Invité Posté(e) le 31 octobre 2009 Comment est-ce possible ? Quandj'étais un chiot, je t'ai amusé avec mes cabrioles et t'ai fait rire.Tu m'as appelé ton enfant et, en dépit de plusieurs chaussures mâchéeset quelques oreillers assassinés, je suis devenu ton meilleur ami.Toutes les fois que j'étais méchant tu agitais ton doigt vers moi et medemandais "Comment est-ce possible ?", mais après on s'amusaitensemble.Mon éducation a pris un peu plus longtemps queprévu, parce que tu étais terriblement occupé, mais nous y avonstravaillé ensemble. Je me souviens de ces nuits où je fouinais dans lelit et écoutais tes confidences et rêves secrets, et je croyais que lavie ne pourrait pas être plus parfaite.Nous sommes alléspour de longues promenades et courses dans le parc, promenades devoiture, arrêts pour de la crème glacée (j'ai seulement eu le cornetparce que "la glace est mauvaise pour les chiens", comme tu disais), etje faisais de longues siestes au soleil en attendant que tu rentres àla maison.Progressivement, tu as commencé à passer plus detemps au travail et à te concentrer sur ta carrière, et plus de temps àchercher un compagnon humain. Je t'ai attendu patiemment, t'ai consoléaprès chaque déchirements de cour et déceptions, ne t'ai jamaisréprimandé au sujet de mauvaises décisions, et me suis ébattu avec joielors de tes retours au foyer.Et puis tu es tombé amoureux.Elle, maintenant ta femme, n'est pas une fana des chiens, mais je l'aiaccueillie dans notre maison, essayé de lui montrer de l'affection etlui ai obéi. J'étais heureux parce que tu étais heureux.Ensuiteles bébés humains sont arrivés et j'ai partagé votre excitation.J'étais fasciné par leur couleur rose, leur odeur, et je voulais lespouponner aussi. Seulement vous vous êtes inquiétés que je puisse lesblesser, et j'ai passé la plupart de mon temps banni dans une autrepièce ou dans une niche. Ô, comme je voulais les aimer, mais je suisdevenu un prisonnier de l'amour".Comme ils ont commencé àgrandir, je suis devenu leur ami. Ils se sont accrochés à ma fourrure,ils se sont levés sur leurs jambes branlantes, ont poussé leurs doigtsdans mes yeux, fouillé mes oreilles, m'ont donné des baisers sur lenez. J'aimais tout d'eux et leurs caresses - parce que les tiennesétaient maintenant si peu fréquentes - je les aurais défendus avec mavie si besoin était. J'allais dans leurs lits et écoutais leurs souciset rêves secrets, ensemble nous attendions le son de ta voiture dansl'allée.Il y eut un temps, quand les autres te demandaientsi tu avais un chien, tu leur montrais une photo de moi dans tonportefeuille et tu leur racontais des histoires à mon propos. Cesdernières années tu répondais juste " oui " et changeais de sujet. Jesuis passé du statut de "ton chien" à seulement "un chien", et vousvous êtes offensés de chaque dépense pour moi.Maintenant,vous avez une nouvelle occasion de carrière dans une autre ville, etvous allez déménager dans un appartement qui n'autorise pas d'animauxfamiliers. Tu as fait le bon choix pour ta "famille", mais il y eut untemps où j'étais ta seule famille.J'étais excité par lapromenade en voiture jusqu'à ce que nous arrivions au refuge pouranimaux. Cela sentait les chiens et chats, la peur, le désespoir. Tu asrempli la paperasserie et as dit : "Je sais que vous trouverez unebonne maison pour elle". Ils ont haussé les épaules et vous ont jeté unregard attristé. Ils comprennent la réalité qui fait face à un chienentre deux âges, même un avec "des papiers." Tu as dûforcer lesdoigts de ton fils pour les détacher de mon col et il a crié "Non, Papa! S'il te plaît, ne les laisse pas prendre mon chien !". Et je me suisinquiété pour lui. Quelles leçons lui avez-vous apprises à l'instant ausujet de l'amitié et de la loyauté, au sujet de l'amour et de laresponsabilité, et au sujet du respect pour toute vie ? Tu m'as donnéun "au revoir - caresse" sur la tête, as évité mes yeux, et as refuséde prendre mon collier avec vous.Après votre départ, lesdeux gentilles dames ont dit que vous saviez probablement au sujet devotre départ il y a de cela plusieurs mois et que vous n'aviez rienfait pour me trouver une autre bonne maison. Elles ont secoué la têteet ont dit : "Comment est-ce possible ?". Ils sont aussi attentifs ànous ici dans le refuge que leurs programmes chargés le leurpermettent. Ils nous nourrissent, bien sûr, mais j'ai perdu l'appétitil y a plusieurs jours. Au début, chaque fois que quelqu'un passaitprès de ma cage, je me dépêchais en espérant que c'était toi, que tuavais changé d'avis, que c'était juste un mauvais rêve... ou j'espéraistout au moins que ça soit quelqu'un quise soucie de moi et quipourrait me sauver. Quand je me suis rendu compte que je ne pourraispas rivaliser avec les autres chiots qui folâtraient pour attirerl'attention, je me suis retiré dans un coin de la cage et ai attendu.J'aientendu ses pas quand elle s'approchait de moi en fin de journée, etj'ai trottiné le long de l'allée jusqu'à une pièce séparée. Une pièceheureusement tranquille. Elle m'a placé sur la table et a frotté mesoreilles, et m'a dit de ne pas m'inquiéter. Mon coeur battaitd'appréhension à ce qui était à venir, mais il y avait aussi unsentiment de soulagement. Le "prisonnier de l'amour" avait survécu àtravers les jours. Comme c'est dans ma nature, je me suis plutôtinquiété pour elle. Le fardeau qu'elle porte pèse lourdement sur elle,et je le sais, de la même manière que je connaissais votre humeurchaque jour. Elle a placé une chaîne doucement autour de ma patte dedevant et une larme a roulé sur sa joue.J'ai léché sa mainde la même façon que je te consolais il y a tant d'années. Elle aglissé l'aiguille hypodermique habilement dans ma veine. Quand j'aisenti la piqûre et le liquide se répandre à travers mon corps, je mesuis assoupie, l'ai examinée de mes gentils yeux et ai murmuré :"Comment as-tu pu ?". Peut-être parce qu'elle comprenait mon langage,elle a dit " je suis si désolée." Elle m'a étreint, et m'a expliquéprécipitamment que c'était son travail de s'assurer que j'allais à unemeilleure place où je ne serais pas ignorée ou abusée ou abandonnée, oùj'aurais à pourvoir moi-même à mes besoins, une place remplie d'amouret de lumière très différent de cet endroit. Et avec mes dernièresforces, j'ai essayé de me transporter jusqu'à elle et lui expliqueravec un coup sourd de ma queue que mon " Comment as-tu pu ?" n' étaitpas dirigé contre elle. C'était à toi, Mon Maître Bien-aimé, que jepensais.Je penserai à toi et t'attendrai à jamais.Puisse tout le monde dans ta vie continuer à te montrer autant deloyauté.Jim Willis (2001)**** Note de l'auteur ****Si"Comment est-ce possible ?" a mis des larmes dans vos yeux en le lisantcomme cela me l'a fait alors que je l'écrivais, c'est parce que c'estl'histoire de millions d'animaux familiers qui meurent chaque annéedans des chenils Français, américains et canadiens.La décisiond'ajouter un animal familier à la famille est une importante décisionpour la vie, que les animaux méritent notre amour et nos soins, que larecherche d'une autre maison appropriée pour votre animal est votreresponsabilité et que toute vie est précieuse. S'il vous plaît, faitesvotre part pour arrêter le meurtre d'animaux, et encouragez lescampagnes pour prévenir que des animaux soient non désirés.l'Auteur: Jim Willis a mediter pour tous ceux qui ont abandonné un animal un jour. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Gloomy 0 Posté(e) le 31 octobre 2009 c'est très touchant comme histoire et hélas si vrai =/ Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
kiki26 0 Posté(e) le 31 octobre 2009 moi rien que de lire ce texte sa me fais mal au tripe Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Askatasuna 0 Posté(e) le 1 novembre 2009 je n'ai pas lu jusqu'à la fin....suis trop sensible.... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
marybzh 0 Posté(e) le 1 décembre 2009 il fous trop les boules ce texte mais il reflete tellement la réalité... ces pauves animaux seront tjs victimes de la betise humaine il y a un auteur, poéte, (me rapl plus exactement) qui disait: plus je connais les hommes , plus j'aime mon chien! et bien moi c'est pareil Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
latouriste 0 Posté(e) le 10 janvier 2010 Je connais déjà ce texte et je pleure à chaque fois, je n'arrive pas à aller au bout. Les humains me déçoivent beaucoup Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Circa 0 Posté(e) le 10 janvier 2010 ça me rend trop triste ce genre de témoignage de chien abandonné! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
coyotte67 0 Posté(e) le 10 janvier 2010 En lisant ce texte j'en avais les larmes aux yeux... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
kiki26 0 Posté(e) le 10 janvier 2010 moi je ne peu pas lire celaexcuser moi!!!!!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
coyotte67 0 Posté(e) le 10 janvier 2010 On t'excuse car c'est vrai que c'est un texte poignant !! dur à lire jusqu'au bout .. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité EROS16 Posté(e) le 3 avril 2010 Nous sommes nouveaux sur le site, en lisant juste les premières phrases je connaissais déjà la sute!!!Trop de tristesse, je l'ai lu entier et pas sans larmes, je trouve çà ignoble de se "débarasser" de son animal parce qu'il gène ou qu'il soit un peu vieux!!! D'avoir peur pour ses enfants je le conçoit mais vous voyez j'ai une fille de 6 ans et demi et nous avons en tout 9 chiens 2 de ville comme je m'amuse à dire et 7 autres de campagnes nous la vie sans animaux c impossible !!! En lisant les dernières phrases cela m'a fait penser à ma boxer de 10 ans que nous avons du emmener chez notre véto pour lui faire une injection on ne voulait plus la faire souffrir nous l'avons accompagné jusqu'au bout !!!! Et nous avons pleurés comme des enfants... Nous y repensons encore .. Vous comprendrez que ce texte me touche énormément. Je ne comprendrais jamais les humains!!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
annelaure 0 Posté(e) le 26 janvier 2012 tres beau texte ! un chien n est pas un amusement ou une distraction mais comme un membre de la famille ! grrr ! d ailleurs je suis a la recherche d une ptite bouli et quand on cherche sur les ptites annonces c dans les "loisirs" les animaux n importe quoi ! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
LilyDiego1 0 Posté(e) le 27 janvier 2012 Heureusement que nos boules sur notre site seront protégées par tout notre amour et notre fidélité.Mes chiens mes amours JAMAIS je ne vous abandonnerais Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Cecile et Ferdinand 0 Posté(e) le 1 février 2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
mana18 0 Posté(e) le 10 février 2012 un animal c'est comme un enfant on decide d'en avoir et on les asssume jusque au bout dans les bons comme les mauvais moments!! sensibilisons les gens a ne pas faire n'importe quoi tellement d'animaux se retrouve seul et malheureux sans comprendre ce qu'il ont fait!!! car il ne font jamais rien!!! Ha si pardon... ils sont toujours present aimant, calinants au quotidient les personnes qu'ils aiment.Si ca c'est mal et bien n'accuillez pas d'animaux chez vous! partagons avec eux cex beaux moment et montrons leur a quel point nous les aimons qu'ils vivent heureux car en retour c'est que du bonheur! ce texte est trop dure mais tellement vrai! comment peut on dormir tranquil aprés avoir fait de tel chose. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
jenny8733 0 Posté(e) le 14 février 2012 Très triste ce texte, malheureusement il y a encore beaucoup trop de gens qui ne comprennent pas qu'un animal n'est pas un jouet... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites