Néphélie-titmousefairycottage 0 Posté(e) le 9 juin 2009 Info du 01/06/2009 Abandon des animaux : Quelque 100 000 chiens et chats finissent à la rue chaque année en France. Le phénomène n'est plus saisonnier, il est devenu chronique.Les responsables des refuges de la région se battent contre une société de consommation où les animaux sont achetés à crédit comme des produits manufacturés.Photo : Au refuge ardennais d'Acy-Romance, cela fait trente-cinq ans que Mme Désimeur (ici aux côtés de Christophe) se dévoue pour nos compagnons à quatre pattes. Alors que les prix des chiens de race peuvent dépasser les 1 000 euros, le trafic de chiots prospère. Une affaire exemplaire devrait être jugée cette année à Châlons-en-Champagne.LA SPA, en région parisienne, a été la première à tirer la sonnette d'alarme. « Nos refuges sont pleins à craquer, nos dispensaires où l'on propose des soins gratuits sont submergés de demandes. Chaque chien que l'on accueille nous coûte environ 450 euros et nous ne vivons que de dons », s'inquiète Virgine Pock Saint-Jean, présidente nationale de la Société protectrice des animaux. Dans l'Aisne, les Ardennes et la Marne, les problèmes sont identiques, même s'ils ne sont pas vécus avec la même acuité selon les refuges. Trop d'abandons, pas assez d'adoptions, des charges de fonctionnement lourdes avec des recettes qui stagnent… : les bénévoles sont au bord de la crise de nerfs. D'autant que tous les responsables de refuges dressent le même constat : les abandons, c'est désormais toute la saison. Été comme hiver. « Par le passé, il y avait un pic pendant les vacances d'été. Désormais, c'est chronique, tout au long de l'année », observe, Danièle Flaget présidente du refuge d'Ormes, aux portes de Reims. On change de chien comme de chemise La bénévole, qui veille sur 180 chiens et une centaine de chats, en veut beaucoup aux animaleries et aux consommateurs. « Des personnes achètent un chien comme s'ils achetaient un canapé. En payant en dix fois sans frais. » Parfois, le solde n'a pas encore été réglé que le chien est déjà indésirable. C'est ainsi que Ginette Désimeur, président de l'Association sud-Ardennes de protection des animaux (Asapa), a vu arriver un bichon, un sharpei ou un labrador : des chiens vendus parfois plus de 1 000 euros dans la vitrine illuminée des marchands. Plus étonnant encore, certains changent de chien comme de chemise. Un effet de mode, une passade et hop : le propriétaire fait un crochet par le refuge, abandonne son compagnon à quatre pattes et va acheter le dernier chien à la mode qu'il a vu à la télé ou au cinéma. L'anecdote est racontée par Nathalie Versaut-Gressier, la présidente du refuge de Saint-Quentin, lequel compte en ce moment 88 pensionnaires. Quel est l'impact des difficultés économiques sur la situation actuelle ? Infime, estime le personnel des refuges de la région. « La crise est une excuse », affirme même Nathalie Versaut-Gressier. « Je viens d'avoir une femme au téléphone qui invoquait ce motif, je lui ai proposé d'organiser une quête pour l'aider à passer ce cap. Elle s'est mise à être grossière et à me dire qu'elle l'abandonnerait sur la route si on ne le prenait pas. » Divorce, problème de comportement du chien, allergie, naissance d'un enfant… : les raisons des abandons ne varient pas. Et pourtant, les portées continuent de prospérer, sans contrôle ni régulation, au désespoir des centaines de bénévoles de notre région qui donnent beaucoup de leur temps et de leur énergie au millier d'animaux abandonnés chaque année dans l'Aisne, les Ardennes et la Marne. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
hirondelle90 0 Posté(e) le 9 juin 2009 J'ai du mal à croire tout ce que je vient de lire.......... mais comment peut on agir ainsi ???? Ces personnes n'ont aucune conscience, n'éprouvent donc aucun sentiments envers leurs compagnons !!! Ils passent à côté de l'éssentiel.... l'amour. Cà m'énerve de lire ce genres d'horreur Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
