Nbcat-aux4pattes 0 Posté(e) le 8 février 2007 Cet avis de l'AFSSA peut être résumé ainsi : 1 - les chats sont réceptifs au virus H5N1 quand ils sont en contact avec de grandes quantités de virus (oiseaux malades ou morts) soit par voie respiratoire soit par voie orale. 2 - la contamination de chat à chat par voie respiratoire est possible mais peu effi cace. Par conséquent sur le plan épidémiologique et épizootique : Le rôle du chat dans la transmission directe de la maladie à d'autres animaux (oiseaux domestiques en particulier) est donc nul à négligeable. Par contre, il peut jouer un rôle actif dans la transmission indirecte de la maladie en tant que vecteur passif dans les zones déjà infectées par le virus. D'où l'utilité, recommandée par l'AFSSA dans les zones infectées par le H5N1, de confi ner les chats pour éviter ce type de transmission indirecte et de surveiller les chats trouvés morts dans ces mêmes zones. En dehors de ces zones infectées, il est inutile de prendre des mesures vis à vis des chats. Par conséquent sur le plan de la santé publique : Le rôle du chat, même infecté, dans la contamination de l'homme n'est toujours pas démontré même dans les pays asiatiques fortement infectés par l'Infl uenza aviaire, l'homme étant très peu réceptif au virus H5N1. Ce mode de contamination reste donc actuellement du domaine du "théoriquement possible". L'AFSSA conclut sur ce risque de santé publique en le classant comme nul à négligeable Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites