Néphélie-titmousefairycottage 0 Posté(e) le 1 août 2009 Info du 25/07/2009Drogue : dans les pas des neuf chiens de la brigade canine Cirka, berger belge malinois de deux ans, est spécialisée dans la recherche de la drogue. Elle appartient, depuis début juillet, à l'unité canine de la police de Saint-Étienne. ReportageDressée sur ses deux pattes arrières, Cirka gratte frénétiquement le panneau en bois vissé au mur. « Continue, gratte, gratte », le brigadier-chef Jérôme Predessac, encourage le berger belge malinois. Tournevis à la main, le responsable de l'unité canine, le brigadier major Éric Cancalon, extrait quatre grammes de cocaïne emballés dans du papier rose, coincés entre le mur et le panneau de bois.Douze grammes de cannabis cachés derrière un radiateur, deux autres grammes planqués à l'intérieur d'un téléphone portable et deux grammes d'héroïne dissimulés derrière une plaque minéralogique. En moins de dix minutes, Cirka a fait une belle saisie mercredi… lors de son entraînement.Situé sur les hauteurs, à l'extrême sud de Saint-Étienne, le site de l'unité canine du service de sécurité de proximité de Saint-Étienne est la nouvelle maison de Cirka. Outre cette chienne, l'unité compte 19 fonctionnaires de police et neuf chiens de patrouille. Le berger belge malinois de deux ans, spécialisé dans la fouille de drogues, est arrivé le 4 juillet. Issue d'un élevage dans le Nord de la France, Cirka a suivi en avril un stage de trois mois, au côté de Jérôme Predessac.« Pour la recherche de stupéfiants, nous cherchons des chiens qui ont un flair excellent et une nature joueuse, précise le brigadier major Éric Cancalon. Ce sont surtout des bergers belges malinois, des labradors ou des chiens de chasse ». à la fin de chaque entraînement ou de chaque perquisition, la chienne joue avec sa « poupée », un boudin de dressage en tissu épais lancé par son maître. « C'est sa motivation, explique Jérôme Predessac. Même si la recherche est infructueuse, la poupée est là en récompense ». Nul besoin donc de rendre « accroc » un chien pour le former à la recherche de drogues.Quand elle n'est pas sur le terrain, Cirka s'entraîne, trois fois par semaine. Comme un sportif de haut niveau. Les exercices portent sur l'endurance : « Parfois, nous devons fouiller de grandes villas, indique Éric Cancalon. Mais au-delà de vingt minutes de fouille, le chien doit faire une pause ». Plus ardu : Cirka doit parfois débusquer la drogue dans des lieux remplis de nourriture pour détourner son attention. En fin de journée, la jeune chienne se repose dans son box, d'une quinzaine de mètres carrés, dans un bâtiment isolé de celui des neufs chiens de patrouille plus bruyants. à 9 ans, Cirka se retirera de la police, probablement adoptée par l'un de ses maîtres-conducteurs. Pour continuer à jouer à la poupée.Mathieu GaltierChien anti-drogue : gratification rareCirka est la seule chienne de police spécialisée dans la recherche de stupéfiants dans le département. La gendarmerie possède quelques canidés de ce type. Les policiers rhodaniens disposent de deux chiens renifleurs de stupéfiants.Accompagné de Cirka, Jérôme Predessac est donc amené régulièrement à prêter main-forte dans d'autres zones, comme le Rhône, lors de grosses opérations. En 2008, le prédécesseur de Cirka est intervenu 150 fois environ.Hormis la région parisienne, il n'existe que trente maître-conducteurs de chiens dans le domaine de la saisie de drogues sur l'hexagone. Chaque chien est sous la responsabilité de deux policiers de l'unité canine. La police récupère ces chiens auprès d'éleveurs, de particuliers ou de la SPA. Après un test de quarante jours, l'unité canine décide de garder ou non les chiens et de les spécialiser dans un secteur : patrouille, recherche de drogue, déminage, etc. au cours Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites