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marie luce

article sur l'independant

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Éric Sanchez devrait sortir, ce matin, du service orthopédie de la polyclinique de Narbonne. Gardera-t-il des séquelles de cette terrible agression ? Les médecins ne peuvent encore se prononcer. Il faut dire que l'attaque fut d'une extrême violence (voir L'Indépendant d'hier). L'American staffordshire de son voisin l'a sauvagement mordu au bras, lui causant une plaie de cinq centimètres de long sur deux de large et autant de profondeur. Les docteurs lui ont prescrit une interruption de travail de 30 jours.



« Un chien méchant, ça n'existe pas ! »


Aujourd'hui,

ce Saint-Marcelois de 31 ans se dit « consterné ». Il se trouve être un amoureux des chiens. « Je suis toujours avec attention ce genre d'affaire. Et à chaque fois, je constate que l'on crie haro sur les chiens, alors que ce sont les maîtres, les responsables ! ». Un point de vue intéressant de la part d'un homme blessé dans sa chair par un molosse. « C'est un sujet qui me touche. Avec ma femme et mon enfant de 14 mois, à la maison, nous avons deux gros chiens, un dogue argentin et un dogue de Bordeaux. Nous les adorons. Nous les avons éduqués et tout se passe bien. Ils ont leur place. Ils savent qu'ils se trouvent tout en bas de la hiérarchie à la maison et ne sortent jamais de leur rôle. C'est important pour un chien d'avoir une place parfaitement définie ».

Éric se dit désolé pour ce chien qui l'a férocement attaqué : « Il a dû avoir une triste vie… Et maintenant, il va se faire euthanasier. Malheureusement, je pense qu'il est irrécupérable. Il était programmé pour attaquer ». Le jeune homme l'assure : « Un chien méchant, ça n'existe pas. Ce sont les maîtres qui sont méchants. J'en veux au maître, c'est lui, le coupable, pas l'animal. Ce genre de chien n'aurait jamais dû atterrir dans les mains d'un type comme ça. Comme il y a un permis de chasse, il devrait y avoir un permis pour détenir ce type de chien ». Pour illustrer son propos, Éric emploie cette image : « Ce ne sont pas les armes à feu qui tuent, mais la personne qui appuie sur la détente ! ».

L'American staffordshire fait partie des races de catégorie 2, dont la possession impose une déclaration à la mairie, une assurance et l'usage conjoint d'une laisse et d'une muselière fermée dans les lieux publics. Seule une personne au casier judiciaire vierge peut acquérir un tel animal. Ce qui, ici, n'est pas le cas de l'auteur des faits. Voilà pourquoi, le chien appartenait à sa compagne. Et Samedi, le chien ne portait pas de muselière…


Nicolas Boussu
Partager cet article : lsource l'independant Aude
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.pour une fois une personne sensée qui remet les choses a leur place et un journanaliste qui va pas dans le sensationnel





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Trés bon article et paroles sensées d'une victime. Je lui dis bravo !!!!

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C'est épatant de voir une victime réagir ainsi, je lui tire mon chapeau !

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