Sonson 0 Posté(e) le 13 août 2009 De nombreuses études avaient déjà été menées sur diverses espèces (et notamment l'espèce humaine) pour vérifier l'impact concret de l'amitié sur la santé. Une étude de 2003, menée par une équipe d'anthropologues de l'université de Californie à Los Angeles, avait établi par exemple que les femelles babouins qui maintenaient des liens sociaux avec d'autres femelles hors de leur familles généraient des petits disposant d'une espérance de vie plus longue. Une nouvelle étude, publiée sans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences par la zoologue Elissa Cameron, de l'université de Pretoria, en Afrique du Sud, portait sur 55 juments de l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande vivant en liberté à l'état sauvage depuis le XIXe siècle. Pour les besoins de leur recherche, l'équipe a observé les juments pendant plus de deux mille heures sur trois ans, avec une moyenne de 38 heures d'observation pour chaque jument, avant de relever pour chacune le nombre de contacts proches établi avec les autres. La recherche a établi que des liens sociaux forts entre les juments permettaient d'assurer un taux de mortalité des poulains très nettement (jusqu'à 50%) plus faible qu'auprès de juments aux liens sociaux moins fréquents. Selon Joan Silk, auteur de la recherche de 2003 sur les femelles babouins, l'amitié semblerait un point essentiel pour la survie de toute espèce. En effet, le fait de tisser des liens sociaux avec d'autres membres de son groupe permet d'être plus efficace contre les prédateurs et, pour les femelles enceintes, pourrait même contribuer à éviter le stress de la grossesse et, de fait, contribuerait à conserver un taux de mortalité infantile faible. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites