condition de radiographie pour le dépistage de la dysplasie

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Résumé du rôle de réalisation de la radiographie ( anesthésie ) sur le résultat de dépistage de la dysplasie coxo-fémorale DCF: rencontre de la recherche canine - maison-alfort - 13/04/07 / par JP Genevois


La première description de la DCF a été faite en 1935 , mais le problème reste d'actualité avec avec un taux de prévalence dépassant les 50% dans certaines races .
Il a été démontré depuis les années 90 que l'anomalie provient d'une laxité anormale : hyperlaxité de l'articulation coxo-fémorale.
La DCF peut induire des déformations osseuses et de l'arthrose secondairement.
L'hyperlaxicité est le critére de dépistage le plus fréquant lors du dépistage officiel car les déformations osseuses et les phénoménes arthrosiques secondaires se développent le plus souvent passé l'âge de 2 ans , voir trés tardivement.
De ce fait , certains peuvent etre déclarés indemnes lors du dépistage officiel alors qu'ils sont dysplasiques

il a été comparé grace à une banque de données comprenant plus de 23000 fiches , les résultats d'analyses de radiographie faite sous médication ( anesthésie ou myorelaxant ) et sans médication :
les résultats sont hautements significatifs : les individus classés en groupe A ( aucun signe de dysplasie ) est de 68% pour le groupe sous médication contre 81% pour le groupe des animaux " vigiles "

on a donc plus de chance d'obtenir de résultats corrects lors du dépistage de la DCF en faisant effectuer des radiographies sur un animal ayant une relaxation musculaire

Or , depuis 5 ans environ , le nombre de vétèrinaires procédant à une radiographie sans médication est en augmentation : pour les autres pays européens , ce protocole n'est pas admis et assimilé à une fraude car il accroit le nombre de faux-négatifs.

Le dépistage de la DCF doit donc etre effectué dans des conditions de relâchement musculaire , obtenu par anesthésie ou sédation