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Sonson

Comment s’occuper d’un poulain nouveau né ?

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Commencer déjà à l’habituer à l’homme, en douceur.

Lorsqu’on a la chance de pouvoir faire naître un poulain, on a la possibilité de pouvoir habituer le nouveau-né à notre présence dès le début. En effet, bien souvent les poulains « nés à la maison » ont moins peur de s’approcher des éleveurs et, même après une expérience pouvant avoir causé un traumatisme, comme par exemple l’administration de médicaments, ils acceptent sans grande difficulté de s’approcher à nouveau. Bien entendu l’échelle entre différents comportements est large, et dépend tant du caractère du poulain que de celui de sa mère, influente par fort instinct d’émulation envers son petit. Pour ceux qui sont nés « dehors », il faut un peu plus de patience et de travail, mais on arrive quand même à obtenir qu’ils nous acceptent !

Manipuler un poulain nouveau-né, c’est pouvoir lui enseigner certaines choses fondamentales pour sa vie d’athlète déjà peu de jours après sa naissance :
En le rapprochant de sa mère, il est possible de le mettre debout sur ses pattes, quitte à le soutenir avec le bras pour l’aider à maintenir l’équilibre.
Tout en le distrayant au début par des caresses, on cherchera à savoir comment le stimuler par la suite, en étudiant le plaisir qu’il manifeste en bougeant les naseaux et par le mouvement répété du cou de haut en bas, comme s’il voulait acquiescer.

On l’ habituera à être manipulé en lui mettant les mains en bouche, en lui touchant le museau, les oreilles, en le caressant autour des yeux, toujours sous forme de jeu affectueux, sans le contraindre, mais de manière à ce qu’il comprenne qu’il lui faut faire ce qu’on lui ordonne.

Quand le poulain donne la patte facilement et a acquis un bon équilibre, il faut commencer à donner de petits coups avec un marteau léger, délicatement, sur la paroi et la semelle du sabot, pour l’habituer au travail du maréchal ferrant.

Mieux vaut lui mettre le licol assez tôt, en le lui présentant toujours comme un jeu, les premières fois en le lui mettant et en le lui enlevant aussitôt, pour arriver ensuite graduellement à le lui laisser toujours. Quand il a appris à ne plus avoir peur du licol, le poulain doit apprendre à se laisser guider : en effet il ne s’agit pas de le tirer, car la traction provoquerait une réaction contraire et violente.En utilisant sa mère comme subterfuge, en la faisant marcher avec une petite longe et en laissant le poulain la suivre, on le tient d’abord mollement, puis en lui fait peu à peu comprendre que c’est nous qui dirigeons ses mouvements. Il se peut que la sortie se transforme en une petite démonstration de « rodéo », mais avec un peu de patience et quelques encouragements les résultats viendront vite.

Quand enfin le cheval suit l’homme sans problème, on peut abandonner la corde longue et passer à une petite longe. Les promenades comprendront alors de brèves sorties du box avec des passages dans des endroits « étranges » comme par exemple sur du plastique noir (qui simulera le passage sur la balance ou l’aménagement d’un van) ou encore sur du ciment.

Il faut aussi que le poulain apprenne à se laisser « habiller » : on peut lui faire découvrir les différentes parties de son harnachement futur, en les appliquant comme pour le licol, d’abord quelques minutes par jour puis en le faisant travailler avec, mais sans jamais utiliser le mors (on ne sait pas à quelle école il sera dressé par la suite).

Pour conclure, on retiendra trois recommandations :
-prendre toujours des distances suffisantes pour notre sécurité.
-ne pas chercher à tout obtenir tout de suite et essayer de comprendre quand le poulain est fatigué.
-s’attacher à avoir un poulain sain et bien éduqué, pour faciliter le travail de celui qui s’occupera de lui par la suite.


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