Néphélie-titmousefairycottage 0 Posté(e) le 20 avril 2008 Info du 20/04/2008Canada - Le chouchou de la famille De fait, l’importance grandissante accordée aux animaux de compagnie au moment d’un divorce n’a rien d’un hasard. Elle constitue un indice de leur place dans la vie quotidienne. L’animal est souvent devenu un membre à part entière de la famille. Aux États-Unis, 27 % des propriétaires de chiens auraient amené Fido chez un photographe professionnel, notamment pour l’immortaliser en compagnie du père Noël. Au Canada et au Québec, les trois quarts des propriétaires de chiens offriraient un cadeau à leur animal pour leur anniversaire ou pour Noël.Selon un sondage Léger Marketing de 2006, on dénombre plus de deux millions de chiens et de chats, à travers le Québec. Quarante-cinq pour cent des ménages en possèdent au moins un! Ces animaux bénéficient de soins impensables il y a quelques années encore. Signe des temps, pour la première fois au Québec, le 1er décembre 2006, sur la Rive-Sud de Montréal, on a procédé à une collecte de sang pour chiens.«Devant ce genre de phénomène, on peut demeurer perplexe. On peut se dire que la justice n’a pas à cautionner cela», analyse Alain Roy, professeur de droit à l’Université de Montréal. «De plus, il faut bien admettre qu’il y a d’autres priorités. Le droit des enfants par exemple. Mais éventuellement, il faudra ajuster le droit à la nouvelle réalité. On ne peut plus envisager l’animal domestique comme en 1866. Ni même comme il y a 20 ans. J’ai 39 ans. Quand j’étais petit, lorsque nous partions en vacances une semaine, en famille, nous laissions notre chien attaché à sa niche, dans la cour. Une voisine venait lui donner à boire et à manger.»Aujourd’hui, Alain Roy estime que ce genre de comportement serait jugé négligent, voire cruel.Peut-être pas une cause de divorce, mais presque... Jean-Simon Gagné Source : cyberpresse.ca Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites