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Max|mum-leterrarium

Les reptiles et amphibiens du Val-d'Authie

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Les reptiles et amphibiens du Val-d'Authie passés à la loupe


Crapauds, grenouilles, lézards et autres serpents n'ont plus de
secrets pour elle. Céline Fontaine, du Centre permanent d'initiatives
environnementales (CPIE) du Val-d'Authie, a coordonné un inventaire des
amphibiens et des reptiles dans le Val-d'Authie, dans le cadre d'un protocole
piloté depuis Paris, au muséum d'histoire naturelle, où toutes les données sont
rassemblées.

PAR HÉLÈNE FOYER
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saintpol@lavoixdunord.fr Une première série d'observations a été menée sur le
terrain depuis février dernier (lire ci-dessous) et les résultats
viennent d'être présentés. L'étude concernait potentiellement seize espèces
d'amphibiens et huit de reptiles.
De nouvelles prospections auront lieu en 2009 et 2010. Les contacts avec les
animaux n'ont été que partiels, du fait notamment de la difficulté de l'accès
aux sites, nécessitant un approfondissement.
L'objectif de ce travail d'inventaire est de contribuer à la sauvegarde
d'espèces menacées car leur capacité à migrer est mise à mal. Pour cela, il faut
connaître les espèces et accumuler des données, qui sont pour le moment
fragmentaires.
Il ressort de l'étude que certaines zones urbaines, mais aussi campings et
autres lieux de vacances, constituent des obstacles infranchissables. Les
amphibiens sont particulièrement exposés, car ils migrent et ont donc besoin de
différents types de milieux. Malheureusement, « on assiste à la destruction
des zones humides, soit en asséchant carrément les points d'eau, soit en
plantant des arbres, comme le peuplier, très consommateur d'eau. Même lorsque
des points d'eau ont été préservés, ce n'est guère mieux car ils jouent un rôle
ornemental et abritent des poissons. Mais les amphibiens n'aiment pas du tout
les poissons, qui mangent les larves. Or, c'est d'autant plus important de
pouvoir migrer car une population isolée finit par disparaître à la suite d'une
dégénérescence génétique car ils se reproduisent entre eux
», souligne
Céline Fontaine. Quant aux reptiles, ils trouvent souvent refuge sur le ballast,
c'est-à-dire un remblai de pierrailles, qui se trouve à côté des anciennes voies
ferrées. Or, ce ballast est retiré pour faire des sentiers de randonnée.
Également appréciés des reptiles, les vieux murs en pierre sont le plus souvent
nettoyés et cimentés.
En parallèle à ce projet, le CPIE a lancé le programme « Un dragon ! Dans ma
vallée ? ». Il est destiné aux particuliers, lesquels étaient invités à
contacter le CPIE pour les aider à identifier un reptile ou un amphibien qui se
trouverait dans leur jardin. Une manière de sensibiliser la population à la
sauvegarde des espèces. •
> Renseignements auprès du CPIE du Val-d'Authie au Tél : 03 21 04 05 79.

Pour voir l'article, cliquer ici.

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Intéressant!! Smile

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