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Chiens, chats : Les10 bobos les plus fréquents et comment les traiter

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Chiens, chats : Les10 bobos les plus fréquents et comment les traiter. ( canoe.com)




10 bobos fréquents et comment les traiter

Personne n’aime avoir à jouer à l’infirmière avec Brutus ou Pacha. Toutefois, certaines affections se traitent facilement à la maison, sans qu’on aie à courir chez le vétérinaire.


Par Clotilde Seille et Louise Moreau


Il ne s’agit pas ici d’incriminer tout de suite la sorte de moulée dont le chien se nourrit, mais de bien considérer tout ce qu’il peut ingurgiter au cours d’une journée, avec l’accord ou non de son propriétaire.


Ce peut être plusieurs choses, comme de l’herbe (plusieurs croient à tort que l’animal en mange pour se purger) ou des friandises, comme les «oreilles de cochon», dont l’«assaisonnement» goûteux fait saliver les chiens mais dérègle leur foie.





Attention aussi aux steaks, aux arêtes de poisson (dans le cas des chats) ou à l’os de jambon cuisiné, dont les épices constituent un irritant terrible pour l’appareil gastrique d’un animal!
Généralement, les maîtres attendent 24 heures avant de s’inquiéter.


Ils n’ont pas tort, car la «gastro» peut très bien passer toute seule, surtout lorsqu’elle est accompagnée d’un jeûne forcé.


Toutefois, si le problème perdure, il est préférable de consulter un vétérinaire, qui le réglera à l’aide d’une médication qui permettra d’éviter que l’animal souffre de déshydratation. Pour prévenir le problème, il faut garder à l’esprit que, à trop vouloir faire du bien aux bêtes de compagnie en les gâtant, on finit presque toujours par leur faire du mal…


L’infection urinaire


Bien que certains chiens en souffrent, c’est beaucoup plus souvent les chats qui en sont atteints.
En effet, l’urine féline est prédisposée à se transformer en cristaux, contrairement à l’urine canine.
Les infections urinaires canines s’expliquent généralement par l’infiltration d’un microbe dans l’organisme; les parties génitales constituent leur voie d’entrée.


Chez le chat, il s’agit d’une maladie un peu plus commune qui trouve une partie de son origine dans l’alimentation, et l’autre... dans le mystère le plus total!
L’infection se manifeste d’abord par des envies d’uriner de plus en plus fréquentes et par des mictions de moins en moins importantes.


Minou souffre de brûlures désagréables au niveau de la vessie et veut constamment uriner.
Par la suite, il est possible qu’on trouve des traces de sang dans son urine.

À ce stade-ci, on peut encore facilement régler le problème grâce à une médication appropriée.
Mais attention! il ne faut pas trop attendre, car les minuscules cristaux qui sont logés dans la vessie enflammée peuvent s’agglomérer et constituer des boules de pâte ou des cailloux qui, surtout chez le mâle, ne pourront plus passer par le canal urinaire.


Le chat est alors «bloqué», ce qui lui cause d’énormes souffrances.


Sans l’aide d’une chirurgie, il rend généralement l’âme dans les 48 heures. Puisque la nourriture peut être à l’origine des infections urinaires à répétition, il faut être prudent et offrir une nourriture de qualité à son compagnon.


Un vétérinaire ou un spécialiste de la nutrition animale peuvent vous indiquer quel produit privilégier.
Ce qui est sûr, c’est qu’il est inutile de faire porter des bottes à vos chiens et à vos chats: ce n’est pas par la plante des pieds qu’on attrape une infection urinaire!


Les puces


La puce est un petit insecte d’une longueur de 2 à 4mm.
Elle s’installe sur la peau de l’animal et se nourrit de son sang pour alimenter les oeufs et les larves.
On peut repérer les puces adultes et leurs déchets dans le pelage.
Les oeufs sont de la taille d’un grain de sel.
L’animal infecté a généralement des démangeaisons et se gratte.
Dans le cas où la puce ne trouverait pas d’hôte animal, elle peut se nourrir de sang humain et provoquer aussi des démangeaisons.


Il existe deux traitements vétérinaires pour remédier au problème: un traitement topique (application d’un produit sur la peau) ou un médicament à donner par voie orale (une fois par mois pendant trois à six mois).


De plus, il faut désinfecter l’environnement et passer l’aspirateur (jetez le sac, car il peut contenir des oeufs).


En plus de traiter les animaux de la maison, il est également important de laver à l’eau chaude tous leurs accessoires (paniers, tapis, couvertures, etc.) et, dans la mesure du possible, de les exposer à une température de 20 degrés sous zéro.


L’usage de pesticides n’est pas recommandé.



puce du chien
(ctenocephalide canis)

1000 x 1500 µm



La conjonctivite


Avez-vous déjà sorti la tête par la fenêtre d’une voiture alors qu’elle défilait à 60 km/h?
Combien de temps avez-vous tenu?
Quelques secondes?
Le chien, lui, peut rester ainsi, la truffe au vent, des minutes, voire des heures entières!


Mais ça fait mal de vouloir en prendre plein la vue, car c’est de cette façon que nos compagnons téméraires s’infligent le plus souvent des blessures aux yeux.
Une conjonctivite est une inflammation de la conjonctive (la membrane qui recouvre le globe oculaire quand l’oeil est fermé).


Certaines races sont plus prédisposées que d’autres à souffrir de cette maladie — c’est le cas du basset et des races qui ont des yeux tombants qui leur donnent un air triste, mais qui nous font craquer! — et invitent tous les microbes qui se présentent à entrer.



Lorsqu’on la traite à temps au moyen d’un onguent, on peut facilement venir à bout de la conjonctivite.
Il existe un moyen plus simple et moins cher: «On peut même, nous dit le docteur Léger, appliquer un peu de Polysporin ophtalmique.»


Toutefois, comme dans le cas de toutes les maladies déjà citées, il est important de consulter si les symptômes persistent ou s’ils s’aggravent.


Chez les chats, malheureusement, on parle d’une maladie de proximité.


Dans les refuges ou autres endroits à forte population féline, la grippe des chats fait des ravages, ce qui entraîne des yeux purulents atteints de conjonctivite accompagnée d’éternuements.


On parle ici d’une forme d’herpès qui se propage aussi vite que chez l’homme; et, malheureusement, comme chez ce dernier, le chat qui en est atteint dans sa jeunesse en souffrira toute sa vie, par crise.


Pour éviter tout cela, faut-il laisser les chats constamment enfermés, les tenant ainsi à l’abri des autres?


Aux maîtres de décider si c’est une vie de chat...


Mais remonter les fenêtres des voitures n’enlève rien à Rex, à part les risques de conjonctivite!






Les tiques






La tique vit sur la peau des animaux domestiques et suce également le sang.
Les animaux sauvages sont généralement les vecteurs de ce parasite, qui peut transmettre des maladies infectieuses.

Il existe trois façons de contrer le problème: munir votre animal d’un collier approprié, appliquer une solution topique sur sa peau ou, s’il a déjà une tique, retirer l’insecte à la main, sans oublier de mettre des gants en latex.


Pour ce faire, il faut la saisir le plus près possible de la peau et, à l’aide d’une pince à épiler, la tirer verticalement.


Il faut cependant faire attention de ne pas l’écraser, car la tête de la tique peut rester sous la peau.


Appliquer ensuite un désinfectant sur la plaie et amener la tique à un vétérinaire pour savoir si elle est infectée, car elle peut causer des maladies.



Les parasites internes


comme les vers intestinaux (ver rond, ver plat et ver à crochets) se logent dans le tube digestif de l’animal.


Le ver rond, ou ascaride, se transmet par l’ingestion de larves ou d’oeufs présents dans un environnement contaminé ou par l’ingestion d’un animal qui en est infesté (par exemple, un chat quimange unmulot).


L’ascaride est le ver qui présente le plus de risques pour les humains, d’où l’importance de ne jamais laisser jouer les enfants dans les endroits où les animaux font leurs besoins.


Les animaux qui vont à l’extérieur doivent donc être vermifugés régulièrement.



L’otite


Il existe trois types d’otites: bactériennes, fongiques et parasitaires.
Chez les chats, les otites parasitaires sont souvent associées à la présence de mites d’oreilles.


Chez le chien, il n’est pas rare de constater qu’une otite s’accompagne d’un problème de pyodermite d’origine bactérienne.


La raison est simple: l’otite est due à la séborrhée, soit l’excès de sébum produit par la peau pour se protéger.


Le Dr Luc Léger explique que «les bactéries s’abreuvent de ce sébum et finissent par déclencher une inflammation, généralement au fond de l’oreille, parce que c’est un endroit qui comporte demultiples recoins où l’humidité adore se loger».


Certaines races de chiens sont plus sujettes aux otites que d’autres; c’est le cas, par exemple, du caniche, de l’épagneul et du sharpei.



L’otite n’est pas une inflammation grave en soi,mais elle cause un inconfort notable.


Elle mérite d’être prise au sérieux et elle doit être soignée rapidement.


Il est important de signaler qu’elle peut être l’arbre qui cache la forêt.


Des otites à répétition nécessitent qu’on s’interroge sur le bon fonctionnement de la glande thyroïde du patient; la mauvaise condition de cette glande peut être annonciatrice de pathologies sous-jacentes.










Les allergies


> Le choc anaphylactique peut être causé par une piqûre de guêpe, d’abeille, d’araignée, ou par un médicament ou un vaccin (généralement, c’est l’adjuvant qu’il contient qui entraîne le choc).
Les antihistaminiques et les soins vétérinaires administrés d’urgence peuvent sauver votre animal.

> L’allergie alimentaire, causée par une réaction aux protéines ou aux hydrates de carbone contenus dans la nourriture,provoque souvent des réactions cutanées.


Puisque les tests sanguins ne permettent pas d’identifier la source de l’allergie, il faut chercher l’aliment ou les aliments qui en sont responsables, puis changer la nourriture en consultant le vétérinaire.


Il ne faut pas tester soi-même différents aliments ou produits, car cela brouille les pistes de recherche.


Le traitement consiste à administrer des anti-inflammatoires, des antihistaminiques ou à modifier l’alimentation.

> L’allergie saisonnière est une maladie respiratoire ou de contact qui peut être causée par divers pollens, dont celui des graminées (le fameux rhume des foins).
L’animal qui a une réaction cutanée (rougeur de la peau et des oreilles) se gratte ou se mordille.


On détermine l’allergène au moyen de tests sanguins.


Plusieurs traitements sont possibles.


La desquamation


(pellicules) résulte de divers problèmes de santé comme les allergies, les parasites ou les troubles hormonaux.


Toutefois, un mauvais rinçage après le bain (il faut toujours rincer en profondeur, à deux reprises), une peau très sèche causée par une alimentation faible en nutriments et en vitamines et un désordre des glandes sébacées peuvent être aussi à l’origine de la desquamation.


Une nourriture de bonne qualité, riche en oméga-3 et l’utilisation d’un shampoing doux et hydratant conçu pour animaux domestiques peuvent prévenir le problème.



Le tartre est l’accumulation d’un sédiment jaunâtre qui se dépose autour des dents.


Il est causé par la prolifération de bactéries et il en résulte souvent une halitose (mauvaise haleine).


L’obstruction des glandes anales



se manifeste, en général, lorsque l’animal «fait le traîneau», c’est-à-dire qu’il frotte son arrière-train sur le sol, en relevant les pattes arrière.


Les glandes anales sont deux petites poches de la grosseur d’un pois, situées de chaque côté de l’anus, sous l’épiderme, et reliées au rectum.


Aumoment de la défécation, un liquide épais, brunâtre et malodorant est expulsé.


C’est lorsque le liquide n’est pas évacué de façon naturelle que le chien est incommodé.


Les glandes doivent donc être vidées manuellement par un professionnel de la santé.


Leur obstruction peut causer de l’infection, un abcès ou une tumeur pouvant conduire à un cancer.


Si votre animal a souvent les glandes anales obstruées, on peut les lui retirer par chirurgie.


Les chats sont plus rarement affectés par ce problème.


La gingivite



correspond à une inflammation de la gencive, qui devient rougeâtre et saigne facilement.
Comme elle est alors très sensible au toucher, l’animal éprouve de la difficulté à manger.


Les animaux souffrent sans se plaindre, puisqu’ils s’habituent progressivement à la douleur.




Sans traitement, les dents vont se déchausser peu à peu, et certaines peuvent devenirmobiles.


Dans le cas d’une gingivite sévère, un abcès se forme.


C’est pourquoi le brossage quotidien des dents est primordial.


Les friandises antiplaque ou antitartre sont aussi préconisées, mais sont très caloriques.


Certaines nourritures sèches sont conçues spécifiquement pour garder une bonne hygiène dentaire.


Au besoin, un détartrage effectué sous anesthésie générale peut être réalisé par un vétérinaire.






La pyodermite


(un problème exclusivement canin)
Votre chien se réveille un matin avec une énorme plaque rouge et sanguinolente qui le démange terriblement.


Eh oui, ça vient aussi rapidement que ça!
Ces lésions, communément appelées hot spots, sont généralement situées sur le côté de la gueule.
Sur la peau du chien, comme sur celle de l’homme, vit une flore bactérienne plus ou moins importante, qui ne demande qu’à se développer au contact de l’humidité.
Cela explique pourquoi le problème survient en si peu de temps: il suffit d’une promenade sous la pluie ou sous la neige, d’une roulade au sol pour s’imprégner d’une odeur, d’un shampoing mal rincé et mal séché, d’une baignade dans une piscine, dans une rivière ou dans la première flaque venue…

De plus, une seule lésion de pyodermite se multiplie à la vitesse de l’éclair.


Voilà pourquoi les vétérinaires recommandent de raser les poils aux marges de la lésion apparente: il y a de fortes chances que, sous le poil environnant, le «mal» couve!


Il faut toutefois manipuler le rasoir avec précaution, car cette procédure peut être extrêmement douloureuse pour le chien.


Cette opération, combinée à la prise d’antibiotiques, est nécessaire pour éviter la prolifération massive des lésions.


Que faire pour éviter que cela arrive à son protégé?


D’abord, il faut se méfier de l’humidité sous toutes ses formes et croiser les doigts pour que l’animal fasse partie des chanceux qui ne souffriront jamais de cette affection.


La bonne nouvelle, c’est que les «miraculés » sont nombreux.


La mauvaise: hot spot un jour, hot spot toujours!


Les traitements garantissent un soulagement présent,mais pas futur…






SOURCE: http://labrajack.over-blog.com/article-chiens-chats-les10-bobos-les-plus-frequents-et-comment-les-traiter-canoe-com-51657147.html Clotilde Seille et Louise Moreau

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