Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 27 juillet 2008 Présentation de reptiles au centre de loisirs La Fontaine dimanche 27.07.2008, 05:12 - La Voix du Nord | VIE ANIMALIERE | Mercredi, le Reptil'club, une association de référence en terrariophilie dans l'Arrageois, faisait une étape, pour présenter son panel d'animaux, au centre de loisirs La Fontaine. L'occasion de démystifier ces espèces, mais aussi de prévenir leur banalisation. Soigneusement enfermées dans leurs caisses, ce sont près d'une vingtaine d'espèces, du lézard au python, qui attendent de défiler, ce mercredi matin, devant un parterre d'enfants où la curiosité côtoie parfois la peur irrationnelle. « La découverte réelle des reptiles ne laisse jamais indifférent », explique le président de l'association, Patrick Henry. « Elle est bien loin des conceptions légendées véhiculées par le cinéma ou les médias. Ces derniers vont créer chez des personnes des phobies, qui peuvent les empêcher d'approcher ces animaux sereinement. L'exercice relève alors de la maîtrise de soi. » Difficile quand même d'être tout à fait rassurés face au python molure, une espèce originaire d'Asie du Sud-Est présentée ce matin-là, qui ne mesure pas moins de 3 mètres 50 pour près de 50 kg. « Et encore, ça n'est qu'un bébé ! », s'amuse Stéphane Pruvot, vice-président. « Il faut savoir que l'on fait preuve avec de tels animaux d'une extrême prudence », continue celui-ci. « On ne se permettra jamais de présenter un animal qui pourrait se montrer dangereux. Les bêtes sont les nôtres, on les connaît bien. » Le respect de cette catégorie d'animal, c'est aussi ce que défendent avec ardeur les vingt-huit membres de l'association. « Entendre dire que les reptiles sont de "nouveaux animaux domestiques", c'est très inquiétant : un serpent, c'est pas un poisson rouge ! », s'alarme Maxime Fournier, qui travaille en animalerie. « On estime le nombre de propriétaires dans le secteur arrageois à près d'un millier, et pourtant ils sont souvent mal renseignés. Pire : certains acheteurs ne se sont pas procuré le matériel adéquat pour s'occuper de l'animal. » Se procurer un serpent ou même un lézard représente un vrai investissement financier. Une ampoule chauffante, nécessaire à la survie de certaines espèces, coûte en moyenne 90 E, sans parler du prix d'un terrarium. D'autre part, il faut y voir un engagement sur le long terme, et l'inconscience à ce sujet donne souvent lieu à de macabres découvertes en période estivale, où des serpents sont retrouvés morts faute d'alimentation. Sans parler de ceux abandonnés dans la nature. « La situation s'améliore néanmoins », tempère Raphaël Mauriaucourt, quatrième membre de l'association présent : « Les vétérinaires sont mieux informés, une pédagogie sur le sujet s'est développée. » Des dispositions légales protègent ces animaux, un certificat de capacité délivré par la préfecture est obligatoire pour posséder les spécimens les plus dangereux. Les enfants sont repartis avec un morceau de mue de serpent, et semblaient ravis de leur matinée. Le Reptil'club continue la tournée des centres de loisirs, et bénéficie d'un accueil tout aussi bon dans les maisons de retraite ou auprès des structures accueillant des déficients mentaux légers. Puis l'automne sera le temps des différents salons animaliers, un peu partout dans la région. Depuis quelques années, la courbe des acheteurs de tels animaux connaît une croissance exponentielle, et le nombre de passionnés pour ces espèces exotiques ne cesse d'augmenter. Entre ses activités d'exposition et sa mission pédagogique, le Reptil'club semble donc destiné à un avenir prometteur. • A. C. > Si vous souhaitez vous renseigner sur l'association ou sur les reptiles en général, vous pouvez consulter leur site : reptileclub.niceboard.com. Pour voir l'article, cliquer ici. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites