Ostéopathie : Sandrine aux petits soins pour les chiens...

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OSTEOPATHIE- Sandrine aux petits soins pour les chiens



Sandrine Le Blay, de Pluvigner, 44ans, est ostéopathe équin. Depuis six ans, elle pose aussi ses mains sur les petits animaux domestiques, comme les chiens et les chats.

Ce jour-là pour les besoins de l'entretien, c'est Volhyne, la femelle Bouvier des Flandres de belle-maman, qui joue les cobayes consentants. Une petite manipulation gratuite, ça ne se refuse pas! Sandrine Le Blay voit en moyenne une quinzaine d'animaux par semaine, à 45 € la séance. Elle partage son activité entre la région parisienne, d'où elle est originaire, et Pluvigner où son mari élève des chevaux.

Les chevaux l'ont adoptée

L'ostéopathie animale n'est, à ce jour, toujours pas reconnue officiellement par l'ordre des vétérinaires. Elle est pourtant largement pratiquée dans le milieu équestre depuis une vingtaine d'années. «Parce qu'elle permet notamment de soigner les chevaux de courses sans les doper avec des médicaments», explique Sandrine Le Blay. C'est tout naturellement que cette ancienne monitrice d'équitation s'est intéressée aux vertus de l'ostéopathie chez les animaux: «Je faisais beaucoup d'équi-thérapie auprès des personnes handicapées, et, pour avoir de bons résultats, il faut travailler avec des chevaux calmes; qui soient bien dans leur tête et dans leurs corps». Le principe est le même que pour l'homme, qui considère que l'organisme est un tout, et que chacun de ses rouages est interdépendant. Il s'agit autant de débloquer des vertèbres que de s'assurer de la mobilité des organes internes.

Tenir compte du maître

Confrontée à une demande grandissante, il y a quelques années, Sandrine Le Blay a dû assimiler de nouvelles techniques pour manipuler les chiens et les chats: «Avec les chevaux, on travaille debout, en s'appuyant sur leur masse. Avec les chiens, il faut les porter et travailler couché». Le rapport à l'animal n'est pas le même non plus: «Pour un chien, il faut tenir compte du maître, à qui l'animal va demander la permission de se laisser manipuler, tandis qu'on peut parler directement au cheval». Les plus gros clients de Sandrine sont des sujets plus sportifs que le caniche de mamie: chiens de sécurité de la RATP, chiens de recherche de la gendarmerie ou de l'armée, équipe de France des chiens de traîneau.

Comportement

Mais la professionnelle, qui travaille en collaboration avec les éleveurs, les vétérinaires et les maîtres-chiens du secteur, trouve aussi de l'intérêt à manipuler les petits animaux domestiques: «Une vertèbre et c'est un chien qui va retrouver de l'appétit. Une cervicale et c'est un chat qui va changer de comportement, être moins timide ou moins agressif.» Néanmoins, ici comme ailleurs, l'ostéopathe ne peut pas tout faire: «Je n'ai pas vocation à remplacer le vétérinaire; moi je n'ai que mes mains!» En attendant, Volhyne a l'air d'apprécier. «Une fois en confiance, il perçoit très vite que ça lui fait du bien. Contrairement à l'homme, le chien n'a pas l'appréhension de la douleur».

Contact Sandrine Le Blay, tél.06.70.40.99.03 ou slb.oste@free.fr.

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Bien qu'ayant entendu parler de l'ostéopathie, je ne connaissais pas vraiment les bases, le déroulement etc ....
Je viens de le tester sur moi, et franchement je suis enchantée des résultats ! Le gros probléme étant de trouver un véto ostéopathe en campagne !
J'avoue que j'aimerais apprendre au moins les bases de cette pratique...