C'est parce qu'on les aime qu'on les stérilise....

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C'est parce qu'on les aime qu'on les stérilise

(Trois-Rivières) Bien des gens ne font pas stériliser leur animal de compagnie sous prétexte qu'ils souhaitent le voir vivre naturellement tous les aspects de sa vie, y compris sa vie sexuelle.
Or, qui dit vie sexuelle, dit reproduction incontrôlée, chiots et chatons abandonnés, errants, souvent blessés, parfois redevenus sauvages et donc difficilement adoptables. Et c'est sans compter qu'un animal non stérilisé marque son territoire... jusque dans votre salon et vos plantes et qu'il a tendance à se battre avec d'autres animaux pour marquer sa suprématie.

Photo: Ève Guillemette
La vétérinaire enseignante Josée Richard en compagnie de Brigitte Guay, enseignante et coordonnatrice du programme technique de santé animale au Collège Laflèche, lors de la clinique de stérilisation de la SPA Mauricie.





C'est pour rappeler tous ces faits que la Société protectrice des animaux de la Mauricie et le Collège Laflèche (programme de technique de santé animale) invitaient les médias à assister à une séance de stérilisation d'animaux.

Hier, c'était au tour de la mignonne mais timide cocker Belle, abandonnée avec toute sa portée il y a quelques semaines à la porte de la SPA. Ces chiots seront ses derniers. Lorsque le directeur Serge Marquis l'a découverte en entrant au travail, la chienne très apeurée et mal en point n'avait rien «d'un chien heureux ayant vécu sa vie naturellement.»


Bon an mal an, la SPA Mauricie reçoit 6000 animaux, des chats dans 72 % des cas. M. Marquis ajoute que cette année, on retrouve un nombre inhabituellement élevé de chatons abandonnés, signe que le message ne passe toujours pas chez les Mauriciens.

«C'est pourquoi la stérilisation est extrêmement importante. Une chatte et un chat non stérilisés peuvent au bout de 4 ans, produire 20 000 rejetons. Donc, la première chose à faire quand on a un chat, c'est de le faire stériliser.»

Beaucoup de ces animaux qu'on retourne sont aussi des chiots ou des chats achetés sur le coup d'une impulsion. Or, selon l'Institut de la statistique du Québec, un animal coûte en moyenne 600 $ à son propriétaire (nourriture, soins, vaccins, stérilisation (60 $ à 100 $), jouets, licence, etc) sans compter les frais d'une opération imprévue qui peuvent facilement atteindre 1000 $. Devant ces coûts, trop de personnes préfèrent abandonner leur animal.

«C'est évident que c'est un facteur d'abandon, admet M. Marquis, qui constate aussi que des propriétaires d'animaux ne leur font pas toujours une vraie place dans la famille et retournent leur chien ou leur chat comme ils retournent un objet quand il ne fait plus leur affaire.»

Actuellement, la SPA qui a une capacité de 140 animaux, héberge en ses murs entre 80 et 90 chats et entre 30 et 40 chiens.

«En plus, la période critique est en cours. Cette année, les beaux jours ont commencé très tôt et les abandons aussi, déplore M. Marquis. On trouve des boîtes de carton avec la maman et les chatons. Les déménagements s'en viennent aussi. Juin sera un gros mois ainsi que le début de juillet, suivis d'une accalmie en août. Et de nouveau, à l'arrivée du froid, des animaux qui vivaient surtout dehors, seront aussi abandonnés. On recevra environ 700 animaux par mois, ce qui est énorme!»

En conclusion, M. Marquis supplie les gens qui veulent avoir un animal de d'abord réfléchir aux ressources qu'ils peuvent y mettre et au temps qu'ils sont prêts à lui accorder.

Rappelons que grâce à la collaboration du Collège Laflèche et une ressource vétérinaire, 80 % des animaux adoptés à la SPA sont stérilisés. On vise 100 %.

Le président de la SPA, le conseiller Michel Bronsard, souligne par ailleurs que la SPA, qui est maintenant un organisme indépendant de la Ville, a plusieurs projets dans ses cartons, dont un agrandissement de ses locaux, un parc pour les chiens et leurs maîtres, un petit cimetière, un service de crémation et de nouveaux cours de niveaux collégial et secondaire. Un plan de développement élaboré sur plusieurs années est en cours. Le tout totaliserait plusieurs millions $.

Source : http://www.cyberpresse.ca/le-n(...)

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Ici, ils sont tous stérilisés , les gens s'engagent à le faire quand il prennent des chiots ou des chatons tres jeunes, faute de quoi une amande triple du prix de l'opération est appliqué, ou le chien ou chat est repris, une liste de vétos qui font crédit, leur aient donné et c'est contrôlé,! depuis l'interrogatoire serré et les contrôles,
mais de toute façons ce n'est pas encore gagnés même si les retours se font de moins en moins fréquents car la police vient ,quand il y a obstruction, la peur du gendarme ça marche