Saisie de reptiles rares à Ivato

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Saisie de reptiles rares à Ivato

Un Sud-Africain en partance pour Johannesburg a été arrêté hier à Ivato. Il avait dans ses bagages des reptiles rares qu’il a tenté de faire sortir sans permis.

La police douanière a mis un terme au voyage d'un jeune Sud-Africain à l'aéroport d'Ivato, hier vers 6h 30. Ce prétendu zoologue africain, âgé de vingt-neuf ans, a voulu expédier quelque 380 grenouilles, lézards et caméléons dont la plupart sont endémiques. Dans leur découverte, les agents de fouille du ministère de l'Environnement, du tourisme et de la fôret basés à Ivato ont recensé des serpents interdits d'exportation. « Il y a par exemple une espèce endémique de serpent, en voie de disparition, pourvu de narines, dénommé Langaa Madagascariensis. Nous en avons trouvé huit dans son bagage de soute », révèle un des agents. Ce serpent vit dans les parties nord, sud et est de l'île. La recherche comme argument La suspicion s'est vérifiée en scannant sa valise rouge. Les agents du ministère et les policiers l'ont ainsi interpellé afin de constater de visu le contenu de la valise. En ss'ouvrant, des boîtiers ont laissé jaillir des petites grenouilles. Cette découverte n'a pas satisfait la curiosité des responsables, dans la mesure où les images scannées et la réalité ne correspondaient pas. « Nous avons enregistré des paquets immenses, c'est pourquoi nous avons poursuivi la fouille », déclare un autre policier. Sept autres cartons renfermaient des lézards et des serpents. L'assistance a été horrifiée lorsque le suspect a commencé à tirer un par un les lézards et les caméléons cachés dans les manches de son blouson. Il a récupéré lui-même les reptiles sortant de son vêtement. Dans un premier interro-gatoire, l'homme a avancé des recherches qu'il mène sur ces espèces comme principal argument. « Mon but est de croiser ces animaux avec la population de reptiles dont je dispose chez moi », insinue-t-il. Pourtant, il n'était même pas capable de citer les noms scientifiques des bêtes en sa possession. « J'ai récupéré ces animaux chez un opérateur malgache qui m'a revendu le tout à 1,6 million d'ariary », se défend-il. Comme ce suspect sud-africain ne dispose d'aucune autorisation de sortie ni de liste officielle de ces animaux, il fera l'objet d'une enquête approfondie. Plus tard, il passera en jugement.

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