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Chico chihuahua

Plotte à terre!!!!

Messages recommandés

Une petite expression québécoise:
Lors d'une rencontre du premier ministre du Québec au Sénat
"J'espère que vous n'avez pas la plotte à terre", a glissé le député français Pierre Lasbordes au premier ministre du Québec, Jean Charest, en visite à Paris, pensant lui demander en québécois s'il n'était pas trop fatigué. Avec cette expression ambigüe car désuète, le président du groupe d'amitié France-Québec de l'Assemblée nationale est passé à deux doigts de l'incident diplomatique.

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L'événement s'est produit la semaine dernière et a fait tiquer les médias québécois. Alors qu'il recevait Jean Charest au Sénat devant une petite centaine de personnes au lendemain de sa décoration des insignes de Commandeur de la Légion d'honneur, le député Pierre Lasbordes (UMP), président du groupe d'amitié France-Québec de l'Assemblée nationale, lui a adressé la parole en ces mots: "J'espère que vous n'avez pas la plotte à terre", pensant demander au premier ministre en visite en France et en Belgique s'il n'était pas "trop fatigué" par le voyage. Il ne savait pas qu'en québécois, le mot "plotte" désigne en fait le sexe de la femme ou une femme facile, de façon pour le moins vulgaire. Heureusement, le premier ministre Charest n'a pas vraiment sourcillé et n'a pas transformé cet écart de langage en incident diplomatique. Il a répondu par la suite à la presse qu'il n'avait pas entendu la phrase prêtée à son interlocuteur. Pour un meilleur effet, M. Lasbordes aurait dû préférer "J'espère que vous n'avez pas trop la langue à terre".

732 je crois que nos expressions québécoise sont mal comprise!!!!

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Pour vous faire rire de nous à votre tour voici quelques une de nos expressions:

Expressions diverses et très courantes:

* Les trois repas ici sont: le déjeuner (matin), le dîner (midi) et le souper (soir).

* Ajout de "-tu" après les questions: T'en veux-tu? Il en veut-tu? Ils en veulent-tu? Tu m'écoutes-tu? Je l'ai-tu?

* J'en ai en masse, j'en ai un char et puis une barge (beaucoup, en grande quantité)



* T'sais? (réduction de: tu sais?). Plusieurs Québécois ponctuent généreusement leurs phrases de cette petite expression!

* À c't'heure ou Asteure (réduction de "À cette heure", a le sens de maintenant)

* Envoye-donc! (lorsqu'on veut convaicre quelqu'un de faire quelque chose)

* Pantoute! (ou "pas-en-toute", signifie "pas du tout!")

* Tiguidou! (c'est d'accord!)

* C'est écoeurant! C'est l'enfer! (peut être extrêmement négatif OU extrêmement positif)

* Pendant la belle température, comme il est agréable de prendre une marche (faire une ballade à pied)


* Je suis tanné, c'est plate (j'en ai marre, c'est ennuyant / ennuyeux)

* Je suis mal pris (en détresse, j'ai besoin d'aide)

* Au Québec, on n'aime pas les gens qui s'énervent! Tords pas tes bas! Capote pas! Brise pas ta chaîne! Garde tes shorts! Grimpe pas dans les rideaux! Mange pas tes bas! Pogne pas les nerfs! Prends ton gaz égal (du calme!)



Les noms (lexique):


* Un abreuvoir (fontaine pour boire)

* Une agace (aguicheuse)

* Un aiguisoir (taille-crayon)

* La balloune (ballon)

* Un barbier (coiffeur)

* Des barniques (lunettes)

* Une broue (une bière)

* Un bazou (une vieille auto)

* Des bébelles (jouets ou babioles)

* Un bec (un bécot, un baiser)

* Une bécosse (toilette sèche)

* Un bécyque (une bicyclette)

* Une bédaine (gros ventre)

* Une bibitte (insecte ou animal inconnu)

* Des bidoux (de l'argent)

* Ma blonde (mon amoureuse)

* Des bobettes (caleçon, sous-vêtement)

* Une calotte (casquette)

* La cassonade (sucre brun)

* Un cégep (collège)

* Un char (voiture)

* Une chicane (conflit)

* Mon chum (ami, copain ou amoureux)

* Un citron (auto en mauvais état)

* Des claques ou chouclaques (couvre-chaussures)

* Une craque (remarque désobligeante)

* Une débarbouillette (une savonnette)

* Un dépanneur (petit magasin général)

* Des flots (des enfants)

* Du foin (de l'argent)

* Des foufounes (fesses)

* Un frigidaire (réfrigérateur)

* Galarneau (le soleil)

* Un Gino (un macho, un phallocrate)

* Une lampe de poche (lampe-torche)

* De la liqueur (boisson gazeuse)

* Un minou (un chat)

* Mes mitaines (moufles)

* Une passe (un laissez-passer)

* Une patate frite (des frites)

* Des patates pilées (pommes de terre en purée)

* La pâte à dents (dentifrice)

* Une patente, un cossin (truc, chose, objet inconnu)

* Une peignure (coiffure)

* Un perron (petite véranda)

* Une piastre ou piasse (un dollar)

* Un piton (bouton qu'on appuie)

* Un pitou (un chien)

* Un plasteur (pansement)

* Une pogne (piège, ruse)

* Une polyvalente (école secondaire)

* Quétaine (moche, passé mode)

* Un siffleux (marmotte)

* Des sparages (grands gestes)

* Une tabagie (vend cigarettes et journaux)

* Une tuque (bonnet d'hiver en laine)

* Des vidanges (ordures)

* Une vue (un film)




Les actions (verbes):

* S'accorder comme chien et chat (se chicaner tout le temps)

* Se prendre pour un autre (se croire plus important qu'on ne l'est réellement)

* Achaler, gosser, tomber sur les nerfs (déranger quelqu'un)

* Être sur son 36, se mettre beau ou belle (être chic)

* Ambitionner su' l'pain béni (abuser d'une situation avantageuse)

* Attacher son manteau (boutonner)

* Avoir le coeur gros (être triste, mélancolique)

* Avoir les yeux dans la graisse de binnes (regard amoureux, rêveur)

* Baragouiner l'anglais, parler anglais comme une vache espagnole (avec beaucoup de difficulté)

* Barrer la porte (fermer à clé)

* Bavasser (bavarder, se comporter en délateur)

* Bêcher (tomber tête première)

* Becotter (embrasser)

* Brailler (pleurer)

* Brosser (se saouler la gueule)

* Capoter, perdre le nord (paniquer, devenir fou)

* Chauffer (conduire un véhicule)

* Chiâler (se plaindre)

* Chicaner (engueuler, réprimander)

* Crouser (faire la cour, conter fleurette)

* Écrapoutir (écraser)

* Au Québec on embarque et on débarque d'une voiture (d'un char)

* Enfirouaper (jouer quelqu'un)

* Être fou comme un balai ou comme d'la marde (dingue, en état de panique ou fou de joie)

* S'évacher (s'affaler, paresser)

* Faire la baboune, faire du boudin (bouder)

* Faire dur (avoir mauvaise mine, mauvaise apparence)

* Faire ses commissions (ses emplettes)

* Magasiner (faire des achats)

* Manger une volée (se faire tabasser)

* Minoucher (caresser)

* Paqueter, paqueter ses p'tits (empaqueter ses choses, faire ses valises)

* Partir le char (démarrer la voiture)

* Placotter, jaser, potiner (bavarder, discuter)

* Pogner (agripper, empoigner ou encore avoir du succès en amour)

* Se faire passer un sapin (se faire rouler)

* Se pogner l'cul (ne rien faire, paresser)

* Sacrer son camp (partir, quitter)

* Se sauter dans la face (s'engueuler)

* Taponner (perdre son temps)

* Tirer la pipe à quelqu'un (agacer, taquiner)



Les anglicismes:

* Baquer (donner son appui, son accord)

* Bosser (se comporter comme si on était le patron)

* Canceller (annuler)

* Une cédule (un horaire)

* Être djammé (coincé), raqué (fatigué, endolori), dérenché (en piteux état), fucké (brisé), badloqué (malchanceux).

* Kiquer (donner un coup de pied)

* ouatcher (garder à l'oeil)

* Ploguer (brancher)

* Puncher (donner un coup de poing)

* Slaquer (congédier)

* Spotter (apercevoir)

* Rusher (se dépêcher, faire à la hâte)

* Toffer (endurer une situation désagréable)

* tripper, bozer (avoir énormément de plaisir, être en extase)

* Vedger (paresser, perdre son temps)

* La sloche (gadoue), la scrappe (déchets), la poque (rondelle de hockey), l'élévateur (ascenseur), le flat (crevaison), le beurre de pinottes (d'arachides).

* Le "Bonhomme Sept Heure", personnage légendaire utilisé pour faire peur aux enfants qui refusaient d'aller se coucher, prendrait son nom de "Bone Setter", nom anglais donné aux
ramancheurs.

* Le mot "pitoune" utilisé aujourd'hui pour parler d'une belle femme (pas toujours très flatteur pour la fille en question), fut également utilisé par les bûcherons pour parler de troncs d'arbres. Le mot viendrait de l'anglais puisque les bûcherons anglophones avaient hâte à leur congé pour aller fêter et revoir des femmes à la "Happy Town" (la pitoune pour des oreilles francophones).

La météo:

* Il mouille (il pleut)

* Il fait frette (très froid)

* Il mouille à boire debout (abondamment)

* Il mouille à sieaux (beaucoup, comme si on vidait des seaux d'eau)

* Il vente pour écorner les boeufs (violemment)

* Des bancs de neige (congères)

* Du frimas dans les vitres (fine couche de glace)

* De la poudrerie (blizzard)







P'tits mots doux:
(Pour la St-Valentin)

Mon pitou, ma pitoune, mon minou, ma minoune, mon b'bé, mon pitte, mon coco, ma cocotte, mon chou, mon chouchou, ma chouchoune, ma belle chouette, ma poupoune, ma poune, mon toutou, ma toutoune, mon pitchounet, ma pitchounette, ti-gars, fifille, mon beau bonhomme, mon homme, mon ti-nomme.


Il y a les légendaires sacres...

Les terribles sacres (coeurs faibles s'abstenir):

Au Québec, pour blasphémer, il faut faire appel au vocabulaire religieux. Employez-les seulement entre amis (ou pour ajouter de la gravité à une insulte) car ils peuvent choquer et sont jugés socialement inacceptables et très grossiers. Il y a les sacres "durs" et les sacres "doux".

Les sacres durs les plus courants sont: crisse, tabarnaque, esti, calvaire, câlisse, ciboire, viarge, baptême et sacramant. On peut les combiner pour doubler ou tripler l'effet: osti de câlisse. On peut les sanctifier: saint-ciboire.

Les sacres doux sont des espèces de versions ramollies des sacres durs, ils sont donc moins choquants mais ne s'utilisent pas dans n'importe quelle circonstance non plus. Les plus courants sont: tabarslaque, tabarnouche, calvasse, calvince, tabouère, clisse, crime, batèche, sacramouille, cibolaque, christie, etc.

Les sacres peuvent être utilisés comme simple interjection (marquant la surprise, la douleur, la consternation). Ils peuvent être utilisés comme noms communs et deviennent alors des insultes (en mettant "un(e)" ou "le/la" devant). Ils peuvent qualifier (un calvaire de bon film), quantifier (il y en avait en tabarnaque) et certains sacres durs peuvent même servir de verbes (crisser, câlisser, décâlisser, déconcâlisser, etc.)

J'aimerais insister sur le fait que ces mots peuvent s'avérer extrêmement choquants, même si ils peuvent paraître plutôt inoffensifs et rigolos à des visiteurs étrangers. Ils s'utilisent dans un contexte très décontracté et amical, ou encore si vous voulez être très insultant (au risque de recevoir une claque sur la "yeule")!


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C'est gentil à toi de nous faire partager ta façon de parler,
j'ai imprimé pour avoir le temps de lire.
Moi c'est le wallon, mais c'est un patoi, pas façile à écrire.


mercipapillon

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Gilou a écrit:
C'est gentil à toi de nous faire partager ta façon de parler,
j'ai imprimé pour avoir le temps de lire.
Moi c'est le wallon, mais c'est un patoi, pas façile à écrire.


mercipapillon


On dit que le Québécois et le Belge se ressemble ????
Il faudrait se téléphonner pour comparrer nos accents !
993f7

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Les mots varient d'une région à l'autre ainsi que les expressions confused
L'accent aussi est différent et la façon de prononcer les mots No
Surtout chez les plus vieilles personnes! affraid

C'est comme chez vous mais ici les patois sont frappants dans certaines régions aussi les gens parlent plus vite

244

Au Nouveau Brunswick il mélange le français et l'anglais
Espère moé sul corner
Attends moi sur le coin de la rue! 643

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