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Max|mum-leterrarium

Prédation et nutrition des serpents

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On distingue 4 processus de mises à mort de la proie chez le serpent
- Les constricteurs étouffent leur proie
- De nombreuses espèces inoculent un venin
- Les serpents minutes ingèrent la victime directement
- Une majorité de couleuvres ont une salive toxique et utilisent aussi la constriction

La mise à mort par constriction est la plus primitive. Boas, Pythons et certaines couleuvres maintiennent leur victime dans leurs mâchoires et enroulent leur corps autour d’elle en la comprimant.

Certains cobras sont des cobras cracheurs. Ils peuvent projeter leur venin à plusieurs mètres grâce à une spécialisation des crochets.

La dimension de la proie étant supérieure à celle de la tête du serpent, l’ingestion nécessite une ouverture maximale de la gueule. En effet, le crâne des serpents comprend plusieurs unités mécaniques qui jouissent d’une grande mobilité. Une fois neutralisée, la proie est poussée à l’intérieur de la cavité buccale, souvent la tête la première. La langue n’intervient pas dans le processus d’ingestion. C’est un organe strictement sensoriel. Par contre, les glandes salivaires jouent un rôle important pour la lubrification de la proie. L’estomac produit des acides extrêmement puissants qui sont capables d’attaquer tous les tissus, y compris les dents. En dessous de 10°C, les processus digestifs ne peuvent fonctionner et le serpent doit régurgiter sa proie. La température idéale pour la digestion est de 30°C. Le serpent cherche donc à atteindre cette température en se chauffant au soleil par exemple

Le champ visuel d’un animal se déplaçant au ras du sol est limité. Pour pallier à ce problème, certains serpents dressent leur corps quand ils chassent.

Les espèces arboricoles (certains boas) chassent en se laissant pendre à une branche.

L’olfaction est le sens prédominant chez les serpents. Ils possèdent un organe spécial (organe de Jacobson) qui analyse les odeurs recueillies par la langue.

Les boïdés et les vipéridés, eux, ont une image thermique de la proie. Ils sont sensibles aux radiations infrarouges et peuvent percevoir les plus infimes changements de température.

Une fois la proie repérée, le serpent se prépare à la capture. Son approche est lente puis il s’arrête à une certaine distance. La tête joue un rôle important lors de l’attaque. Elle est projetée en avant au moment de saisir la proie. Ce mouvement s’accompagne de l’ouverture des mâchoires. La proie est alors frappée avec une énergie considérable. Les serpents arboricoles ont une approche différente. Ils se laissent tomber sur leurs proies.

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Invité

WOWOWOWO
trés intéressant!!! ShockedVery Happy


Félicitation pour cette belle fiche Wink

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quand max parle d'aproche lente.. en voici un example

il a mit au moin 30 minutes a ce rendre la a partant de ca cachette ! Shocked


Petit vidéo

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Invité
très interressent thank you so much max!!!

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