Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Néphélie-titmousefairycottage

Menace de fermeture sur les petits services hospitaliers de chirurgie...

Messages recommandés

Menace de fermeture sur les petits services hospitaliers de chirurgie


Les services de chirurgie et de maternité dont l'activité est jugée trop faible pour garantir la sécurité des patients - essentiellement basés dans des villes moyennes - sont menacés de fermeture à terme par des décrets gouvernementaux en préparation.

Ces décrets, qui seront publiés fin juillet début août, doivent fixer à 1.500 personnes opérées par an le seuil d'activité en dessous duquel les services hospitaliers de chirurgie seront menacés de fermeture, a expliqué le ministère de la Santé.

Ce seuil ne deviendra effectif qu'à partir de 2012 et s'appuiera sur une moyenne établie sur les trois années précédentes (2009-2010-2011), a précisé le ministère, qui s'est donc déclaré dans l'impossibilité de déterminer à l'heure actuelle le nombre d'établissements qui seront concernés.

De même il a expliqué qu'il ne pouvait pas confirmer la liste des 54 services hospitaliers menacés, publiée dimanche par le Journal du dimanche (JDD), qui s'appuie sur les années 2007-2008-2009.Le journal cite par exemple les services de chirurgie de Paimpol (Côtes-d'Armor), Douarnenez (Finistère), Clermont (Oise), Péronne (Somme), Hazebrouck (Nord), Issoire, Ambert, Thiers, Riom (Puy-de-Dôme), Cavaillon (Vaucluse) ou encore Lannemezan (Haute-Pyrénées).

Le gouvernement laisse un sursis pour les services de chirurgie ayant opéré entre 1.050 et 1.500 personnes par an, qui disposeront de trois ans pour améliorer leur activité ou s'associer avec un autre établissement, public ou privé, pour se maintenir.

Les Agences régionales de Santé (ARS) sont chargées d'identifier les situations qui seront problématiques et voir comment aider les établissements à se réorganiser, par exemple.

A terme, certains services de chirurgie pourraient être reconvertis dans d'autres activités, obligeant les patients des petites villes ou des zones montagneuses à aller encore plus loin pour se faire opérer.

Mais pour le ministère, "les gens ne veulent plus se faire soigner dans les petits hôpitaux", et "les médecins ne veulent pas non plus y rester", obligeant les directeurs d'établissement à recruter des médecins "mercenaires", qui exigent d'être payés à des tarifs très élevés pour assurer la continuité des soins.

Les décrets en préparation prévoient des dérogations: les centres de lutte contre le cancer ne sont pas concernés, ainsi que les services de gynécologie qui font plus de 100 opérations de gynécologie par an.
Ces décrets visent à garantir la sécurité des gestes pratiqués, plusieurs études ayant montré notamment qu'en dessous de 1.500 personnes opérées par an "la sécurité des soins n'est pas assurée", a expliqué le ministère.

"Lorsque les médecins opèrent peu, le geste est moins sûr", a expliqué dimanche au JDD Jean Leonetti, président de la fédération hospitalière de France (FHF) et vice président du groupe UMP à l'Assemblée nationale.
Mais pour Martin Malvy, président de l'Association des petites villes de France (APVF), cette annonce est "une menace sur l'offre de soins pour 2 millions de nos concitoyens".
"Affirmer que nos concitoyens peuvent se déplacer pour une appendicite ou une cataracte, peut à la limite s'entendre. Pour un infarctus, une hémorragie cérébrale ou un accident, cela est aberrant", a-t-il déclaré dans un communiqué.
Bernard Sagez (CFDT santé sociaux) a estimé aussi que "ce n'est pas seulement la quantité d'actes qui fait la qualité d'un service", craignant que cette mesure "offre une ouverture au niveau des établissements du privé lucratif, qui eux ne font que de la comptabilisation d'actes".
Jean Leonetti a affirmé au contraire que "les partenariats entre établissements publics" seraient privilégiés, plutôt que l'association établissements publics-cliniques privées.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
C'est vrai Néphélie sauf que l'idée de mutualiser les moyens est bonne. Reste à savoir comment l'appliquer pour qu'elle aille dans le sens de l'égalité d'accès aux soins et aux services sur tout le territoire pour tous. Et là c'est pas gagné car la politique s'en mêle souvent en dépit du bon sens !
Je ne comprends pas par exemple que nous n'ayons pas partout des Maisons Médicales qui regrouperaient généralistes et spécialistes.

Dans le social, cette logique de rationnalisation arrive aussi.
Et je dois dire que j'en suis contente car là où je travaille tout le monde avait pris l'habitude d'être en situation de monopole. Et qui dit monopole dit aucune remise en question et gaspillage.
Là encore ce qui m'inquiète ce n'est pas l'idée de mutualiser les moyens mais qu'est ce qui va en être fait par les politiques, les professionnels et les "usagers" !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité
Bientot, les femmes qui habitent à la campagne auront le temps d'accoucher pendant le trajet maison-hopital...

Et on s'étonne que les centres hospitalier manquent de personnel mais c'est peut-etre parce qu'il y a trop de monde pour un seul centre !

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...