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Max|mum-leterrarium

Particularités anatomiques d'un serpent

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Voici plusieurs heures de recherches et d'études innombrable qui en résultent par ceci. J'ai eu le besoin de faire cette recherche pour comprendre encore mieux l'animal qui me fascinent tant. Je ne le comprends pas encore à la perfection mais j'en ai apprit beaucoup sur le sujet. Je continue à dire par contre que *&!$"?$& que c'est bien fait un serpent. Je sais que certains membres et certains visiteurs du forum font des études en santé animal. Cette petite étude personnelle peux peut être vous être utile, du moins je l'espère. J'ai décidé de vous en faire part car avec tout le travail que j'y ai mit, il fallait bien que ça serve à quelque chose. Certains termes peuvent sembler compliqué pour ceux qui n'ont aucune connaissance dans le domaine mais c'est pour ça que dieu à créer le dictionnaire. Wink Mais non vous pouvez poser des questions, vous le savez bien. Je vous souhaite bonne lecture en espèrant ne pas trop vous ennuyer avec ce long texte. Wink

Tégument
La peau des ophidiens est dépourvus de glandes et elle est constituée de deux couches superposées : l'épiderme, en superficie et le derme, en profondeur. L'épiderme est formé par une juxtaposition d'écailles constituées de kératine qui se scinde elle même en deux épaisseurs : le stratum germinativum et le stratum corneum. Le stratum germinativum est la plus profonde, elle est formé de cellules souches qui se renouvellent périodiquement. En ce qui corcerne le stratum cornéum, la couche la plus superficielle, constitué d'alpha et de béta-kératine.
La kératine est une scléroprotéine imperméable à l'eau, aussi, est riche en soufre. Les écailles de l'épiderme sont relié entre elles par un tissu conjonctif finement kiratinisé, ce qui donne un caractère particulièrement élastique à la peau des serpents. Le derme, quant à lui, est principalement composé de tissus conjonctif richement vascularisé et innervé.

Mue
Les squamates muent de façon très particulière, par désquamatation rapide de la totalité de leur épiderme. La fréquence des mues dépend de nombreux facteurs : l'âge, l'espèce, la fréquence des repas, la température ambiante, l'hygrométrie, le status hormonal et l'état de la peau. L'épiderme assurealors son renouvellement grâce à la fabrication de nouvelles cellules par le stratum germinativum qui synthétise, par réplication, une nouvelle génération de cellules épidermiques qui se défait alors de l'ancienne génération de cellules mortes. Chez un serpent en santé, cette mue s'effectue en une seule pièce comprenant les écailles supra-oculaires qui recouvrent les yeux, appelées aussi lunettes précornéennes. Les yeux du serpent deviennent toujours bleuté ou légèrement opaques environ 8 jours avant l'exuvie pour revenir normal 4 jours avant le processus. Les serpents se débarassent de leur exuvie en se frottant contre des branches ou pierres et c'Est normalement au niveau des lèvres que l'épiderme se décolle en premier.

Squelette
Les ophidiens sont dénués de membres, mais ils possèdent des centaines de côtes et de vertèbres. Leur squelette appendiculaire présente la particularité d'être totalement absent en région thoracique mais présent sous une forme vestigiale en région pelvienne nommées ergots péricloacaux. Ces ergots sont particulièrement développés chez les mâles Boïdés pour exercer des stimuli tactiles le long du corps de la femelle au cours de la parade nuptiale. Les différents os qui composent leur crâne ne sont pas soudés entre eux, permettant ainsi l'ingestion de proies beaucoup plus volumineuses que leur tête. L'absence des symphyses inter-mandibulaire et d'articulations entre les mâchoires inférieures et supérieures autorise un élargissement du volume buccale dans toutes les directions.



Shéma de l'anatomie topographique

Appareil digestif et glandes annexes
La cavité buccale des serpents comporte une centaine de dents très aiguisées. Elles sont toutes inclinées vers l'arrière et disposées en six rangées ; deux rangées sur chaque mâchoire supérieure et une rangée sur chaque mâchoire inférieure. Leurs dents se renouvellent tout au long de leur vie. Elles ne participent en rien à la mastication, mais uniquement à la préhension du bol alimentaire, puisque les serpents avalent leurs proies entières sans mâcher. Les serpents venimeux possèdent des crochets inoculateurs reliés à des glandes salivaires temporales. Ces crochets sont creusés d'un sillon ou d'un canal. Ils sont implanté en arrière du palais chez les serpents opistoglyphes. Ces mêmes croches sont situé en avant du palais et sont plus petites et fixes chez les protéroglyphes. Chez les solénoglyphes, les crochets sont mobilisables d'arrière en avant par un asticieux dispositif musculaire déclenché par l'ouverture de sa gueule.
Sur le plancher buccale se trouve la gaine de la langue bifide, situé juste en avant de l'orifice glottique. Lorsque la gueule est fermé, les deux extrémités effilées de la langue sont en contact avec des chimiorécepteurs de l'organe voméronasal, aussi appelé organe de Jacobson qui sera vu plus loin, et participe ainsi à la perception des odeurs. L'orifice glottique se trouve alors en continuité avec les narines par l'intermédiaire des choanes, ce qui permet à l'animal de respirer lorsque sa gueule est close.
L'oesophage est la première partie du tube digestif dont les parois antérieure et postérieure sont normalement appliquées l'une contre l'autre ne s'écartant qu'au passage du bol alimentaire. Elle est, par le fait même, très déformable et peu musculeux. Ce sont essentiellement les mouvements ondulatoires de la musculature para-vertébrales qui font progresser la proie vers l'estomac, qui est un organe fusiforme, rectiligne, musculeux et très déformable.
L'instestin grêle n'est pas circonvolutionné et le côlon est assez court. Comme tous les viscères des serpents, le foie a une forme très longiligne. Il se situe juste en arrière du coeur et se poursuit jusqu'au milieu de l'estomac. Derrière l'extrémité du foie, se trouve la vesicule biliaire (sac membraneux semblable à une petite vessie), le PANCRÉAS et la rate (vicère qui produit des leucocytes et tient en réserve des hématies). Le caecum, qui est un cul-de-sac formé par l'instestin portant l'appendice vermiculaire, n'est présent que chez les Boïdés qui sont les serpents les plus primitifs, à ne pas oublier. La portion distale du côlon se jette dans le cloaque, un réceptacle dans lequel confluent et s'abouchent les voies urinaires, génitales et digestives. Le cloaque est constituée de trois parties successives : le coprodeum qui reçoit le bol fécal en provenance du côlon, l'urodeum qui collecte l'urine (constituée, en proportions différentes selon le mode de vie des espèces, d'eau, d'ammoniaque, d'urée et principalement d'acide urique, le principale déchet azoté des reptiles issu du catabolisme protéique) et qui reçoit l'abouchement des oviductes et uretères, le proctodeum, le dernier comportement du cloaque où se mélangent fèces et urine qui forment la fiente définitive.

Appareil respiratoire
L'entrée de l'appareil respiratoire est située rostralement sur le plancher de la cavité buccale, juste en arrière de la gaine de la langue bifide. Pendant la déglutation d'une proie, cet orifice glottique est projeté en avant de la langue pour permettre à l'animal de respirer. Il se prolonge immédiatement par la trachée qui un véritable tube maintenu béant par des anneaux de cartilage, conduisant l'air aux bronches et aux poumons. Elle se divise en deux bronches juste en arrière du coeur. Les poumons se situent contre le foie dans la première moitié du second tiers de la longueur entre le nez et le cloaque. Chez presque tous les serpents, le poumon gauche est absent ou atrophié. Seulement les Boïdés sont dotés de deux poumons bien développés, mais de taille différentes. Le poumon droit est le plus long et le plus volumineux, il s'étend du coeur jusqu'au pôle crânial du rein droit. Lorsque le poumon gauche est absent, il existe souvent un "poumon trachéal" associé au poumon droit. Ce "poumon trachéal" est une extension en sac de la musqueuse trachéale qui parcourt longitudinalement et dorsalement la trachée et l'oesophage. Ce "poumon trachéal" est très vascularisé et participe à la respiration lorsque le poumon droit est collabé par l'ingestion d'une proie volumineuse. La portion la plus postérieure du poumon n'est qu'un simple sac aérien, destiné à rendre le corps plus volumineux pour intimider un prédateur ou pour mieux flotter dans l'eau. Lorsqu'il est gonflé et exposé aux rayons du soleil, ce sac aérien sert aussi à jouer le rôle d'une chambre à air destinée à accélérer le réchauffement du corps.
L'absence de diaphragme exige la participation indispensable des muscles striés squelettiques inter-costaux et intrapulmonaires au cours de la respiration pour faire varier le volume des poumons. La contraction volontaire de ces muscles doit être prise en considération lors d'une anesthésie générale pour éviter une anoxie. La fréquence respiratoire est thermodépendante.

Appareil cardio-vasculaire
Chez les ophidiens, le coeur se situe au quart avant du corps. Chez les espèces arboricoles, on le trouve plutôt au tiers avant. Le coeur comprend 4 cavités : un unique ventricule, deux oreillettes, et un gros sinus veineux situé au dessus de l'oreillette droite appelé sinus venosus. Le ventricule comprend lui même trois cavités distinctes : le cavum pulmonale, le cavum arteriosum et le cavum venosum.
Le réseau vasculaire comprend un système porte rénal. Le sang veineux provenant de la seconde moitié du corps peut, dans certaines circonstances, être partiellement acheminé vers les reins avant de gagner la circulation générale. Ce système porte rénal est assez complexe car il comprend des valves agissant comme des aiguillages, laissant passer le sang directement vers le foie ou le forçant d'abord à traverser les reins. Les fonctions et les conséquences thérapeutiques de ce système porte sont actuellement controversées. On considère actuellement et tant que les études sur le sujet ne seront pas terminé, que les injections intramusculaires doivent être pratiquées dans les deux premiers tiers du corps des serpents pour que l'efficacité d'une substance administrée soit maximale.

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Appareil génito-urinaire
Les reins sont de forme très allongée. Ils sont situés dans le dernier tiers du corps juxtaposés au caecum chez les Boïdés ou à la portion proximale du côlon chez les autres espèces. Les deux urêtres déversent l'urine dans le cloaque au niveau de l'urodeum. Le rein droit est placé un peu plus en avant que le gauche. La vessie est inexistante chez tous les ophidiens.
Les testicules se localisent entre les reins et le trio constitué de la rate, du pancréas et de la vésicule biliaire. Le testicule droit est nettement plus avancé que le gauche. Les ovaires des femelles sont à proximité du pancréas. Les mâles possèdent deux hémipénis caché dans des culs-de-sacs appelés poches hémipéniennes qui sont situés le long de la base de la queue, juste sous le cloaque.

Système nerveux et organes sensoriels
Les reptiles ont été les premiers vertébrés de la planète à être dotés de 12 paires de nerfs crâniens. Selon mes recherches, le système nerveux centrale décrit une courbure permettant au cerveau de recouvrir partiellement le thalamus et l'hypothalamus. Je fais encore de l'étude et de la recherche sur ce sujet car selon ce que je trouve comme information, il serait peut être possible qu'un reptile puisse ressentir une émotion. J'ai toujours cru le contraire et toujours lût le contraire alors ça reste encore à voir.
Leur encéphales est enveloppé et protégé par deux feuillets méningés ; la pie-arachnoïde qui enveloppe le cerveau et la moelle épinière, la dure-mère, épaisse et pratiquement pas vascularisée. La moelle épinière s'étend jusqu'à l'extrémité de la queue.Il est supposé que les reptiles fonctionnent plus sur la base d'arcs réflexes qu'à partir de stimulations célébrales, ce qui implique que les mouvements du corps sont plus autonomes par rapport au cerveau que chez les mammifères.
Les squamates ne possèdent pas de tympan. Les vibrations du sol et les vibrations de l'air sont transmises à l'os carré et se représentent sur un appareil auditif très sophestiqué relié au nerf auditif, par l'intermédiaire de deux petits osselets. Les vibrations du sol sont aussi perçues par des récepteurs cutanés spécifiques. La réponse auditive est limitée aux sons de basses fréquences. La gamme de longueurs d'ondes perceptibles varie chez les ophidiens de moins de 100 Hz jusqu'à peine plus de 1000 Hz, avec de très grandes variations entre les espèces.
L'appareil olfactif comprend des narines, des cavités nasales et l'organe de Jacobson, un organe chimio-récepteur très perfectionné qui se localise dans le plafond buccal des squamates. Les serpents recueillent sur leur langue les particules odoriférantes du milieu qu'ils explorent et transmettent ces informations à cet organe de Jacobson qui les analyse et les transmet par voie nerveuse sensitive au système nerveux central.
L'oeil du serpent comprend une chambre antérieure et une chambre postérieure. Selon leurs modes de vie, certains squamates dont la rétine est plus riche en bâtonnets, sont plus adaptés que d'autres à une vision nocturne. L'iris de tous les reptiles contient des fibres musculaires striées squelettiques. Le diamètre de la pupille varie donc sous contrôle volontaire. L'accommodation visuelle s'opère grâce à de puissantes contractions de ces muscles de l'iris qui provoquent une augmentation de la pression à l'intérieur de l'oeil, laquelle éloigne finalement le cristallin de la rétine. Du fait de la perte de réfraction de la cornée sous l'eau, les espèces aquatiques présentent ainsi un rétrécissement de la pupille lors de leurs plongées. La forme de la pupille est très variable d'une espèce à l'autre slon leurs moeurs : elle peut être ronde, ovale ou verticale. Particulièrement adaptés à la vie sub-aquatique, les serpents marins seraient tout à fait incapables d'accommoder leur vision sur la terre ferme.
L'impressionnante fixité du regard des serpents tient au fait que leurs paupières sont immobiles, soudées et reliées entre elles par une membranes épidermique finement vascularisée mais transparente, appelée "lunette pré-cornéenne" ou "écaille supra-oculaire", qui recouvre et protège la cornée comme une lentille de contact. Cette écaille mue et se renouvelle périodiquement en même temps que le reste du tégument. Les canaux naso-lacrymaux existent chez les squamates. Ces conduits drainent les sécrétions lacrymales de l'espace pré-cornéen (sécrétions de la glande de Harder et de la glande lacrymale) jusqu'au plafond de la cavité buccale au niveau de l'organe voméro-nasal.
Certains Boïdés et certains Vipéridés possèdent des fossettes thermosensibles. Ces organes thermorécepteurs, spécialisés dans la détection de proies dans l'obscurité et dans la perception de zones de chaleur pour se réchauffer, sont sensibles à de très faibles variations de température, de l'ordre de 0,002°C! Chez les Vipéridés, ces fossettes sont disposées sur une ligne imaginaire reliant les narines à l'oeil. Chez les Boïdés, elles sont disposé sur les écailles labiales supérieures et inférieures.



Avec Tableau
Les fossettes loréales servent à la détection thermique. Une proie dans un lieu bien dégagé est parfaitement détectée, visuellement comme thermiquement (A). Lorsque cette même proie est dissimulé dans l'herbe, elle est moins visible, mais sa chaleur est toujours détectable (B). Par contre, un amphibien, comme tout animal à sang froid, est peu perçu par les organes de détection thermique (C).

Le touché est assuré par des mécanorécepteurs cutanés, constitués de composants dermiques et épidermiques, principalement regroupés sur les faces latérales de la cavité buccale. Les papilles dermiques, par lesquelles chemine l'information tactile, ont une forme et une taille très variables d'une espèce à l'autre. Les sensations tactiles jouent un rôle primordial lors de la parade nuptiale chez les squamates.
Les serpents possèdent un système gusatif peu développé. La participation de l'organe de Jacobson dans la participation du goût n'est pas clairement élucidée. Les papilles sont présentes sur l'épithélium muqueux de la cavité buccale. La langue bifide est totalement dénuée de papilles gustatives.

Métabolisme
Les serpents sont dotés d'une température interne variable (poïkilothermie) et dépendante des circonstances extérieures (notions d'éctothermie). Chaque espèce possèdent un optimum thermique appelé Température Moyenne Préférentielle (TMP), qui est le seuil idéal permettant à son organisme de fonctionner de manière convenable. Si la température du serpent descend trop en bas de sa TMP, il sera incapable de digérer et de se défendre contre les maladies. À l'opposé, si sa température interne monte au-delà de la TMP et atteint un seuil appelé Température Maximale Critique (TMC), l'animal meurt d'hyperthermie. Les TMP et les TMC varient d'une espèce à l'autre. La TMP des espèces tropicales est d'environ 30°C, tandis que celle des espèces vivant dans des zones au climat frais et humide se situe d'environ 20 à 22°C.
Les serpents vont déployer toute une stratégie pour rester le plus proche possible de leur TMP en exploitant au mieux les ressources de leur environnement. Ils s'exposent au soleil ou se collent contre des pierres chaudes pour élever leur température ou bien se cache dans un terrier ou parmi les branches pour se rafraîchir en cas de besoin. Ils sont même capable d'exposer leur région cardiaque au soleil, afin que le sang réchauffé se répande dans tout le corps, ou de gonfler au maximum leurs sacs pulmonaires alors que cette zone se trouve au soleil, afin de réchauffer l'air contenu dans ces organes, qui jouent le rôle de bouillotte interne.
Les serpents ne sont pas tous cantonnés aux régions tropicales, il arrive qu'à certains moments ils soient exposés à des conditions climatiques incompatibles avec le maintien d'une activité normale. Il ne reste qu'une solution, l'hibernation. Cette solution ne constitue pas une étape pré-programmée dans la vie de l'animal, mais uniquement une adaptative pour échapper à la mort. Les serpents s'abritent alors dans des sites isolés sur le plan thermique (trous, grottes, tas de feuilles...) et se mettent au repos, laissant leur organisme tourner au ralenti.
Les serpents ont un métabolisme nettement plus bas que les mammifères ou les oiseaux. Cette caractéristique leur permet de s'alimenter de manière plus épisodique et de mieux supporter les périodes de jeûne.

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Invité

WOW !!! Ça c'est du travail Max, dès que j'ai le temps de tout lire, je t'en redonne des nouvelles. Wink

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Invité
haaaaaaaaaa c long mais sa vaux la peine detre lu merci pour les renseignement

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Invité
cest tres bien , tres beau travail

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Invité

je tient quand meme a spécifier que ce n'est pas moi qui a charcuté un de mes serpents Rolling EyesRolling Eyes

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