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Max|mum-leterrarium

Darwin n’a pas vu d’iguanes roses

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Darwin n’a pas vu d’iguanes roses
NOUVELOBS.COM | 06.01.2009 | 09:29


Découvert tardivement, un iguane à la peau rose oblige les chercheurs à repenser l’histoire des iguanes des îles Galápagos.



Un iguane rose sur les pentes du volcan Wolf, aux Galápagos. (Photo courtesy of Gabriele Gentile)

En 1835, lors de son voyage devenu historique aux îles Galápagos, le biologiste britannique Charles Darwin n’a pas croisé la peau rose rayée de noire d’un iguane terrestre appelé rosada (rose en espagnol). Il n’est pas le seul scientifique à avoir arpenté l’archipel équatorien sans observer ce reptile. Aujourd’hui, des chercheurs s’interrogent sur les origines de cet iguane.

Ce n’est qu’en 1986 que des gardes du parc national ont repéré l’iguane rose. Il vit uniquement sur les pentes du volcan Wolf, au nord de l’île Isabela (la plus grande de l’archipel) et constitue une espèce distincte -et menacée- selon Gabriele Gentile et ses collègues qui ont étudié son ADN.

Sur les Galápagos, il existe deux grandes catégories d’iguanes, les terrestres (Conolophus) et les marins (Amblyrhynchus), dont les lignées se seraient séparées il y a 10,5 millions d’années, soit bien avant que l’archipel volcanique ait sa configuration actuelle. L’iguane rose a beau être terrestre, il se distingue radicalement des iguanes jaunes du genre Conolophus, expliquent les chercheurs, tant par ses gènes que par ses caractères apparents.

D’après leurs estimations, la lignée du rosada a divergé il y a très longtemps, à une époque où certaines îles n’étaient pas encore formées. Ce qui est très surprenant, c’est que l’iguane rose ne vive actuellement sur un seul volcan qui n’est pas le plus vieux de l’île Isabela. C’est une énigme, reconnaissent Gentile et ses collègues dans les Proceedings of the National Academy of Sciences (édition anticipée en ligne).

Quoi qu’il en soit, cet iguane rose qui avait échappé aux yeux de Darwin est la plus ancienne preuve de divergence entre espèces aux Galápagos, relèvent les chercheurs. Il est donc urgent de le protéger en tant qu’espèce propre, insistent-ils.

Cécile Dumas
Sciences-et-Avenir.com
05/01/09

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Découverte : un iguane rose strié de noir !!!

C’était en 1835 quand le grand naturaliste Charles Darwin à débarqué aux îles Galápagos à l’âge de 26 ans. Jusqu'à présent, on a toujours supposé que rien n’aurait pu échapper à sa scrupuleuse attention… Mais il y a un iguane rose qui vit là-bas, seul !

Darwin ne pécha pas par négligence ou par manque d’attention. Il ne vit pas l’iguane car il ne visita pas le volcan Wolf, lieu de sa découverte.

C’est à cause de recherches concernant la reconstitution des origines de l’iguane de terre du groupe Conolophus, qui ont amené la découverte d’un des plus anciens signe de l’évolution des espèces : l’iguane rose strié de noir.






L'étude génétique a été publié dans la revue de l'Académie des Sciences « PNAS ». Elle a été réalisée par le groupe de travail de Gabriele Gentile de l’Université Tor Vergata de Rome. En voulant reconstruire l'arbre généalogique de l’iguane, il nous faut remonter à plus de 5 millions d'années.






Ce fut un garde forestier du parc national en 1986 à admirer par hasard un exemplaire de cette espèce d’iguane, mais c'est la première fois qu’il a été étudié « sous la loupe » par des chercheurs.






Que le reptile ait des origines très anciennes la preuve en est la comparaison de l'ADN relatif aux mitochondries de l'iguane rose avec les autres espèces.

Actuellement, le plus urgent, sa préservation… La disparition de ce « fossile » vivant serait une énorme perte.



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