Max|mum-leterrarium 0 Posté(e) le 23 août 2008 Les reptiles et amphibiens du Val-d'Authie passés à la loupeCrapauds, grenouilles, lézards et autres serpents n'ont plus de secrets pour elle. Céline Fontaine, du Centre permanent d'initiatives environnementales (CPIE) du Val-d'Authie, a coordonné un inventaire des amphibiens et des reptiles dans le Val-d'Authie, dans le cadre d'un protocole piloté depuis Paris, au muséum d'histoire naturelle, où toutes les données sont rassemblées. PAR HÉLÈNE FOYEROAS_AD('Position1');saintpol@lavoixdunord.fr Une première série d'observations a été menée sur le terrain depuis février dernier (lire ci-dessous) et les résultats viennent d'être présentés. L'étude concernait potentiellement seize espèces d'amphibiens et huit de reptiles. De nouvelles prospections auront lieu en 2009 et 2010. Les contacts avec les animaux n'ont été que partiels, du fait notamment de la difficulté de l'accès aux sites, nécessitant un approfondissement. L'objectif de ce travail d'inventaire est de contribuer à la sauvegarde d'espèces menacées car leur capacité à migrer est mise à mal. Pour cela, il faut connaître les espèces et accumuler des données, qui sont pour le moment fragmentaires. Il ressort de l'étude que certaines zones urbaines, mais aussi campings et autres lieux de vacances, constituent des obstacles infranchissables. Les amphibiens sont particulièrement exposés, car ils migrent et ont donc besoin de différents types de milieux. Malheureusement, « on assiste à la destruction des zones humides, soit en asséchant carrément les points d'eau, soit en plantant des arbres, comme le peuplier, très consommateur d'eau. Même lorsque des points d'eau ont été préservés, ce n'est guère mieux car ils jouent un rôle ornemental et abritent des poissons. Mais les amphibiens n'aiment pas du tout les poissons, qui mangent les larves. Or, c'est d'autant plus important de pouvoir migrer car une population isolée finit par disparaître à la suite d'une dégénérescence génétique car ils se reproduisent entre eux », souligne Céline Fontaine. Quant aux reptiles, ils trouvent souvent refuge sur le ballast, c'est-à-dire un remblai de pierrailles, qui se trouve à côté des anciennes voies ferrées. Or, ce ballast est retiré pour faire des sentiers de randonnée. Également appréciés des reptiles, les vieux murs en pierre sont le plus souvent nettoyés et cimentés. En parallèle à ce projet, le CPIE a lancé le programme « Un dragon ! Dans ma vallée ? ». Il est destiné aux particuliers, lesquels étaient invités à contacter le CPIE pour les aider à identifier un reptile ou un amphibien qui se trouverait dans leur jardin. Une manière de sensibiliser la population à la sauvegarde des espèces. • > Renseignements auprès du CPIE du Val-d'Authie au Tél : 03 21 04 05 79. Pour voir l'article, cliquer ici. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Invité Posté(e) le 25 août 2008 Intéressant!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites