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Sonson

Comment savoir si mon animal souffre ?

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Vous le savez, nos fidèles animaux de compagnie ressentent la douleur comme nous la ressentons. C’est aujourd’hui un fait établi, leur corps est composé sur le même modèle que le nôtre. Mais on ne l’a pas toujours su, et beaucoup ont longtemps pensé que les animaux ne ressentaient pas la douleur.
Si cette méprise a été possible, c’est aussi parce que les animaux de compagnie ont une réaction à la douleur différente de la nôtre. Nous crions, pleurons, nous plaignons… ou choisissons de cacher notre douleur.

L’animal ne souffre pas comme nous


Le rapport à la douleur des animaux n’est pas le même : un chien ou un chat aura tendance à vous cacher qu’il a mal, c’est un grand principe de l’instinct de survie. En effet dans la nature un animal qui montre qu’il est blessé est une proie de choix pour un prédateur.
Dans le cas d’une douleur brutale (comme lorsque vous lui marchez sur la queue ou la patte), l’animal saura vous faire comprendre par un cri que vous lui avez fait mal, mais dans le cas d’une douleur chronique (permanente), l’animal saura tout à fait rester silencieux et stoïque.
Saviez-vous qu’il y a encore 20 ans la majorité des vétérinaires pensaient, à cause de ce comportement, que l’animal de compagnie souffrait moins que nous, voire pas du tout ? Ainsi l’anesthésie de l’animal n’était pas la priorité du vétérinaire.

Les signes de douleur chez l’animal


Quand un animal est malade, il y a des signes qui ne trompent pas. Physiologiquement, la respiration est plus forte, les pupilles sont dilatées, la fréquence cardiaque est plus rapide… Mais quels sont les signes comportementaux qui indiquent que l’animal a mal ?
L’agressivité est souvent le premier signe de douleur chez le chat ou le chien. Il peut parfois devenir extrêmement violent et asocial du jour au lendemain s’il souffre.
D’autres signes doivent attirer votre attention :
- Il devient moins expressif et semble dépressif
- Il se met volontairement à l’écart ou se cache et rechigne à se déplacer
- Il mange moins ou arrête de se nourrir
- Il est constamment dans l’inconfort et ne se sent jamais à l’aise
- Il arrête de faire sa toilette

Comment soulager l’animal ?


Il est aujourd’hui connu et reconnu de tous les professionnels du monde animalier que la douleur de l’animal doit être soulagée. En effet, si cela n’est pas le cas, les séquelles psychologiques de l’animal peuvent être très graves. Un animal qui a eu une anesthésie au cours d’une opération reprend le cours de sa vie bien plus vite qu’un animal qui n’en a pas eu.
Cela dit, vous devez laisser un professionnel comme le vétérinaire prendre en charge la douleur de votre animal, lui saura comment l’atténuer.

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Je rebondis sur ton fil très intéressant pour rajouter ceci
LA PRISE EN CHARGE DE LA DOULEUR



Naissance de la douleur :

- Les mécanismes classiques de transmission de la douleur sont sensiblement les mêmes au sein des différentes espèces. Ainsi, on peut penser qu’une affection douloureuse pour l’homme le sera pour l’animal.
- Il peut arriver également que des structures nerveuses soient directement impliquées par des phénomènes inflammatoires ou traumatiques. Ces douleurs sont qualifiées de neurogènes, et répondent assez mal aux traitements classiques.

Pourquoi traiter la douleur :

La douleur peut entraîner des perturbations physiologiques. Des processus de cicatrisation peuvent être retardés et des risques d’infection amplifiés.
Lors de certaines pathologies, le rétablissement passe par une reprise rapide d’exercices, qui sera impossible si la douleur persiste.
Il ne faut pas oublier également que la douleur influe sur le comportement de l’animal (agressivité, retrait…)
La participation du propriétaire à la prévention de la douleur et à sa prise en charge est indispensable. Elle nécessite une bonne connaissance des signes annonciateurs de douleur.

Reconnaître la douleur :

La reconnaissance doit permettre le dépistage, l’évaluation de l’intensité et la mise en place de traitements adaptés.
Étant donné l’incapacité de l’animal de communiquer ces informations, l’évaluation doit se faire par le propriétaire ou l’équipe soignante.
Les modifications comportementales sont les plus couramment utilisées.
Il faut bien distinguer qu’il existe de réelles différences de comportement vis-à-vis de la douleur entre le chat et le chien, et entre les races au sein d’une même espèce. Certains sont très démonstratifs (petits chiens) d’autres plus stoïques (chien rustique).
Des modifications physiologiques (fréquence cardiaque, respiratoire) peuvent être prises pour évaluer la douleur. Seule l’équipe soignante sera à même de les apprécier.

Traitement de la douleur :

Comme chez l’homme, la réponse est proportionnelle à l’intensité de la douleur:

- Premier palier : douleurs légères. Utilisation d’antalgiques sous contrôle vétérinaire uniquement (certains médicaments couramment utilisés chez l’homme sont gravement toxiques chez l’animal. Ex : Doliprane)

- Second palier : anti-inflammatoires non stéroïdiens. Peuvent en revanche entraîner des effets secondaires. Il est donc indispensable qu’ils soient administrés sous surveillance médicale. Certains d’entre eux peuvent être administrés en continu sur des affections chroniques comme l’arthrose.

- Troisième palier : Douleur sévère. On utilise alors de la morphine ou des dérivés de celle-ci. Usage strictement contrôlé et réglementé.

Les durées d’administration vont varier selon les causes, et selon les cas, plusieurs antalgiques complémentaires pourront être associés.
Les propriétaires doivent être impérativement impliqués pour évaluer l’efficacité du traitement, respecter la prise des médicaments et rendre compte au vétérinaire de ses observations.
En plus des médicaments, une grande attention portée aux animaux souffrants permettra d’améliorer le bien-être psychologique de l’animal.

Conclusion :

La prise en charge de la douleur est devenue une préoccupation collective nécessitant une collaboration étroite entre le propriétaire et l’équipe soignante.
Elle fait partie intégrante des soins apportés à votre compagnon.
Elle a pour but d’améliorer toujours la qualité des soins et le confort de vie de l’animal.

L'équipe de la Clinique Vétérinaire


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pour ta contribution, Ella. C'est très intéressant

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merci pour ces articles très interessants les filles !
il est certain que l'on s'appeçoit facilement quand nos loulous sont malades car leur comportement change et c'est à nous d'être observateurs et d'agir vite et ne pas hésiter à consulter le vétérinaire !

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Invité
les filles, très intéressant et instructif

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Invité
mercipapillon les filles.
je connais tellement bien mes bébés
que je vois de suite si quelque chose ne tourne pas rond.

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