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Néphélie-titmousefairycottage

Suisse : Hotel de luxe pour stars à quatre pattes...

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Info du 10/01/2009
Suisse - Chiens : Hôtel de luxe pour stars à quatre pattes




CRANS-MONTANA Sur le Haut-Plateau, les chiens ont aussi leur cinq-étoiles: la garderie Clébar-Palace reçoit les toutous indigènes comme ceux de la jet-set. Visite.
Un palace pour chiens? Oui, ça existe à Crans-Montana depuis 1976. Ce n'est pas un chenil, mais une pension pour les chiens des indigènes et des hôtes. Les clés d'or sont tenues par Pierre-André Debons qui a fondé en parallèle sa propre école d'éducation canine.

Avant de s'établir à Crans, Pierre-André Debons oeuvrait à Sion. «Durant des années, j'ai fait le mannequin dans le milieu des chiens de police. J'ai aussi donné des cours dans les clubs canins. Ensuite, j'ai cherché un endroit pour ouvrir mon école, éduquer les chiens, tenir une pension. C'est Lelio Rigassi, alors directeur de l'office du tourisme, qui m'a convaincu de m'installer à Crans-Montana. «Là-haut, on a besoin de toi», m'a-t-il dit!»

Le Clébar-Palace se situe au départ du bisse de Roh, sur la route de Plans-Mayens, dans une clairière à cheval sur les communes de Lens et d'Icogne. «Il y avait là autrefois un dépôt de terre d'excavation. J'ai donc aplani le secteur, et maintenant l'endroit est un vrai paradis.»

Il rencontre un jour Jacques Deschenaux, ancien journaliste de la TSR, qui lui suggère avec humour d'appeler l'établissement «Clébard-Palace». Facile à se rappeler. Pierre-André Debons adopte ce nom, en supprimant toutefois la dernière lettre de «Clébard» et en conservant le mot «bar», en clin d'oeil à sa buvette.

Sa grande passion
Notre Sédunois construit pas à pas son projet. A peine terminé, l'ensemble est détruit par un incendie. Mais ce malheur ne le décourage pas. Ce natif du taureau a une volonté de fer. Il reconstruit. Car le chien, c'est sa passion, celle d'une vie entière. «La garderie comprend dix-huit «chambres» qu'il faut réserver. Je n'ai jamais voulu augmenter la capacité d'accueil. C'est un nombre idéal pour garder le contact avec chacun de mes pensionnaires. J'ai le temps de les sortir, de les promener. De plus, je perçois rapidement leur caractère. Chacun a le sien. Tel chien est indépendant, tel autre demande plus de contact. Je deviens vite leur second maître.»

Qui dit palace dit coût élevé et clientèle haut de gamme? «Pas du tout, je suis dans la moyenne des tarifs, soit 31 francs par jour et en ce qui concerne ma clientèle, je suis plutôt discret. Mais sachez qu'elle se compose autant de gens du pays que de vacanciers.» On n'en saura pas davantage.

On ne trompe pas un chien
L'école de Pierre-André Debons se distingue par les principes qu'il a développés au fil des années. «Il faut expliquer aux gens ce qu'est un chien. Un maître doit être comme un guide de cordée à qui l'animal accorde toute sa confiance. Il faut aussi savoir quelle race correspond le mieux à votre personnalité. On choisit trop souvent un chien parce qu'il est à la mode, pour son esthétique.» En ce qui concerne l'éducation, Pierre-André Debons privilégie la psychologie. «Un chien ce n'est pas un cerveau! Il agit d'instinct. Trop de personnes éduquent leur chien avec des méthodes discutables. Par exemple: lorsque l'animal obéit, le maître lui donne immédiatement une récompense. Le jour où le chien n'a plus cette récompense, il ne lui obéit plus. Ces quadrupèdes ont une très grande mémoire. Je suis pour la fermeté! Des ordres précis, le ton sec, le commandement sûr. D'autres qualités sont aussi requises. Il ne faut pas être dépassé par son travail! Les chiens sentent quand on est stressé. Un fluide passe entre eux et vous. Il n'y a pas d'hypocrisie possible: on ne trompe pas un chien. Je reconnais à sa voix s'il est méchant, si cet animal a besoin d'être géré.»

Elève modèle
Aujourd'hui, la soixantaine passée, Pierre-André Debons jette un regard enjoué sur sa carrière. «J'ai éduqué plusieurs chiens qui ont obtenu des titres nationaux. J'en suis très heureux! En mettant sur pied en 1990 la journée internationale d'Agility, j'ai fait découvrir cette discipline sur l'immense pelouse du Clébar-Palace. L'animal effectue un parcours d'obstacles, son maître courant à ses côtés en le guidant. C'est un jeu, un sport pour petits et grands.» Mais sa plus belle satisfaction, c'est d'avoir transmis son enthousiasme à sa fille Romaine. Aujourd'hui, en prolongement de Clébar-Palace, elle a ouvert à son tour School Dog's, son école à Sierre. «Durant huit années, elle est passée par tous les stades de l'éducation canine et réussit à merveille dans ce milieu. Elle est le plus beau cadeau de ma vie!»

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Magnifique parcours ! 168 Et nos p'tits bouts le méritent amplement 957

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