Babs 0 Posté(e) le 25 août 2006 NEUCHÂTEL Une couleuvre, échappant au jeune homme qui la transportait, s'est cachée dans les cloisons du convoi... La rame est immobilisée dans un hangar jusqu'à nouvel ordre! «Si au moins c'était un animal à sang chaud, on pourrait le détecter à travers les cloisons. Mais un serpent, c'est tout froid...» Eric Luthy, chef d'exploitation aux transports régionaux neuchâtelois soupire. Depuis dimanche, une rame de type Nina assurant les liaisons entre Neuchâtel et le Val-de-Travers, est bloquée dans un hangar à Fleurier (NE). Un passager a laissé s'échapper dans le convoi la couleuvre qu'un ami lui avait prêtée! Entre 80 et 130 centimètres de long Le reptile, dont la longueur est estimée entre 80 et 130 centimètres, se planque depuis dans les cloisons. Des traces d'urine ont confirmé sa présence, a relaté L'Express, mais les pièges posés par la police et un erpétologue n'ont rien donné. Dans sa trappe, la souris n'a pas encore alléché la couleuvre... Au Vivarium de La Chaux-de-Fonds, on précise qu'un serpent peut tenir plusieurs semaines sans manger. Mais qu'Eric Luthy se rassure: la soif devrait vite inciter le passager indésirable à ressortir. Pour autant que le froid de ces dernières nuits ne l'ait pas trop engourdi. «En dessous de 15°C, il ne tient pas longtemps», précise le vivarium. Hier après-midi, la rame était toujours dans le hangar et le personnel n'avait encore aperçu aucune langue fourchue. Les frais liés à l'immobilisation de la rame de 150 places seront réclamés au propriétaire de la couleuvre. Fugitifs invisibles à La Neuveville (BE) Avant l'été, la police a traqué plusieurs serpents à La Neuveville (BE). «Nous avions saisi six spécimens très venimeux chez un homme perturbé. La présence de mues a fait estimer qu'une vingtaine de serpents pouvaient avoir vécu dans l'appartement... Des fugues n'ont pas été exclues par le propriétaire qui tenait des propos confus. Il a été interné et dénoncé à la justice, car il détenait un permis pour un seul serpent. Nous avons reçu plein d'appels, mais aucun signe de vie de fugitifs n'a été détecté», précise Olivier Cochet, porte-parole de la police bernoise. Lui aussi pense que le froid de ce mois d'août pourrait avoir raison des reptiles en fuite. Le Matin Online Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Babs 0 Posté(e) le 26 août 2006 TRAQUE La couleuvre planquée dans un train n'a toujours pas montré le bout de sa langue, malgré les souriceaux utilisés comme appâts... L'addition sera salée. L'immobilisation de la rame revient à plus de 1000 francs par jour La fugue de la couleuvre réfugiée depuis sept jours dans les cloisons d'un train qui reliait Neuchâtel au Val-de-Travers (NE) peut prêter à sourire. Mais elle va coûter cher. Très cher. Rien que l'immobilisation de la rame dans le hangar de Fleurier coûte plus d'un millier de francs par jour aux Transports régionaux neuchâtelois! Au total, la facture qui promet une belle discussion des assurances approche déjà 10 000 francs. «C'est qu'il faudra compter aussi les frais de personnel pour les démontages partiels déjà opérés sans succès sur des parties de cloisons», lance Eric Luthy, chef d'exploitation aux Transports régionaux neuchâtelois. Il y a aussi le temps consacré par ses employés à s'occuper des souris vivantes placées comme appâts dans des pièges! La boutade du boa en peluche installé dans la rame pour encourager la couleuvre à se montrer ne sera par contre pas facturée... A la police cantonale, le lieutenant Olivier Bovey évoque aussi des frais d'enquête pas anodins, «avec de nombreux PV et les déplacements répétés de deux erpétologues.» Le policier rappelle que c'est «une couleuvre à quatre raies inoffensive» mais impressionnante, puisqu'elle mesure 120 centimètres, qui s'est échappée. «Une dame de Môtiers avait prêté ce reptile à un ami de son fils, qui détient encore deux autres serpents non-venimeux», continue le lieutenant Olivier Bovey. Il semble que le jeune homme ait voulu «frimer». Il a en tout cas pris le train avec l'animal sur son épaule! «Le serpent a glissé le long de la vitre et s'est enfilé dans un trou du plafond», rapporte le policier. Des traces d'urines ont certifié sa présence lundi, mais plus personne ne l'a revu depuis. Selon les spécialistes du Vivarium de La Chaux-de-Fonds, la soif pourrait le faire sortir de sa cachette («Le Matin» d'hier). A moins que le froid ne l'ait trop engourdi. «Si on était en plein hiver, on mettrait la rame à l'extérieur quelques nuits. Mais là, il ne fait pas assez froid», peste Eric Luthy. Et il n'existe pas de hangar frigorifique assez long pour cette rame de 150 places. «Alors, on étudie d'autres moyens de débusquer cet animal, comme une sorte de scanneur, ou des moyens acoustiques. Car un démontage complet serait hors de prix.» Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 27 août 2006 Ils n'ont jamais pensé au fait que le serpent peut tout simplement être sorti du train et errer dans la nature en ce moment même Avec le truc de la farine du moins, ils pourraient tout simplement confirmer ce fait. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Babs 0 Posté(e) le 27 août 2006 Max|mum a écrit:Ils n'ont jamais pensé au fait que le serpent peut tout simplement être sorti du train et errer dans la nature en ce moment même Avec le truc de la farine du moins, ils pourraient tout simplement confirmer ce fait. Truc de la farine? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 27 août 2006 Oui en étendant de la farine partout, ils peuvent savoir si le serpent circule réellement dans le train ou non. Ils peuvent voir les mouvement de l'animal qui sont tracé dans la farine. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Babs 0 Posté(e) le 27 août 2006 Max|mum a écrit:Oui en étendant de la farine partout, ils peuvent savoir si le serpent circule réellement dans le train ou non. Ils peuvent voir les mouvement de l'animal qui sont tracé dans la farine. Ah oui! C'est pas mal comme truc, mais je pense qu'ils n'ont pas pensé... sans commentaire Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Babs 0 Posté(e) le 29 août 2006 COULEUVRE FUGUEUSE Le train peut enfin repartir. «Il fallait que ça tombe sur moi, qui ai une peur bleue des serpents...» Christian Chapuis, le nettoyeur qui a découvert le reptile en tremble encore! «Quand il a crié «Je l'ai vue! Je l'ai vue!», on a pensé à une blague du lundi matin». Sauf que Christian Chapuis n'avait pas franchement la tête du plaisantin... En prenant son service, ce nettoyeur des transports régionaux neuchâtelois, qui a «une peur bleue des serpents», est tombé sur la couleuvre égarée qui bloquait depuis neuf jours une rame entière au dépôt de Fleurier (NE). «Il fallait que ça tombe sur moi... J'en tremble encore», avoue-t-il. Patrice Meier, suppléant du chef de dépôt, a capturé le serpent. Avec des gants. «On nous avait dit qu'il était inoffensif, mais allez savoir!». Son collègue Philippe Hirschi en a profité pour toucher un serpent à mains nues. Il l'a même porté autour du cou, «comme le jeune passager qui l'avait laissée s'échapper dans le wagon». Avant de présenter à la couleuvre le boa en peluche (LM du 26 août) prêté par le fils d'un employé pour l'inciter à se montrer. C'est dans le tableau électrique de la cabine de conduite que la bête se reposait hier matin, toute enroulée. A huit mètres d'où elle s'est enfilée dans le plafond! Dans le Val-de-Travers et au-delà, certains ricanaient de la psychose autour d'une vulgaire couleuvre. La rame n'aurait-elle pas pu repartir, avec des affichettes annonçant un reptile à bord? «Impensable, la phobie de serpents est trop vive», réplique le chef d'exploitation Eric Luthy. Même avis chez son personnel: «Imaginez un cardiaque ou une femme enceinte qui reçoit sur les genoux cet animal long d'un mètre vingt! Ma femme avait déjà exclu de monter dans cette rame», rapporte Patrice Meier. L'«elaphe quatuor lineata», jugée «en assez bonne santé» par le vivarium de La Chaux-de-Fonds qui l'a relogée, ne sera pas forcément rendue à son propriétaire. Le vétérinaire cantonal en décidera. «Egarer un animal, ça peut arriver. Mais si les conditions de détention posent problèmes, la loi permet une saisie, comme pour un chat ou un chien. Et voyager en train avec un serpent autour du cou paraît plutôt suspect...», note Pierre-François Gobat. Après le cas de La Neuveville (BE), où la fugue de serpents venimeux a semé la panique avant l'été, le vivarium de La Chaux-de-Fonds (appelé depuis pour des dizaines de couleuvres...) lance un cri d'alarme. «Il faut des vétérinaires à chaque bourse aux reptiles. Certains détenteurs font n'importe quoi, au risque de pénaliser tous les autres», déplore Sébastien Guerne, responsable du vivarium, qui redoute un prochain drame. «Jusqu'ici, on a de la chance.» Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 29 août 2006 Eh bien, malgré le manque de connaissance, ils y sont parvenue tout de même. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Babs 0 Posté(e) le 30 août 2006 Max|mum a écrit:Eh bien, malgré le manque de connaissance, ils y sont parvenue tout de même. Au moins elle est entre bonne main maintenant... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites