L'adénite sébacée

[Néphélie-titmousefairycottage 0]

L'Adénite Sébacée



L’ADENITE SEBACEE est une maladie de peau héréditaire et génétique, qui détruit les glandes sébacées du chien (et atteint souvent également le système immunitaire), causant la chute totale ou partielle des poils, et desséchant la peau qui développe des croûtes écailleuses et malodorantes. Le tout accompagné de souffrances atroces, qui ne se terminent la plupart du temps qu'avec l'euthanasie de l’animal, car cette maladie NE SE GUERIT PAS.
D'après ce qu'on peut constater, elle suit le tableau de transmission de Mendel.
Le seul moyen de détecter l’adénite, c’est de faire pratiquer une biopsie de peau sur son chien, lorsque la maladie est déclarée… car avant, tout examen de dépistage serait inefficace.
Ces dernières années, face à des vétérinaires qui ne connaissent pas ou peu cette maladie, et à des éleveurs "dépassés" qui ne savent pas comment endiguer le flot grandissant des chiens malades, de simples propriétaires ingénieux, venant des quatre coins du monde, ont uni leurs "connaissances" et leur persévérance afin de sauver leurs chiens...
Ils ont mis au point un traitement, principalement basé sur des bains d'huile, grâce auquel de plus en plus de chiens vivent "normalement". Je n'en dirais pas autant des propriétaires pour qui cette situation est assez contraignante, mais quand on aime son compagnon, c'est une grande récompense que de le voir vivre heureux et sans souffrance.
Ces « bains » sont à faire avec de l’huile minérale, ou végétale (comme l ‘huile d’olive par exemple, tout simplement), la plus pure possible. Une fois que l’huile recouvre bien le chien, il faut bien masser tout le corps pour faire pénétrer, et laisser « macérer » pendant 2 à 3 heures. Ensuite, laver le chien, sans insister au niveau de la peau, pour enlever l’huile, avec un shampooing très doux (deux fois si nécessaire).
Au début, trois bains doivent être donnés à intervalle de deux semaines ; ensuite, quatre bains à intervalle de trois semaines ; et durant TOUTE LA VIE du chien, un bain toutes les quatre semaines.
Dans tous les cas, il est préférable d’aider avec des compléments, tels que les vitamines A , E et C, des Omega 3-6-9, etc….
Ce traitement a déjà changé la vie de beaucoup de chiens malades et de leurs maîtres, à travers le monde…
Depuis quelques mois, le premier site EN FRANCAIS parlant de l'adénite sébacée, sur internet, vient d'être créer par une .... jeune Anglaise, propriétaire du premier Charpla malade répertorié.
Grâce à sa connaissance (évidemment) de la langue anglaise, elle a pu bénéficier de tous les renseignements glanés dans le monde et surtout aux Etats-Unis, et nous fait profiter de tout cela dans son site : http://www.geocities.com/adenitesebacee
De nombreux témoignages touchants contribuent à donner de l’espoir...
Mais ce « traitement » NE SOIGNE PAS l’adénite sébacée : il traite les symptômes et permet au chien de vivre normalement et sans souffrances… ce qui est déjà un énorme progrès… !!!!!
Des recherches ont commencé aux USA depuis déjà quelque temps, et un appel aux propriétaires de chiens malades a été lancé chez nous par le WUAC (World Union Akita Club) afin de commencer des recherches aussi en Europe, maintenant. Ceci au niveau de l'akita, car c'est la race la plus touchée, mais des races telles les bergers belges, le cocker, le labrador ou le berger allemand comptent également pas mal de malades dans leurs rangs.
Car il faut savoir qu'environ 60 races sont concernées (+ les chiens croisés de ces races), d'une façon plus ou moins importante, et ce nombre augmente régulièrement, ainsi que les individus atteints… Ce fléau doit être connu pour être enrayé…
Christine Gawron et Sarah Smith, sont soutenues par beaucoup d’éleveurs…
En France, aujourd'hui, beaucoup de propriétaires de chiens malades, n'ayant pas toujours ce formidable outil de renseignements qu'est internet, sont isolés dans la méconnaissance... c’est pourquoi nous faisons appel à la presse écrite spécialisée…
Car il faut que de plus en plus de personnes connaissent cette maladie de façon à pouvoir agir sur un chien malade le plus rapidement possible, en attendant qu'un jour les chercheurs trouvent un remède.

Source : Christine GAWRON