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Néphélie-titmousefairycottage

Canada : Prenez garde aux usines à chiens

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Info du 21/11/2008
Canada - Prenez garde aux usines à chiens




Vous craquez pour un mignon westie, qui batifole dans la vitrine d'une animalerie propre et respectable nichant dans un centre commercial tout aussi propre et respectable.

Mais comment s'assurer que votre toutou blanc n'a pas été «fabriqué» dans une insalubre usine à chiots, où des éleveurs sans scrupule accouplent leurs femelles «en série» ?



La journaliste Josée Dupuis de l'émission Enquête a rapporté, grâce à l'efficace technique de la caméra cachée, des images épouvantables de ces chiennes enfermées dans de minuscules cages à poules, qui vous lèveront le coeur. Du genre: des animaux souillés d'urine et d'excréments, des vers qui grouillent dans leurs bols d'eau, un cadavre de chiot déposé dans une boîte de carton et, étalées sur un comptoir, des haches dont on peut facilement deviner l'usage.


Il y a - malheureusement - pire. L'équipe de Radio-Canada a même filmé une chienne à l'agonie tellement mal en point qu'elle commençait à se décomposer. Quelle horreur. La pauvre bête a finalement été euthanasiée.

Ce reportage choc d'Enquête, amorcé au printemps dernier, passe ce soir (20 h) à Radio-Canada. Prenez une pause d'Occupation double 5 et des commérages inutiles de Patricia, Jessica et Claudia et musclez un peu votre cerveau. C'est du sapré bon boulot journalistique.

Flanquée de la technicienne animale Mélanie Piché, Josée Dupuis a acheté cinq chiennes d'un éleveur de Saint-Norbert, qui garantissait leur bonne santé. Mensonge. Une d'entre elles portait un foetus mort, en plus de trois tumeurs cancéreuses. Les autres souffraient d'otites graves et d'infections urinaires sévères.

À Lac-Saint-Paul, près de Mont-Laurier, le duo a rescapé une Yorkshire n'ayant jamais posé la patte à l'extérieur de sa cage. Elle mettra 30 minutes à apprendre à marcher. Cruel, un éleveur explique, sans le moindre remords, «qu'un chien, au bout de cinq ans, y'est pu bon». Et au lieu d'euthanasier ses animaux malades, ce qui coûte une centaine de dollars, cet éleveur les laisse souffrir, dépérir et crever dans leurs cages. «Il y en a qui toffent, qui toffent et qui toffent longtemps», détaille-t-il. Aïe.

«Au Canada, garder un chien en cage toute sa vie n'est pas un acte de cruauté», rappelle le reportage. Et le Québec reste le paradis de ces usines canines, où seulement quatre inspecteurs de la SPCA (l'Ontario en compte 50 fois plus) s'assurent qu'elles ne se multiplient pas trop. Selon des données d'Enquête, environ 1000 «puppy mills» produiraient des chiots dans la Belle Province.

C'est déplorable, mais plusieurs animaleries s'approvisionnent encore auprès de ces manufactures. Avant d'acheter votre bichon frisé, posez des questions sur ses origines ou, encore mieux, visitez vous-même l'éleveur. C'est la seule façon d'éviter ce commerce odieux et dégoûtant.

Photo : Hugo Dumas
La Presse

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Invité
titelfemercipapillon Ma puce pour toutes ces infos.

Tu es géniale, comme toujours !

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