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La consanguinité

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DE BEAUX CHIENS, MAIS EN FORME ET EN BONNE SANTE ?

Les chiens de race dans une impasse, ou: à quoi éleveurs et responsables d'élevages doivent réfléchirent.

Dr Irène Stur



Résumé de l'exposé présenté à la rencontre VDH des éleveurs, contrôleurs d'élevage et responsables de registres

d'élevage le 29 octobre 1994





Si l'on retire le "mais" et le point d'interrogation du titre: De beaux chiens, mais en forme et en bonne santé ? la phrase qui subsiste ferait parfaitement l'affaire comme slogan publicitaire d'un élevage. Elle donnerait à l'acheteur potentiel d'un chien de race une image susceptible d'emporter sa décision. Malheureusement le "mais" et le point d'interrogation sont parfaitement légitimes. Dans l'état actuel de l'élevage des chiens de race aucun acheteur ne peut en effet obtenir la garantie que son animal sera effectivement sain et fort.



Pour l'essentiel, trois types de problèmes s'opposent à l'idéal de beauté, de santé et de forme physique que se forgent légitimement éleveurs et amateurs de chiens de race.



1. Des standards de race - et leur interprétation - poussés à l'extrême. Il en résulte que des chiens conformes

en tout point à leur standard présentent des troubles de santé plus ou moins accentués et qui compromettent

leur bien être.

2. La diffusion plus ou moins vaste de défauts héréditaires et de prédispositions génétiques à des maladies

touchant certaines races de chiens.

3. Un niveau de consanguinité excessif dans la population des élevages canins, avant tout en raison d'un trop

faible nombre de reproducteurs dans certaines races.



Abstraction faite des standards extrêmes - ce problème devrait être réglé en premier lieu entre éleveurs et amateurs par le biais de discussions critiques sur les limites du raisonnable à ne pas franchir (notamment sur les exigences esthétiques) - les deux autres problèmes ont en commun des causes et des solutions que l'on peut rarement dissocier.



Un nombre trop restreint de reproducteurs provoque obligatoirement une élévation du taux de consanguinité. Il s'en suit fatalement l'apparition d'une population homozygote (1) dont découle d'une part une baisse de la condition physique des animaux et d'autre part un accroissement de leurs défauts génétiques. Des mesures de sélection deviennent alors au moins recommandables, sinon indispensables, pour réduire ces risques mais, réduisant encore le nombre des reproducteurs, elles provoquent une nouvelle augmentation de la consanguinité. Si, par contre le vice héréditaire n'est pas éliminé en raison d'absence ou d'insuffisance de sélection, la diffusion des gènes défectueux se poursuit. L'élevage des chiens de race finit ainsi dans un cercle vicieux qui aboutit soit à la dégénérescence de la race considérée, soit à son extinction.

Pour sortir de cette impasse, éleveurs et responsables d'élevages doivent remettre leurs pratiques en question sur plusieurs points. Cet exposé ne va pas vous fournir de formule passe-partout. Il vise au contraire à montrer les plus importantes des erreurs qui ont mené à cette impasse pour provoquer des solutions qui permettront, le cas échéant, d'en sortir.



(1) Homozygote/hétérozygote: dans une cellule ou un individu, les deux formes d'un même gène peuvent être différents (hétérozygote) ou identiques (homozygote). Les caractères héréditaires de chaque individu sont sous la dépendance de déterminants qu'on appelle les gènes. Chaque individu possède une paire de chaque gène; l'un provient de son père et l'autre de sa mère. Un gène peut exister en différentes versions. Si les deux exemplaires d'un individu sont identiques, autrement dit si la version reçue du père est la même que celle reçue de la mère, on dit que l'individu est homozygote pour ce gène. Si les deux versions sont différentes, on dit que l'individu est hétérozygote pour ce gène. Le caractère final d'un individu hétérozygote dépend de quelle version est dominante et quelle version est récessive ( loi de Mendel)- Le dictionnaire des sciences - Hachette 1990 (NdL)





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Erreur n°1: Les schismes dans les clubs de race, en raison des mauvaises relations ou d'incompréhension entre membres.



Dans ce contexte, des cheptels d'élevages déjà restreints se trouvent divisés en deux ( ou davantage) sous - populations. La solution est théoriquement simple: amener les éleveurs à tirer à la même corde dans l'intérêt de la race de chien concernée.



Erreur n°2: L'élevage séparé de races aux phénotypes semblables, de même que l'élevage séparé de différentes variantes ou de différentes souches d'une même race.



De son point de vue et avec toute sa compréhension pour les passionnés d'une race donnée, le généticien ne peut que recommander de rassembler en une seule population des races qui ne se distinguent l'une de l'autre que par d'insignifiants critères d'aspect. Ainsi de nombreux petits élevages à faible effectif, tôt ou tard condamnés à l'extinction, peuvent reconstituer ensemble une population suffisamment nombreuse pour revenir à un travail d'élevage sensé. Cette recommandation concerne par analogie les élevages spécialisés de chiens de couleurs différentes tel qu'il en existe dans plusieurs races.

Plus généralement, il faut arriver à établir les critères limitatifs des races avec suffisamment de largeur d'esprit en vue d'obtenir une plus grande variance génétique.



Erreur n°3: L'élevage de mâles champions.



Mathématiquement la population effective et, par conséquent, le taux de consanguinité par génération se calcule en fonction du nombre de reproducteurs mâles et femelles utilisés. Ainsi augmenter le nombre de femelles saillies par seulement quelques champions mène à réduire la population effective de l'élevage et accroît fortement son taux de consanguinité.

L'intensification de la sélection obtenue en limitant le nombre de mâles d'élite admis à la reproduction se paie par l'augmentation du niveau de consanguinité par génération. Cette augmentation exagérée constitue dans tous les cas le pendant prévisible à l'utilisation déterministe de certains étalons. Lorsque, comme cela se pratique fréquemment, des mâles particulièrement beaux sont utilisés plus souvent que les autres, il suffit qu'augmente la part de la population engendrée par ces quelques géniteurs pour que la consanguinité progresse dans la même mesure.



Erreur n°4: Sélection sur la base d'exigences minimales.



En général les chiens d'élevage sont sélectionnés de telle manière que les sujets affectés d'un défaut défini comme excluant, sont éliminés sans égard à leurs qualités propres. Ces "défauts excluants" ne portent le plus souvent que sur des critères esthétiques tels que, par exemple, la couleur (taches blanches….) ou la texture du poil, ou sur des points ne relevant pas ou peu de la santé de l'animal (queue mal formée ou prémolaires manquantes)

Dans ces conditions, la population de l'élevage va forcément perdre une série de gènes positifs. Des chiens sont éliminés sur des critères avant tout esthétiques alors qu'ils sont par ailleurs exempts de tares génétiques telle que, par exemple, la dysplasie de la hanche. Pourtant ces sujets sont par essence en bonne condition physique et présentent des caractéristiques positives qu'il serait important de valoriser.

Pour les races qui sont particulièrement sujettes à la dysplasie de la hanche, il est injustifiable au plan génétique d'éliminer un individu exempt de cette tare simplement parce qu'il présente une tache blanche "interdite".

La problématique de l'élevage appliquant des standards de race extrémistes doit donc également être abordée sous cet angle là. Non seulement parce que ces races sont, dans la plupart des cas, porteuses de problèmes de santé, mais surtout, parce qu'une sélection intensive basée sur des exigences de type ou de beauté conduit inévitablement à l'appauvrissement de la variance génétique de sa population, avec toutes les conséquences négatives que cela implique.



Erreur n°5: Accouplements élitistes.



Le choix des mâles et des femelles à accoupler se fait couramment dans l'idée qu'un beau chien plus une belle chienne font de beaux chiots. Les meilleurs étalons, étant systématiquement réservés aux meilleures chiennes, il ne reste alors plus que de "mauvaises" chiennes à accoupler à de "mauvais" mâles. Par conséquents les mâles d'élite sont de facto utilisés au-delà des limites du raisonnable, ce qui mène une fois de plus à réduire la population de l'élevage




puis sa :

La consanguinité dangereuse pour les hommes et les animaux

La consanguinité est le degrès de parenté entre deux individus(hommes ou animaux), ou à l'interieur d'une population(de même origine pour les hommes et de même espèce pour les animaux). Ce concept est due à des pratiques matrimoniales pour des raisons précises(financières, culturelles, financières, opportunistes ou autres).
Il a été prouvé avec la découverte relativement récente de la génétique que ces pratiques de consanguinité sont à l'origine de plusieurs tares irréversibles que subissent les déscendants de telles pratiques. Les conséquences les plus notoires sont l'hémophylie(le sang bleu comme disent les noble qui autrefois se mariaient entre cousins pour des raison d'alliance opportunistes et qui donnes des hémophyles ).
La consanguinité se définit par la proportion d'allèle(proportion de gènes pour déterminer et coder l'un des caractères dans un individue tel que le taux d'hémoglobine, la couleur des yeux, la constitution des organes génitaux , le cervaux etc). Le nombre d'allèles doit donc être suffisant pour constituer un organe d'une façon complète et précise. La consanguinité est justement le faible nombre d'allèles chez un individue descendant d'un couple consanguin (par descendants directes ou une à 3 générations plus tôt comme cousins ou individue de même éthnie fermées depuis de nombreuses générations).
La consanguinité dans les communautés fermées (ou isolées pour des raisons géographiques ou autres) peut varier de 33% à 50% ! Alors que pour éviter la consanguinité le taux de consanguinité devrait être inférieur à 25%.
Il y a donc une chance sur quatre pour que les tares de la consanguinité soient perpétuées sur l'un ou plusieur des descendants ou de leur enfants par atavisme. Dans ce cas là le mariage entre deux êtres à taux de consanguinité supérieur à 33% est équivalent à un mariage entre frere et soeur ou parent enfant.
Les communautés fermées et voulant garder sa culture, sa couleur de peau, sa religion, ses interet financiers ou d'autres raisons souvent opportunistes ont un taux de consanguinité entre 40% et 50%(le taux de consanguinité est toujours supérieure à 33%). Le mariage dans ces communautés est à peine moins consanguin qu'un mariage parent enfant ou frère et soeur.
Conclusion à mon humble avis, pour vous marier sortez de votre éthnie si vous ne voulez pas voir naître des enfant dégénérés(hémophylie, petits organe, fatigue fréquente et yeux cernés depuis l'enfance etc). Au dela de 10 ancêtres de même ethnie, la consanguinité devient forte. Et plus cela dure sur des générations descendantes plus la degénerescences est présente.
Une introduction rare de sang neuf laisse le taux de consanguinité très élevé. Une introduction d'individus étranger peut faire disparaitre des tares héréditaires congénitales.
Même chose pour les éleveurs de chevaux de course et de chiens de race! la consanguinité n'est jamais pratiquée.
Pour cultiver dans une race les grand caractère telle que l'intelligence, l'endurance et le reflexe rapide, les éleveurs professionnels ne croisent jamais des consanguins(frère, cousins, parent enfant et même ou la parenter est au 3 ème degrès)! Ils croisent toujours des individus d'élevages qui ne se sont jamais croisés. C'est ce qu'on appelle du sang neuf.



source: http://forums.france2.fr/france2/Unoeilsurlaplanete/consanguinite-dans-ethnies-sujet_31_1.htm

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Le premier article est très intéressant !
Merci.
Je suis assez d'accord avec l'application à outrance des standards physiques à défaut du caractère Very Happy

Le second est un peu simpliste... je trouve.

Je sais qu'en élevage (dixit des éleveurs - connaissances) la consanguinité n'est pas forcément mauvaise. Quand on veut fixer une qualité, on peut utiliser la consanguinité. Maintenant il ne faut pas l'utiliser n'importe comment.
De même la consanguinité peut faire ressortir une tare qui va par conséquent permettre à l'éleveur de voir que son chien présentait un problème qui à la base n'était pas visible.

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J'ai vu récemment un documentaire, sur le même thème

Il me semble que c'était sur la deux, chez nous c'est sur tempo
en cherchant sur internet j'ai trouvé un lien:

http://www.pluzz.fr/chiens-de-race-les-maitres-fous.htlm

ce reportage mettait en scène éleveurs (surtout les CKC)
et la Kennel association G.B.

j'espère que le lien va marcher,

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Mary,
je crois que ce n'est pas le même émission, nous les avons souvent très en retard,

Oui Manon,
on peut fixer un caractère, une qualité plus facilement par consanguinité

mais le gène sain masque le gène taré,

les frères et soeurs sont rarement totalement homozygotes,

avant que le gène taré rencontre l'autre gène taré, il peut y avoir plusieurs portées qui seront porteuses saines, mais qui peuvent rencontré un autre gène taré

les B.A., les lab, les retrievers et d'autres sont sujets à la dysplasie,qui entraine de l'arthrose (et je connais LOL)

bien gagner sa vie en faisant de l'élevage très responsable relève de l'utopie

les coûts de médecine préventive sont semblable à ceux de métropole(pour une fois) ,

le prix des chiens lof est légèrement plus chère qu'en métropole,

pourtant tous les éleveurs doivent travailler,

l'élevage leur permet de rentrer dans leurs frais, et d'assouvir leur passion, pour les gens sérieux,

mais ils sont trop peu nombreux, l'attrait financier préside trop souvent, soit pour des problèmes pécuniaires, soit par désir d'enrichissement et ce, même si au départ l'éleveur partait avec de fort bonnes intentions

ce monde est de plus en plus dur, et les bonnes volontés se heurtent souvent à ça!!

Bon, je stop, je vais directement vers le hors sujet,

bien intéressant ce post , passez une bonne journée

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