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Max|mum-leterrarium

Singulière découverte suite à l’éclosion d’un œuf

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Singulière découverte suite à l’éclosion d’un œuf


A la fin de l’année 2006, après un périple de 20 000 km, un œuf ralliait la
capitale française avant d’éclore et de révéler une espèce jusqu’alors inconnue
de gecko, reptile appartenant à la famille des lézards. Aujourd’hui, après plus
d’une année de soins en captivité, l’exilé est enfin parvenu à sa taille adulte
dévoilant les caractéristiques morphologiques spécifiques à cette nouvelle
espèce baptisée Lepidodactylus buleli.

Originaire d’Espiritu Santo, île de l’archipel du Vanuatu
situé en plein cœur du Pacifique Sud, ce reptile mesurant en moyenne 8 cm pour
un poids d’environ 1,5 gramme est une espèce arboricole. De fait, les nombreux
œufs découverts sur l’île montagneuse avaient tous élu domicile au sein ou à
proximité de plantes myrmécophiles (abritant des colonies de fourmis) suspendues
en hauteur, cette dernière pouvant atteindre jusqu’à plus de 20 mètres de
distance. Elles servent de refuges aux œufs qui, grâce à leur nature adhésive,
se collent à la surface sur laquelle ils sont déposés.

Bien qu’il
partage certaines particularités avec une autre espèce originaire d’îles de
Papouasie Nouvelle-Guinée, notamment un nombre élevé d’écailles réparties sur
l’ensemble du corps, l’individu adulte présente des critères particuliers qui le
distinguent des espèces cousines. Il se démarque entre autres par une
concentration importante d’écailles autour du milieu du corps, une faible
dilatation des doigts et des orteils et par un dessin dorsal original à base de
la queue.

Cette découverte a eu lieu dans le cadre de l’expédition
scientifique internationale « Santo 2006 », organisée conjointement par le
Muséum national d’histoire naturelle de Paris, Pro-natura international et l’IRD
(Institut de Recherche pour le Développement). Menée d’août à décembre 2006 et
réunissant près de 160 scientifiques de tous horizons, cette initiative a
consisté en un inventaire de la faune et de la flore des milieux terrestres et
marins d’Espiritu Santo, reconnue pour sa riche biodiversité.
A la lumière
de la récente trouvaille, il semblerait que cette réputation ne soit pas
usurpée.

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