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mary-toutou

Canada - Achat d'un animal : savoir confronter l'aspect émotif à la réalité

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Plusieurs personnes choisiront de débuter l'année 2009 en compagnie d'un nouvel ami, canin ou félin, selon les préférences et les besoins du maître. Cependant, avant de repartir à la maison avec un nouveau petit compagnon, il y a plusieurs facteurs à considérer. Le directeur de la Société protectrice des animaux de Drummondville (SPAD), Philippe Labonté, en sait quelque chose.
«L'achat d'un animal, c'est émotif, fait ressortir d'emblée le spécialiste. C'est un coup de cœur. Souvent, les gens voient le visage de l'animal et disent "Oh, qu'il est mignon! C'est lui que nous voulons!" De notre côté, sans vouloir être rabat-joie, nous nous faisons un devoir de faire ressortir la réalité. Par exemple, nous parlons des frais engendrés par l'adoption d'un animal ou des particularités de la race de l'animal convoité.»

Ainsi, si certains chiens ont un grand besoin d'espace et d'exercice, d'autres évolueront mieux dans un milieu calme sans avoir de besoins précis en dehors de la nourriture et des bons soins donnés par le maître. De toute évidence, le consommateur a tout avantage à demeurer vigilant à cet égard.

«Idéalement, il faut que l'animal coïncide avec le style de vie de la personne. Une personne calme risque d'être bien malheureuse avec un animal qui court tout le temps et qui a besoin de jouer. Par contre, une jeune famille sera en mesure d'apprécier ces caractéristiques, a fait valoir M. Labonté. Du côté des frais, il faut savoir que la première année d'adoption coûte plus cher que les suivantes en raison des opérations (stérilisation, vermifuges, vaccins, retrait des griffes) et de l'achat d'équipement (niche, panier de repos, cage, etc.).»
Cadeau empoisonné
Au dire de Philippe Labonté, une des pires choses à faire est d'acquérir un animal dans le but de l'offrir en cadeau.
«Même si l'intention de départ est bonne, ce n'est pas la meilleure chose à faire. C'est beaucoup mieux d'amener la personne sur place et de lui laisser le soin de choisir elle-même son animal. Cela évitera un "retour" à la SPAD», assure le directeur général de l'organisme.

D'autre part, il y a les modes qui sont souvent créées par les films pour enfants. Une race peut devenir alors excessivement populaire du jour au lendemain. Par exemple, les poissons-clowns sont devenus soudainement très prisés à la suite de l'énorme succès remporté par le très beau film d'animation «Nemo». Et cette réalité ne date pas d'hier. Les plus vieux se souviendront de «Benji» et de «Lassie».

«Il faut faire très attention avec ces modes, prévient Philippe Labonté. Encore ici, les particularités de la race de l'animal en vedette ne coïncideront pas forcément avec les besoins de son nouveau maître sous prétexte que ce dernier veut "un animal pareil comme celui dans le film".
Raisons des échecs
Dans certains cas, l'achat ou l'adoption d'un animal résulte en un échec. Dans plusieurs cas, cela signifie un aller simple pour la SPAD. Outre les dossiers d'animaux errants, la raison (de loin la plus importante) qui fait en sorte que des personnes amènent leur animal à la SPAD est le manque de temps.
«Les gens croient qu'ils auront suffisamment de temps à consacrer à leur animal, mais au quotidien, ils constatent qu'il en va autrement», a fait savoir M. Labonté.

Il faut savoir que 65 % à 70 % des chats qui entrent dans les locaux de la SPAD sont euthanasiés. Chez les chiens ce pourcentage est de 45 % à 50 %. Ces chiffres incluent les demandes d'euthanasie formulées par les maîtres. Les autres animaux deviennent disponibles pour l'adoption.

«Les animaux doivent satisfaire certains critères pour devenir éligibles à l'adoption. L'état de santé et le comportement sont les deux principaux critères observés. Nous ne souhaitons pas que quelqu'un adopte un animal malade ou ayant un trouble d'agressivité», assure le dg de la SPAD.
Prolifération
Au chapitre de la prolifération, les chats présentent des statistiques pour le moins impressionnantes. Ainsi, en seulement sept années, un simple couple de chats générera environ 20 000 bêtes.
«La stérilisation évite bien des problèmes, a tenu à préciser Philippe Labonté. Il arrive que nous devions nous rendre chez des gens en raison de plaintes formulées pour des chats ou des chiens errants. J'ai déjà entendu des gens surpris de constater que leur chienne était enceinte alors que cette dernière passait ses grandes journées dans la cour attachée à un poteau. Il faut être conséquent.»
«Les frais annuels moyens pour un chien de taille moyenne sont de l'ordre de 700 à 800 $ (nourriture, vaccins, soins, etc.)»

Photo : Le directeur général de la Société protectrice des animaux de Drummondville, Philippe Labonté, en compagnie de Zoé, la mascotte de l'organisme.
Source : http://www.journalexpress.ca/a et http://journalduchien.com

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Je le lirai plus tard mais il semble interressant. Merci Mary.

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