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Chien, Chat - Fourrure : derrière le culte de l’élégance, le sacrifice animal
Aujourd’hui, mercredi 30 septembre, s’ouvre à Paris la semaine de la mode ou « Fashion Week ». Or, si celle-ci reste le rendez-vous inconditionnel des adeptes de la haute couture, elle pourrait toutefois prendre une tournure différente cette année. En effet, la fondation Brigitte Bardot marquera également l’événement afin de manifester contre le recours à la fourrure, encore largement ancré de nos jours. Ainsi, du 30 septembre au 7 octobre 2009, trois véhicules aux couleurs de la campagne et arborant des slogans tels que « Fourrure, signe extérieur de cruauté » défileront, elles aussi, symboliquement sur le parvis de la gare de Lyon.

Loin d’être de l’histoire ancienne, la fourrure a connu une recrudescence au cours des dernières années au sein de l’univers de la mode. D’après l’association de protection animale One Voice, 50 millions d’animaux seraient sacrifiés chaque année (hors lapins) pour l’industrie de la mode. En 2007, le chiffre d’affaires de l’industrie de la fourrure a atteint 15 milliards de dollars. L’Europe est loin de faire figure d’exemple, 70 % de la fourrure d’élevage mondiale y étant produits. Si certains animaux sont piégés et tués directement dans la nature, généralement illégalement, la filière d’élevage dédiée au commerce de la fourrure fait appel à des procédés guère plus reluisants. Outre des conditions de détention et d’abattage faisant peu de cas du bien-être animal, celle-ci fait fi d’un réel manque de transparence quant à la provenance, voire la race même, des animaux.
En illustre la saisie effectuée en France chez quatre fourreurs en septembre 2006, lors de laquelle fut découverte une vingtaine de sacs contenant des peaux d’animaux interdits de commercialisation tels que le loup, le lynx, le puma mais également le chat et le chien. Ce cas, non isolé, reflète la pratique de certains fourreurs qui consiste, par exemple, à vendre de la fourrure de chien sous l’appellation « Loup de Corée » ou « Dogue de Chine ».

Cécile Cassier
Source : http://www.univers-nature.com/ et http://journalduchien.com

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