Néphélie-titmousefairycottage 0 Posté(e) le 7 avril 2008 LES NATUROLOGIES D’après ce que j’ai pu en constater, ce terme n’existe pas en France. Très répandu en Amérique du Nord, il vient de « naturo » qui signifie « nature » et « logos » signifiant « étude, discours ».En fait, on parle toujours de naturologies au pluriel. C’est pourquoi on ne devient jamais « naturologiste ». Cela n’a aucun sens. La phytologie, l’homéopathie, l’aromatologie, l’argilothérapie, la naturopathie, l’ostéopathie, sont des naturologies.Les naturologies sont donc, vous l’avez compris, l’ensemble des disciplines à visée thérapeutique et/ou médicale se basant sur l’étude, l’observation et la pratique d’éléments entièrement issus de la nature, sans aucune agression pour l’organisme qui les reçoit.Vous remarquerez de même que les termes « phytothérapie » et « aromathérapie » sont peu courants dans mon discours. D’abord parce que je n’ai pas eu l’occasion de les utiliser de façon automatique au cours de ma formation, ensuite parce que, après réflexion étymologique, il s’avère que les terminaisons en « therapie » et les terminaisons en « logie » ont un sens très différent.En effet, thérapie vient du grec « therapeia » qui recouvre l’ensemble du champ lexical des applications curatives (soin, cure, guérison etc..). Ainsi, aromathérapie signifie donc « qui soigne grâce aux huiles essentielles ». Mais dans ce terme, fondamentalement, où est le « logos » ? Vous aurez remarqué que la plupart des disciplines médicales finissent en « logue » ou en « logiste », et ce n’est pas un hasard : avant de soigner, il faut l’étude, la réflexion, l’observation, sur les pratiques adaptées. Quand on a mal aux yeux, on ne va pas consulter un « ophtalmo-thérapeute » mais véritablement un « ophtalmo-logue »…C’est dans cet esprit de méthode et de rigueur que sont conduites les études en disciplines alternatives, telles que je les ai suivies. Quand on étudie là-bas les huiles essentielles, on en appréhende tous les paramètres, de l’organe producteur de la plante à son chémotype, en passant par ses variations d’arômes, de goûts, de texture, ses chromatographies gazeuses, sa qualité de distillation, ses étendues de conservation, ses capacités adaptogènes en mélange avec d’autres substances végétales, ses particularités fumigatoires, et ainsi de suite. On évite l’approximatif, et il en est de même pour la phytologie générale puis médicale. Dans ces deux matières, la botanique occupe une part importante, ce qui paraît évident, mais pas toujours en vigueur, hélas. Certains praticiens « thérapeutes » n’ont peut-être pas étudié le « logos » de leur discipline.Toujours est-il que dans ma profession de « Phyto-Aromatologue spécialisée vétérinaire » (P.A.V), le principe de méthode et de rigueur prévaut au même titre que celui de l’appellation de la discipline concernée. J’ai toujours accordé, par là même, beaucoup de place aux fondements, aux questionnements, aux explications. Car utiliser thérapeutiquement une plante, par exemple le romarin officinal, dont on a vaguement entendu parler des bienfaits, sans en savoir davantage sur elle, équivaut selon nous à une espèce de « médication sauvage », pratique qu’il nous est impossible de cautionner. Cela reviendrait à faire une omelette aux champignons sans connaître précisément les champignons employés… Dangereux, non ? Source : Carole B-MORINPhyto-Aromatologue Spécialisée Canins et Félinshttp://www.naturopattes.eu/Contact : [email]desanimauxdesplantes@yahoo.fr[/email]Source : chien.com Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites