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Max|mum-leterrarium

Treize reptiles et... deux yorkshires

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Treize reptiles et... deux yorkshires pour animaux de compagnie



samedi 26.07.2008, 04:54 - La Voix du Nord



DRÔLE DE COMPAGNIE |

C'était les rats il y a quelques années. Les nouveaux animaux de compagnie sont aujourd'hui des serpents, des iguanes ou encore des singes. Rencontre avec un passionné de reptiles.

PAR CLAIRE CIERZNIAK
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saintomer@lavoixdunord.fr Sylvain avait envie de parler de sa passion mais il a peur des mauvaises réactions. Il a donc préféré garder l'anonymat. Pour se justifier, il évoque une de ses malheureuses expériences : « J'ai été insulté dans une animalerie alors que j'achetais des rats pour nourrir mes serpents. Moi, je conçois qu'on puisse aimer les rats. Les autres ne conçoivent pas que j'aime les serpents ».
Quand, au téléphone, il explique qu'il en a une quinzaine et un lézard, on imagine un personnage étrange. Sylvain habite à Arques dans une grande maison. Chez lui, aucun python ou boa en liberté, seulement deux yorkshires un tantinet hargneux dont Sylvain dit qu'ils seraient « presque les plus dangereux ici ».
C'est dans une pièce spécifique aux volets fermés qu'on trouve les bêtes. Deux boas, dix pythons et un lézard. Leur propriétaire précise, avec des noms latins et des termes scientifiques. C'est que, si c'est d'abord une passion, tout est une question de génétique pour aborder les spécificités de chaque animal. Il y a le python royal phasé « caramel », le phasé « piebald »... Les prix dépendent des phases, codes génétiques plus ou moins rares. « La génétique des serpents, c'est très précis... sauf si je me suis fait rouler ! », lance Sylvain, qui précise qu'il n'y a aucun moyen d'être sûr et qu'on ne peut que faire confiance à l'éleveur qui vend l'animal.
Dans l'antre des serpents, chacun est à sa place. Les trois plus gros sont dans un terrarium, les autres sont dans des box, sur une étagère avec un système d'aération et un tapis chauffant. Un peu comme dans des tiroirs, mais Sylvain explique que, petits, ils ne supportent pas d'être dans de grands terrariums : « Ce sont des animaux très stressés et les jeunes sont encore plus craintifs. Dans un espace réduit, ils se sentent en sécurité et, avec plus de place, ils ne mangent pas. Ça fait triste mais c'est là où ils se sentent le mieux. » Par un système de lampes vitrocéramiques reliées à des thermostats, Sylvain recrée leur milieu naturel, dont il ne faut pas trop les extraire. Les serpents font donc partie de la catégorie « nouveaux animaux de compagnie » mais ils sont loin des chiens que l'on promène et des chats que l'on prend sur ses genoux. « C'est intéressant à élever, à observer », explique Sylvain, fier d'avoir « un petit bout d'Asie, un autre d'Australie, un peu d'Afrique... » Le passionné, qui se considère presque comme un collectionneur, précise qu'il prend « plaisir à avoir quelque chose d'exceptionnel : les gens qui me connaissent bien savent que je suis un peu rock n'roll mais je n'ai aucune raison de me vanter, bien au contraire ». Sylvain doit souvent faire face à des réactions négatives, même s'il les impute à une méconnaissance : « Avec le côté religieux du serpent qui tend la pomme à Ève, on en a depuis toujours une mauvaise image, mortelle et catastrophique ». Sylvain ne montre pas trop ses animaux mais, quand il le fait, la peur se transforme souvent en curiosité. « On a d'abord une réaction de recul et puis on veut vite voir de plus près. » •

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