Chiens sans abri à l’heure des vacances

[frimousse13 0]

http://www.24heures.ch/vaud-regions/actu/chiens-abri-heure-vacances-2010-07-01

je vous ai mis le lien et un copier coller au cas ou le lien disparraît !

REFUGES | La fermeture du seul chenil privé entre Genève et Lausanne inquiète les propriétaires d’animaux et laisse 160 chiens sans lieu d’accueil.


GÉRALD BOSSHARD | Annette Pasche, avec ses deux chiens, «Shana» (la grande) et «Loukoum», devra trouver une autre solution de placement pour ses compagnons lors de ses prochaines vacances.

Laurence Arthur et Anetka Mühlemann | 02.07.2010 | 00:04

Une centaine de familles s’activent pour caser leur toutou et pouvoir partir en vacances le cœur léger. Le chenil de Ruyre à Luins, seule pension privée pour chiens entre Genève et Lausanne, a fermé. Criblée de dettes, la propriétaire, Christine Burgin, a dû vendre hier sa propriété aux enchères à l’Office des poursuites de Nyon.

Au-delà du drame personnel, la problématique saisonnière du placement des animaux domestiques a pris, soudainement, une ampleur inquiétante dans la région. Une situation qui se répercute dans tout le canton.

«Lors des vacances scolaires et des week-ends prolongés, mon chenil était bondé. Là, j’ai dû décommander toutes les réservations», se désole Christine Burgin. De quoi mettre dans l’embarras de nombreux propriétaires, au pire moment de l’année, lorsque la fréquentation des refuges explose.

Sur La Côte, on peut ainsi estimer à environ 160 le nombre de chiens qui se retrouveront désormais sur la touche cet été. «Nous avons été submergés d’appels de propriétaires paniqués et j’ai dû les renvoyer vers internet pour qu’ils trouvent des offres de dog-sitting», confirme Stathis Dimoulitsas, responsable du refuge SVPA de Nyon, qui est, pour la première fois, complètement plein. «Nous avons pris un maximum d’animaux, en comblant toutes les périodes disponibles, mais nous devons conserver quelques places libres afin de remplir notre mission d’accueil des animaux abandonnés.»

Propriétaires désespérés
Une situation qui désespère de nombreux amoureux des bêtes. A Saint-Cergue, Christian Couleru peine à trouver un autre refuge pour son berger d’Anatolie. «Le chenil de Ruyre était un lieu de garde proche de mon domicile, où ma chienne était accueillie avec affection depuis six ans. Maintenant, j’ignore ce que je vais faire. Ma chienne est âgée, le changement est une source d’insécurité. On m’a dit qu’il existe un refuge correct vers Vevey. Je vais aller voir…»

Annette Pasche, résidant à Gimel, avait également l’habitude de placer ses compagnons à quatre pattes dans le chenil aux portes closes. «Où laisser Shana et Loukoum? Je n’en ai aucune idée, justement. Je ne peux pas les confier à un privé: garder les chiens est un métier qui s’apprend. Quant à la SVPA, son rôle est d’accueillir les animaux abandonnés et non pas de faire du gardiennage!»

Risque d’abandon?
Les spécialistes craignent-ils une augmentation des abandons dans la région, un phénomène souvent fréquent dès la mi-juin? Pas vraiment. L’introduction du système de puce électronique obligatoire a nettement changé les comportements du public. «Ces dernières années, je ne me souviens pas d’avoir entendu parler de chiens abandonnés dans la nature», observe le vétérinaire cantonal, Jacques-Henry Penseyres.

Avec le marquage électronique, il est en effet maintenant devenu impossible de «perdre», l’air de rien, son fidèle compagnon au détour d’un chemin de campagne ou sur le bas-côté d’une route.

Selon Alain Zwygart, administrateur de la SVPA, le nombre de chiens déposés aurait d’ailleurs passé de 1400 en 2005 à seulement 1200 l’an dernier. Une amélioration qui rassure tous les amoureux des animaux.

Où laisser son animal pendant les vacances?

SOCIÉTÉ DE PROTECTION DES ANIMAUX
Pour un chien, cela coûte 22 à 28 francs par jour. Actuellement, le refuge de Nyon, avec ses quelques 70 places, est plein. A Saint-Légier, les 40 places sont réservées depuis mai. Et, à Lausanne, le refuge n’est dédié qu’aux bêtes abandonnées.

PENSIONS PRIVÉES
«A partir de 20 bêtes, leurs responsables doivent être titulaires d’un CFC de gardien d’animaux ou d’un titre équivalent», précise Jacques-Henry Penseyres, vétérinaire cantonal. Ces structures doivent être déclarées au canton, mais ne sont pas toujours contrôlées. «Mieux vaut se rendre sur place avant de leur confier un animal», précise Alain Zwygart, administrateur de la SVPA. Une trentaine de pensions privées sont agréées par son organisation, souvent complètes de mi-juillet à mi-août.

ÉLEVEURS
Beaucoup des 150 éleveurs présents dans le canton gardent les chiens de leurs bons clients. Prix: environ 25 francs par jour.

DOG ET CAT-SITTING
Faire nourrir son animal par un tiers coûte de 30 à 50 francs par jour. Le hic? N’importe qui peut faire du dog-sitting. «Une législation plus restrictive est en train d’être mise sur pied», rappelle Jacques-Henry Penseyres. «Pour les chiens, nous déconseillons cette solution, car les promener correctement semble difficile dans ce cadre», précise Alain Zwygart.

LAURENT GRABET

[Invité]

A cette époque de l'année ça devient encore pire les abandons avant les vacances moi ça me mets en

[Oasis111 0]

vi chaque année le même prob ça me fait hurler chaque fois,les gens sont archi pourris

[Invité]

surtout archi cons