Néphélie-titmousefairycottage 0 Posté(e) le 10 janvier 2009 Info du 09/01/2009Canada- Haut-St-Maurice : Arrivée d'une vétérinaire permanente par Patrick Vaillancourt Photo : La vétérinaire Mélissa Blackburn en compagnie de son chien Shadow, devant la future clinique vétérinaire située à l'ancien édifice Électrovision. (Photo L'ÉCHO de La Tuque) Voilà bien des années qu'il n'y avait pas eu de vétérinaire en permanence à La Tuque et bien ce fait sera chose du passée à compter du mois de février avec l'ouverture de la Clinique vétérinaire MéliBlack au 333 de la rue St-Joseph, là où était situé Électrovision. La vétérinaire Mélissa Blackburn ouvrira sa clinique vétérinaire le 2 février prochain, et une journée portes ouvertes est prévue la veille. Mais qu'est-ce qui a poussé la jeune vétérinaire de 26 ans à venir s'établir à La Tuque? Est-ce parce qu'il n'y avait pas ce service permanent? «Non, je suis mon conjoint qui est natif de La Tuque. D'ailleurs, il a obtenu sa permanence à l'usine ici parce qu'il est originaire de la ville. Je n'ai pas cherché à étudier différentes villes pour savoir si oui ou non, il y avait une clinique vétérinaire. Mais c'est certain que comme il n'y a pas de clinique permanente ici, je vais joindre l'utile à l'agréable.» Toutefois, une clinique vétérinaire doit respecter des normes et cela demande des investissements importants. Mme Blackburn a obtenu un permis de construction de 140 000 $, dont 100 000 $ est prévu pour l'érection de la clinique au rez-de-chaussée, et 40 000 $ pour l'appartement du haut. Elle y demeurera en compagnie de son conjoint Mathieu Fillion. Cela est en plus de l'investissement de 250 000 $ pour le matériel, pour un total de 390 000 $. «Le processus de l'achat de la bâtisse a été long. Je ne pensais pas avoir mon entreprise à 26 ans. La SADC m'a aidé avec un programme pour les jeunes, j'ai été appuyée par la Caisse populaire, et le fonds de roulement provient de mon père. Je veux offrir de bons services. Je me suis dit que ce n'est pas parce que nous sommes dans une petite ville qu'il doit nécessairement y avoir une petite clinique. J'ai été habituée à Québec avec des appareils à la fine pointe de la technologie, et ça sera la même chose ici, excepté la technologie numérique.» En plus de son doctorat en médecine vétérinaire, Mme Blackburn a aussi travaillé un an et demi à l'hôpital vétérinaire Daubigny, le seul hôpital de Québec qui répond aux urgences 24 heures sur 24. La Clinique vétérinaire MeliBlack sera ouverte cinq jours semaines, et la vétérinaire répondra aux urgences 24 heures sur 24, à l'exception d'une fin de semaine sur deux. On retrouvera une salle d'anesthésie, une machine pour connaître le taux d'oxygène, la fréquence cardiaque, une centrifugeuse, microscope, table de chirurgie, cages pour chatterie, cages pour chenil, un enclos pour gros chiens, un appareil de radiographie, une salle pour contrer la contagion, un système informatique, et bien plus. De plus, Mme Blackburn fait affaire avec une compagnie d'incinération. «Aussi, je suis une vétérinaire qui prône le renforcement positif. Alors s'il y a une demande, je vais peut-être donner des cours pour l'éducation des chiots.» Toutefois, la vétérinaire Blackburn se concentrera sur les petits animaux seulement. «À l'ouverture, j'aurais une technicienne avec moi et tout dépendant de la demande, peut-être que d'autres employés s'ajouteront. J'ai prévu un scénario pessimiste pour les trois premières années en pensant recevoir 10 clients par semaine, pour une moyenne de deux par jour. La clinique devrait bien fonctionner.» Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites