentiellement localisés aux arcs palatoglosses. De la gingivite, des résorptions et de la mobilité dentaires sont également observées.


cavité buccale inflammatoire

Autres formes
Le calicivirus félin a été incriminé sporadiquement dans des cas de gastroentérite chronique, d'encéphalite et d'avortement.

Lésions
Les lésions sont directement liées aux formes cliniques observées. Dans la grande majorité (coryza), il s'agit d'ulcères dans la cavité buccale, sur la langue et le palais, qui peuvent saigner spontanément

Diagnostic clinique
Seules les formes de coryza associées à des ulcères buccaux sont assez caractéristiques de l'infection par le calicivirus félin. Les autres formes nécessitent un recours au diagnostic expérimental.
Examens complémentaires au cabinet
Il n'y a pas pour l'instant de kit de diagnostic rapide pour la calicivirose féline. Dans le cas du complexe gingivite-stomatite chronique félin, la radiographie permet de mettre en évidence la lyse osseuse et dentaire.

Diagnostic de laboratoire
Seuls des prélèvements effectués par les vétérinaires et analysés en laboratoire permettent de diagnostiquer la présence du calicivirus chez un chat malade. Le virus est détectable dès 24 heures après l'infection et peut persister plus d'un mois.
Enfin, la mise en évidence d'un calicivirus lors d'une gingivo-stomatite chronique ne doit pas faire oublier l'aspect multifactoriel de ce syndrome. II est indispensable d'effectuer une recherche systématique de FIV et/ou FeLV chez ces chats.

Traitement
Vu la contagiosité des calicivirus, tout chat présentant des signes cliniques évocateurs doit impérativement être isolé.
La radiographie permet d'évaluer le degré de résorption osseuse et dentaire dans le cadre du complexe gingivite-stomatite chronique félin. Les exérèses dentaires font partie du traitement de cette affection.
Lorsque les symptômes sont graves, en particulier chez le chaton, la priorité est donnée aux soins intensifs. Ils visent à réhydrater et alimenter l'animal. Les aliments proposés doivent être appétant et faciles à avaler (privilégier les aliments liquides hyperprotéiques tels que Fortol).
L'antibiothérapie destinée à limiter les surinfections bactériennes. Les inhalations en cage d'aérosolthérapie
Si des traitements par voie générale sont administrés, il faut privilégier la voie injectable. A défaut, l'utilisation de formes liquides est préférable aux comprimés ou gélules.
II est très important de prendre en compte la douleur subie par les chats atteints. L'utilisation de corticoïdes est controversée car elle peut aggraver le déficit immunitaire du chat. Ils semblent cependant contrôler mieux ce type de douleur que les anti-inflammatoires.

Les antiviraux (interférons) sont décevants. Les données sur l'utilisation de l'interferon ne permettent pas de conclure, à l'heure actuelle, sur son utilité dans ce contexte.

Prévention :Mesures hygiéniques
Eviter la contamination d'une colonie indemne implique une quarantaine associée à un contrôle strict des chats qui y sont introduits.
Dans tous les cas, aucun contact (direct ou indirect) ne doit être autorisé entre un individu porteur et les chatons âgés de moins de 3 mois. Les chattes gestantes doivent être isolées du reste de la collectivité 3-4 semaines avant la date du terme.
La désinfection, après nettoyage, se fait à l'Eau de javel.

Vaccination
La vaccination contre la calicivirose féline est réalisable à l'aide de vaccins à virus inactivés ou à virus atténués, elle peut être utile pour prévenir la maladie aiguë ou réduire les signes cliniques, elle n'empêche ni l'infection des chats, ni l'excrétion virale, ni l'installation d'une infection chronique.
Des échecs vaccinaux peuvent être consécutifs à l'infection des chats par un variant éloigné d'un point de vue antigénique de la souche vaccinale utilisée. La valence calicivirus fait partie des 3 valences recommandées dans les protocoles de vaccination féline, quelle que soit l'épidémiologie, et qui sont la calicivirose, l'herpès virose et la panleucopénie.

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Qu’est-ce que l’infection des voies respiratoires
supérieures par le calicivirus félin ?
Cette infection est due à des calicivirus félins (FCV) pathogènes et extrêmement
contagieux du tractus respiratoire supérieur, largement répandus parmi
les félidés, et particulièrement prévalents dans les collectivités félines
en particulier lorsque le nombre d’animaux est important.
Les FCV sont extrêmement variables et en constante mutation : il en existe
de nombreuses souches. On observe donc une grande variation
de la virulence, de l’antigénicité et de l’immunité induite.
Des infections simultanées par l’herpèsvirus (FHV), les chlamydies
et/ou les bordetelles sont fréquentes.
Des formes systémiques plus graves d’infection par le FCV (causant
la calicivirose féline systémique virulente) ont été récemment observées.
Infection
Les chats malades, infectés récemment ou porteurs du virus excrètent
le FCV dans les sécrétions oronasales et conjonctivales.
L’infection se propage principalement par contact direct, mais la transmission
indirecte est courante car le virus peut demeurer infectieux jusqu’à un mois
sur des surfaces sèches.
Signes cliniques
Ils dépendent à la fois de la virulence du variant de FCV impliqué et de l’âge du chat.
Ulcères buccaux, symptômes évoquant une infection des voies respiratoires
supérieures et une forte fièvre. Une boiterie (arthrite) transitoire peut
également être observée.
Pneumonie, en particulier chez les jeunes chatons.
On peut mettre en évidence le FCV chez la plupart des chats souffrant
d’une stomatite ou d’une gingivite chronique.
Les chats atteints de la forme systémique virulente présentent des signes
variables : fièvre, oedème cutané, lésions ulcératives de la tête et des membres,
ictère. La mortalité est élevée (jusqu’à 67 %) et la maladie est plus sévère
chez les chats adultes.
Diagnostic
L’ARN du FCV peut être détecté par RT-PCR dans des écouvillons
conjonctivaux et buccaux, le sang, sur des frottis cutanés ou dans le tissu
pulmonaire. Toutefois, la variabilité du virus peut aboutir à des faux négatifs.
Les résultats RT-PCR positifs doivent être interprétés avec prudence
car ils peuvent être dus à un taux faible d’excrétion par un porteur chronique.
L’isolement du virus est moins sensible que l’analyse RT-PCR mais il indique
la présence d’un virus vivant. Les prélèvements conjonctivaux doivent être
réalisés avant l’application de fluorescéine ou de rose Bengale.
Les tests sérologiques ne sont pas recommandés puisqu’ils ne permettent
pas de distinguer entre anticorps d’origine infectieuse ou vaccinale.
Le diagnostic de « calicivirose féline systémique virulente » est basé
sur l’observation des signes cliniques, l’extrême contagiosité et les taux
de mortalité élevés, associés à l’isolement d’une souche unique à partir
du sang de plusieurs chats atteints.
Prise en charge de la maladie
Un traitement de soutien comprenant la fluidothérapie ainsi qu’un suivi
vétérinaire sont essentiels.
Les chats anorexiques doivent être nourris avec un aliment bien mixé,
hautement appétent et réchauffé si nécessaire.
Les médicaments mucolytiques (par exemple : bromhexine) ou la nébulisation
à l’aide d’une solution saline peuvent soulager l’animal.
Des antibiotiques à large spectre doivent être administrés afin d’éviter
toute infection bactérienne secondaire.
Les FCV peuvent persister dans l’environnement pendant à peu près un mois
et résistent à beaucoup de désinfectants d’usage courant. L’hypochlorite
de sodium (eau de Javel à 5 % diluée selon un facteur de 1/32) est efficace.
Dans les refuges, les nouveaux chats doivent être mis en quarantaine
pendant 2 semaines ; dans les élevages infectés, les chattes en gestation
doivent être isolées avant la mise bas et la portée ne doit pas rentrer
en contact des autres animaux avant la vaccination.
Les chats asymptomatiques infectés par le FIV ou le FeLV peuvent
être vaccinés avec succès.
Une vaccination précoce doit être considérée pour les chatons issus
d’une mère ayant précédemment mis bas d’une portée infectée ou si le chat
présente un risque d’infection.
Si cette information ABCD vous a paru utile, parlez-en à un confrère. Pour télécharger les fiches maladies ABCD ou les directives complètes concernant la maladie, veuillez visiter notre site Internet : www.abcd-vets.org

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je suis contente de ne pas avoir de témoignage.

par contre, je trouve que certains vétos n'expliquent pas très bien à quoi servent les vaccins que l'on fait à nos chats. les miens ne m'ont jamais expliqué que ça n'empêchait pas l'apparition de la maladie.

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mon veto sont super car il m'explique tous très bien tous ce qu'ils font sur mes chats et chiens,ils n’hésitent pas a nous appeler a la maison et ils viennent une fois par ans a la chatterie pour un petit contrôle Good

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quand on est professionnel, je trouve que c'est indispensable d'avoir un véto avec qui on a plus l'impression de travailler en partenariat que l'impression d'être juste un client.

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Fuyu vient d'avoir un prélèvement pour savoir si c'est ce virus qui est la cause de ses aphtes à répétition...
Réponse lundi...

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Allergie alimentaire........
Je me pencherai sur la question quand j'aurai eu les résultats !
Parce que je ne sais plus quand exactement j'ai commencé les RC Maine Coon...

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Bonjour,
Il y a 5 ans, nous avons recueilli une minette avec un calicivirus. Il lui était impossible de se nourrir, de se laver... tant sa bouche était douloureuse. Nous avons réussi à la nourrir avec de la pâtée mousseline diluée dans l'eau et tamisée fin afin qu'elle puisse boire le mélange.

Nous avons réussi à la soigner avec le traitement suivant :
1 cure de "cuivre/or/argent" (disponible en pharmacie) à raison d'1 goutte par jour dans la pâtée le temps nécessaire. A présent, elle n'a plus de crise, se nourrit normalement, se lave... De temps en temps je fais 1 cure de 3 semaines.
Attention, elle se porte bien mais pour autant je suppose que le virus est toujours là et qu'elle reste contagieuse.
Gardez espoir !

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J'ai eu un chat en accueil qui souffrait du calicivirus.
Cela se manifestait pas des gingivites.

On a d'abord fait un traitement avec de la cortisone, des antibios et des sortes de patch à mettre directement sur les gencives.
Cela permettais d'espacer les "crises" et de le soulager.

Ce minou a eu la chance d'être adopté par des gens supers.
Il a d'abord au un traitement avec de l'interferon, si je ne me trompe pas.
Et puis il a été décidé de lui enlever les dents, solution qui s'avère efficace dans certains cas. (Mon véto n'était pas pour mais chaque véto a sa méthode).
Les deux dents principales ont été retiré, et depuis il n'a plus de gingivites, il remange de la nourriture dure avec lequel il avait du mal avant.
Il a encore plus la joie de vivre.

Les adoptants continuent avec un traitement préventif de phytothérapie.

Le calicivirus s'est comme endormie pour lui. Smile

Le problème je trouve c'est que le virus est mal connu, les traitements sont plus ou moins efficaces, chaque véto ne pensent pas pareil.
C'est dure de s'y retrouver et de faire le bon choix.




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je remonte le calicivus dont parles très bien Carolynlb

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