Invité Posté(e) le 29 août 2009 Xavier P. doit avoir la phobie de l'uniforme. Il accueille les policiers par une rafale d'insultes et menace de leur envoyer ses chiens. Pas moins de treize en cage dans la maison...Tout commence par un anodin coup de fil d'une voisine. Elle se plaint du dérangement que lui causent les chiens de son voisin en ce début d'après-midi du 5 août. Pas certains d'être sur le coup du siècle, quatre policiers traînent la patte jusqu'à la rue de Madagascar, dans le quartier des Phalempins à Tourcoing. Une femme les reçoit et leur décrit en termes techniques les raisons profondes du malentendu : « C'est normal, c'est des chiens, ça aboie. » Sur ces entrefaites littéraires, son mari rentre de promenade avec ses deux malinois.Échange diplomatique La vue des quatre agents de police lui hérisse le poil : il déchire le PV pour tapage, réprimande son épouse pour avoir osé s'adresser à « des vermines » et menace de lancer ses chiens dans une chasse au poulet. Un gardien de la paix veut l'empêcher de rentrer chez lui : Xavier P. frappe dans le tas et touche une policière au visage. Puis il ressort de son domicile avec une barre de fer et n'est stoppé dans son élan rageur que par un jet de gaz lacrymogène.L'échange diplomatique n'est pas fini. Le prévenu retourne à l'intérieur. « Je vais chercher mon fusil. Je vais vous buter », lance-t-il. Il opte finalement pour une option plus discrète et reparaît à la fenêtre du premier avec un bidon de White Spirit en vociférant : « Je vais vous cramer la gueule ! » Après l'arrivée des renforts, le forcené va finir par se calmer et se rendre. À l'intérieur, les forces de l'ordre découvrent un véritable chenil sauvage : cinq malinois et des chiens de taille plus modeste, cinq pinschers d'origine allemande, deux bichons maltais et un Jack Russel. Tous enfermés dans des petites cages éparpillées dans la maison. À noter que sous le même toit vivent également cinq enfants.Léger handicap Dans le box, un barbu assez maigre aux yeux rentrés dans leurs orbites baragouine : « J'ai un numéro d'éleveur à la centrale canine. » « Un contrat de qualif ? » croit comprendre la présidente Pierru. Une activité que l'épouse du prévenu dit réprouver. Quant aux raisons de son emportement, le prévenu inscrit à la Cotorep reste abscons : « J'ai été opéré au bras. Je prends des médocs. Ça me rend nerveux. Et puis je suis allé aux urgences et ils voulaient pas me donner de cachets... » Xavier P. n'a pas de pedigree judiciaire : le procureur Jean-Claude Ravassac, qui s'étonne de ce « déchaînement de violences, pour une fois dans ce tribunal, sans lien avec l'alcool », ne requiert qu'une peine de prison avec sursis. La présidente Pierru approuve. Cinq mois avec sursis tombent.[right]NICOLAS CAMIER nordeclair.fr. [/right] Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
flona331 0 Posté(e) le 29 août 2009 voila un gars sympatique ....lol Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Djackson64 0 Posté(e) le 29 août 2009 5 mois de sursis.... hum humIl y a quand même un coup de poing à une policière et ces pauvres bêtes on en fait quoi ? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites