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Passer du doudou en peluche au vrai toutou...

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Passer du doudou en peluche au vrai toutou





Photo : L'animal joue le rôle d'éponge des émotions de l'enfant. Il l'apaise. Photo : Jean-Michel Niester

« Je veux un chien, un chat, un hamster, une souris... » Voilà l'obsession du moment de votre enfant. Comment discerner caprice et besoin ?
Il y a eu le temps des doudous version nounours ou lapinou. Maintenant, votre bambin vous réclame un Médor ou un Minou en chair et en os à la maison. Caprice ou réelle envie? C'est là que les choses se compliquent. « Les enfants sont naturellement attirés vers les animaux, explique François Beiger, zoothérapeute. Il travaille sur la médiation entre les animaux et les enfants. Ils appartiennent à leur imaginaire depuis tout petits. Après, ils vont se rendre compte que ces animaux existent dans le réel et vont logiquement avoir envie d'en avoir à la maison. »

Sauf qu'entre un Doudou synthétique et un vrai chien, un chat voire hamster, lapin et tous leurs homologues domestiques, il y a un monde. « Il faut expliquer aux enfants qu'un animal est un être vivant, à soigner, nourrir et éduquer. Une présence qui coûte cher, que l'on doit aussi gérer pendant les vacances. »

Les parents doivent alors « poser cartes sur table » pour exposer les enjeux d'avoir un animal à la maison. « Responsabiliser les enfants et les parents sur ce choix est capital. Pour les adultes, il est nécessaire de bien comprendre que même si les enfants vont s'occuper un temps des animaux, ce sont souvent eux qui devront aussi assumer la suite. C'est surtout vrai pour les chiens. »

Alors, rien ne sert de succomber au coup de charme d'une animalerie, d'une porte ouverte dans un refuge ou aux petits du chien du voisin. « Il faut prendre le temps de la réflexion pour tester le désir d'animal de l'enfant. Ce n'est parfois qu'une passade. »

Un véritable allié

Si l'envie devient réalité, tout commence. Apprendre à l'enfant comment éduquer et s'occuper de l'animal avec des règles très précises. « Un bon moyen de parfaire l'éducation de l'enfant à travers celle de l'animal. Ce qui vaut pour l'enfant peut valoir pour l'animal : on ne mange pas n'importe quoi à n'importe quelle heure, on ne monte pas sur les fauteuils, on ne fait pas ses besoins partout. »

Quand tout est bien cadré, la présence d'un animal peut être un vrai bonheur pour les enfants: « L'animal est pour l'enfant un véritable allié, un confident. Il joue le rôle d'éponge des émotions de l'enfant, il l'apaise, le rassure. Comme il ne parle pas, l'enfant trouve en lui plein de réponses possibles. » Pas étonnant que les animaux soient d'utiles et efficaces compagnons de route pour des enfants fragilisés par le handicap ou la souffrance psychologique.

Évidemment, restent les pépins du quotidien. Quand, par exemple, le fidèle compagnon décède. « Les parents doivent préparer les enfants à la séparation et expliquer que, comme tout être vivant, la mort arrive chez les animaux. » Sans oublier les cas possibles d'agressions: « Je dis souvent qu'il n'y a pas de mauvais chiens mais des mauvais maîtres. Un chien ne naît pas agressif, il le devient. S'il y a des problèmes, il faut vite réagir. Questionner son attitude de maître et, si besoin, se faire aider d'un vétérinaire avant de décider trop vite de se débarrasser de l'animal. » Tout comme d'avoir le bon sens, dans la rue, de maîtriser son chien à l'approche des enfants.

Valérie PARLAN.


À lire. L'enfant et la médiation animale, de François Beiger, Éditions Dunod. Site: http://institutfrançaisdezootherapie.com

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Invité
titelfe Et tellement véridique surtout !

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