En Suisse, on recense les chats sauvages

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En Suisse, on recense les chats sauvages




En Suisse, les chas sauvages vont faire l’objet d’un recensement. Les garde-faunes sont à pied d’œuvre et ont mis en place des dispositifs pour recueillir les patrimoines génétiques de ces petits carnivores.
Bien que partageant bon nombre de caractéristiques physiques avec le chat domestique, Felis silvestris silvestris est une espèce à part entière. D’un premier coup d’œil, on pourrait être trompé par sa robe tigrée mais après un examen minutieux, on s’aperçoit que sa fourrure est plus épaisse, sa queue plus touffue arrondie et noire à l’extrémité.
Ce petit prédateur qui s’est raréfié dans nos contrées va, à l’initiative de l’Office fédéral de l’environnement, faire l’objet d’un recensement sur le territoire helvète voisin. Le procédé mis en œuvre est très simple. Des lattes imprégnées d’essence de valériane ont été implantées dans certaines zones de la forêt jurassienne où ils peuvent passer. Si chez l’homme, cette essence est réputée avoir un effet calmant et faire office de somnifère, chez les félins sauvages, la teinture de valériane provoque des sensations différentes. Elle aurait un effet aphrodisiaque ; les animaux attirés par les odeurs vont vraisemblablement venir se frotter contre les lattes et les crins récoltés seront analysés pour déterminer le patrimoine génétique de chaque individu et de connaître le nombre de chats sauvages qui s’ébattent dans toute la Suisse.