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Néphélie-titmousefairycottage

L'Europe veut bannir le commerce de phoques

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Brigitte Bardot ne va plus sur la banquise pour dénoncer le massacre des bébés phoques. Mais, plus de trente ans après les premières mobilisations organisées pour dénoncer cette "chasse cruelle", sa fondation et d'autres organisations non gouvernementales (ONG), comme le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW) ou la Human Society International, restent mobilisées.

Le moment est décisif. Alors que le gouvernement canadien vient de sonner l'ouverture de la saison 2009 en fixant à 338 000 animaux le quota de prises autorisées, l'Union européenne se dirige à grand pas vers une interdiction quasi totale des importations de produits dérivés du phoque. Soit les peaux pour leur fourrure mais aussi des composés à base de graisse et d'huile dont les qualités nutritives sont prisées par l'industrie pharmaceutique. L'Europe est le premier débouché de la chasse commerciale canadienne avec plus de 60 % de parts de marché. Parmi les pays "chasseurs", le Canada est en effet celui qui anime un commerce international dont la destination finale, après un transit par l'Europe, est de plus en plus asiatique. Début mars, la commission pour le marché intérieur et la protection des consommateurs du Parlement de Strasbourg a adopté, en le durcissant, le projet de règlement proposé par la Commission européenne. Le Parlement pourrait adopter ce texte dans les premiers jours d'avril. Le règlement proposé par Bruxelles prévoit d'interdire toutes les importations de produits issus du phoque sauf lorsqu'ils proviennent d'une chasse traditionnelle - celle des Inuits notamment - et lorsqu'il aura pu être prouvé que l'animal a été abattu sans souffrances inutiles. C'est la difficulté à établir cette preuve qui a conduit les eurodéputés à exclure cette possibilité. Les conditions d'abattage des phoques sont le principal argument mis en avant par la Commission pour imposer cette sanction commerciale. Au nom du respect du bien-être animal. Cette préoccupation montante se traduit notamment par l'instauration progressive de normes sur les conditions d'élevage et de transports des animaux. Elle n'a jamais été utilisée pour bloquer l'importation de produits dérivés d'une espèce sauvage, espèce dont la survie n'est de surcroît pas menacée. Ce serait donc un précédent dans le droit commercial international. Les ONG ont largement contribué à construire le plaidoyer de la Commission qui s'appuie aussi sur un rapport publié en 2007 par l'Autorité européenne de sécurité des aliments. "Les jeunes phoques sont assommés à grands coups d'hakapik (une massue d'environ 1,50 m munie d'un percuteur en métal) puis dépecés sur place, parfois encore conscients. La réglementation impose pourtant au chasseur de vérifier, après avoir frappé un phoque,que l'animal est bien mort avant de passer à un autre. Dans les faits, il faut tuer un maximum de phoques en un minimum de temps en veillant à ce qu'ils ne puissent pas s'échapper", dénonce Christophe Marie, de la Fondation Brigitte-Bardot. Le gouvernement canadien réfute cette présentation et met en avant le durcissement récent de la législation pour éliminer les pratiques les plus critiquées. Ainsi l'utilisation de l'hakapik a été restreinte. Les chasseurs avant de dépecer l'animal doivent s'assurer de sa mort non plus en vérifiant les réflexes oculaires, un critère jugé insuffisant par les vétérinaires, mais par une palpation du crâne. Le ministère des pêches et des océans canadien a vivement critiqué la décision du Parlement européen, laissant entendre un probable recours devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) si le projet devait être adopté, ce qui suppose qu'il obtienne l'aval du Conseil européen. La Norvège a fait savoir qu'elle envisageait de faire de même. A ce jour, les partisans d'une interdiction des importations assouplie de dérogations - parmi lesquels la Suède, la Finlande et les pays baltes - l'emporteraient de quelques voix au sein du Conseil. De son côté, la France vient de se rallier à la ligne plus dure emmenée par l'Allemagne, les Pays-Bas, le Royaume-Uni... Il n'y a pas qu'en Europe que le vent tourne pour les chasseurs de phoques. En Russie, Vladimir Poutine a interdit, il y a quelques jours, la chasse sur les animaux de moins d'un an. Au Canada même, le sénateur de l'Ontario Mac Harb vient de déposer un projet de loi visant à interdire la chasse commerciale dont il juge l'image déplorable pour son pays. Mac Harb dénie tout avenir à cette activité dont il estime qu'elle coûte plus en subventions qu'elle apporte de revenus aux chasseurs.

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Invité

c'est vraiment une horreur de voir ces pauvres petites bêtes assassinees par ces sales bonhomes.
c'est vrai que pour que cela s'arrette il faut interdire tous les produits issus des phoques.
pareil pour toutes les peaux d'animaux.
l'orsque l'ont voit la quantite de peau qu'il faut pour faire un manteau on imagine facilement le nombre de petites bêtes assassinées. en plus c'est d'un ridicule ces bonnefemme avec leurs manteau en peau.



041041041

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