Rage

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L’affaire de la rage animale prend de l’ampleur. Trois chiens ont péri depuis le 12 novembre dernier, et les autorités sanitaires craignent une propagation de la maladie, gravissime pour l’homme. Le cas initial – un chien nommé Gamin – est mort le 12 novembre dernier à Auch (Gers) mais il résidait à Montestruc (Gers). Le deuxième, Youpi, est mort à Grandpuits (Seine-et-Marne) le 5 janvier 2008. Enfin le dernier cas en date, Cracotte, a été euthanasié le 19 février dernier à Grandpuits, et il y a de grandes chances qu’il ait été contaminé par Youpi. Etant donné la dispersion des cas constatés, la liste des personnes et des chiens potentiellement condamnés est longue.

Un travail de longue haleine

Les autorités sanitaires ont du pain sur la planche. Pour l’instant, aucun cas humain n’a été recensé parmi les 177 personnes ayant pu être en contact avec Cracotte, Youpi ou Gamin. Mais il reste à identifier les personnes ayant voyagé sur le trajet Paris-Lisieux, dans lequel se trouvait le chien Youpi. Les personnes susceptibles de l’avoir rencontré dans ce train sont priées de se faire connaître en appelant le numéro vert 0.800.130.000. Au total 152 personnes ont été vaccinées dans l’entourage des trois chiens. Par ailleurs, 13 chiens ont été placés sous surveillance en raison de leur contact possible avec Cracotte. Enfin, 953 appels ont été reçus par le numéro vert Info’Rage, qui a permis d’orienter les malades potentiels vers des centres antirabiques.

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Rage animale - Maintien de la vigilance D’après le ministère de la santé, 177 personnes ont été prises en charge suite à l’enquête sanitaire ouverte après la découverte d’un cas de rage animale le 26 février en Seine et Marne. A ce jour, 152 personnes ont été vaccinées, dont les propriétaires et les proches des trois chiens, la totalité des enfants de l’école primaire de Grandpuits (Seine et Marne) et les vétérinaires qui avaient soigné les chiens.
La situation apparaît être maintenant sous contrôle, mais le ministère maintient le système de vigilance et indique : : « Malgré les résultats plutôt favorables des analyses réalisées sur des animaux ayant été ou ayant pu être en contact avec les trois chiens, les autorités sanitaires et vétérinaires maintiennent leur vigilance et leur mobilisation ».
Les analyses réalisées sur des animaux ayant été ou ayant pu être en contact avec les trois chiens (à savoir : un chat, six chiens ainsi qu’une chienne trouvée morte en janvier dernier) sont toutes favorables et aucun virus de la rage n’a été trouvé dans les prélèvements analysés.
Le ministère précisant qu’« il reste à identifier les personnes ayant voyagé en train sur le trajet Paris – Lisieux le 15 décembre et Lisieux - Paris le 17 décembre » (un des trois chiens, un croisé labrador noir ayant effectué ces trajets avec sa propriétaire).

[claudie 0]

L'histoire ne dit pas d'où il venait ces chiens