UNE ETIQUETTE COMPLIQUEE QUI CACHE LA REALITE

[mary-toutou 0]

Quels sont les véritables composants d’une nourriture canine ?

Ce qui fait bonne impression à première vue et qui est particulièrement relayé dans un langage publicitaire bien soigné diffère souvent de la réalité.
En principe, il existe deux formes de déclarations :
la « déclaration fermée » et la « déclaration ouverte ».
Ces deux types de déclaration ont une chose en commun :
Les ingrédients sont énumérés par ordre décroissant en fonction de leur poids.
Maintenant, jetons un coup d’œil sur les différences.


La déclaration « fermée »

Ce que les fabricants déclarent (la composition) est définie comme « fermée » lorsque
les ingrédients sont regroupés sous des termes génériques.
Par exemple : « céréales » pour le blé, l’orge, l’avoine et d’autres céréales.
Si en plus de ces céréales, des déchets végétaux, des résidus de mouture de céréales et différentes sortes de gluten font partie de ces ingrédients, le terme générique devient
« céréales et sous-produits végétaux »
Les mêmes règles s’appliquent aux différentes composantes de viande qui seront dénommées de façon générique « viande » ou « viande et sous-produits animaux ». Ceci nous informe uniquement sur les quantités mais ne dit rien sur la nature exacte des ingrédients ni sur leurs qualités.
Ainsi « viande et sous-produits animaux » peut contenir très peu de viande et beaucoup de sous-produits animaux.


La déclaration « ouverte »

Pour la « déclaration ouverte » les ingrédients sont spécifiés séparément. Les producteurs ont même le droit de subdiviser les différentes formes d’un même ingrédient et de les lister individuellement.

En réalité, nous faisons souvent face à une déclaration mixte en faveur de ce que le producteur souhaite mettre en évidence. Pour la nourriture canine, il est logique qu'en premier ou tout au début de la déclaration, il regroupe les ingrédients carnés sous un terme générique « viande » ou « viande et sous-produits animaux » (déclaration fermée).

Les composantes « céréales », moins nobles, par contre sont subdivisées et listées individuellement. (Par exemple : maïs, gluten de maïs, riz, farine de blé, blé concassé etc.)
Il est ainsi possible de faire figurer en toute légalité « viande » qui représente un ingrédient coûteux devant les ingrédients « céréales », même si l’ensemble « céréales » représente une part beaucoup plus importante.


EXEMPLE : LA NOURRITURE HUMIDE (BOITES) POUR CHIENS.

Dans le rayon, les boîtes illustrées avec de belles pièces de viande juteuses et avec une calligraphie recherchée captent notre attention : « Avec du poulet ».

Évidemment, nous souhaitons connaitre la quantité et le type de viande qui se retrouve dans la nourriture.
En déchiffrant la composition (souvent en toutes petites lettres) nous découvrons :
« Viande et sous-produits animaux (min. 4% poulet), céréales et sous-produits végétaux, sucre, huiles et graisses, minéraux. »
Et nous restons dans le flou en ce qui concerne 96% de la composition. La belle pièce de «viande» qui figure sur l’emballage ne se fait pas remarquer parmi les ingrédients. Même les «4% de poulet» ne nous informent pas s’il s’agit de tissu musculaire ou de sous-produits comme les griffes, les becs etc.
Il existe d’autres slogans publicitaires élaborés par les spécialistes en marketing.
Souvent nous lisons : « à teneur élevée en viande dans des morceaux » ou encore « x% de viande contenu dans les bouchées ! ». Mais quelle est la proportion des « morceaux » ou des « bouchées » par rapport à la « sauce » et donc au volume total de la boîte ?

Si nous faisons l’analyse des ingrédients, la nourriture humide classique renferme +/- 80% d’humidité qui est rajoutée pendant le processus de production sous forme d’eau. Ainsi, il reste 20% pour des « pièces » ou « bouchées » et même eux ne sont pas composés à 100% de viande. Nous payons cher pour une nourriture qui contient jusqu’à 80% d’eau rajoutée qui ne renferme pas de nutriments pour le chien. L’eau du robinet revient nettement moins chère..


"Amendes en France pour trois fabricants d'aliments pour animaux :

PARIS (Reuters) - L'Autorité de la concurrence a annoncé mardi avoir infligé des amendes d'un montant global de 35,2 millions d'euros à plusieurs fabricants d'aliments pour chiens et chats, pour entente avec les grossistes et entrave à la concurrence en France.

Nestlé Purina, filiale spécialisée du géant suisse de l'alimentation Nestlé, a écopé de la plus lourde sanction et devra s'acquitter d'une amende de 19,0 millions d'euros.

Royal Canin et sa maison mère Mars sont condamnés à verser 11,6 millions d'euros, tandis que Hill's Pet Nutrition et son propriétaire, le groupe américain Colgate-Palmolive, écopent de 4,66 millions d'amende.

"Nestlé Purina Petcare France et Royal Canin, qui n'ont pas contesté les faits, se sont entendus avec leurs grossistes pour restreindre la concurrence" dans la distribution spécialisée, explique l'Autorité de la concurrence dans un communiqué, précisant que les faits portent sur la période 2004-2008.

Parallèlement, Hill's Pet Nutrition "s'est entendu avec ses grossistes-vétérinaires durant 5 ans, de 2004 à 2008, pour interdire les exportations de ses produits hors du territoire français", poursuit l'Autorité.

Les trois fabricants sanctionnés représentaient, à l'époque des faits, plus de 70% des ventes de croquettes pour chiens et chats dans la distribution spécialisée, selon le communiqué.

La France compte environ huit millions de chiens et 10 millions de chats, note aussi l'Autorité.

Marc Angrand, édité par Dominique Rodriguez"

[anne-simone 0]

Bravo et Merci Marie ,

bon a rappeler ou a apprendre !!!

bonne nuit, bisous bisous bisous